Abdellilah Benkirane, le chef du gouvernement islamiste marocain (PH/DR)
Réunis lors d’un point de presse tenu jeudi dernier, le 20 mars, à Rabat, des associations marocaines panarabistes et islamistes réunies autour du secrétaire général du Congrès panarabiste, Khalid Soufiani, ont décidé de sortir du cadre des dénonciations et condamnations de principes. Ils ont entrepris de placer la barre de leurs revendications plus haut pour un « tel évènement » et exigent du gouvernement islamiste de Benkirane que les militants amazighs comptant se rendre à Tel-Aviv soient poursuivis par la justice marocaine pour « intelligence avec l’ennemi ».
Ces panarabistes estiment que les autorités marocaines «doivent poursuivre en justice » toute personne se rendant en Israël pour « intelligence avec l’ennemi », considérant que toute visiteur à ce pays est « un projet d’agent à la solde des services secrets israéliens ». Profitants de la gouvernance islamiste de Benkirane, ces associations arabo-islamistes espèrent ouvrir de nouveaux fronts de tensions avec les mouvements amazighs et les courants laïcs marocains qui effectuent de manière habituelle des visites en Israël et gênent donc l’exploitation que les arabo-islamistes font du conflit israélo-palestinien qui leur sert de fonds de commerce providentiel.
Pour exciter leurs partisans tout en exerçant des pressions sur les militants amazigh, ces associations arabo-islamistes menacent de rendre public la liste de ces militants amazighs qui doivent se rendre en d’Israël ; une manière de les désigner comme cible aux militants islamistes qui pourraient être tenté de leur faire payer cette « visite à l’ennemi ». Ces associations ont par ailleurs annoncé qu’elles allaient divulguer à la fin du mois de mars la liste des personnes et des sociétés marocaines qui traitent directement avec Israël.
Reste à savoir si le gouvernement islamiste de Benkirane ira jusqu’à mettre en application les exigences de ses associations panarabistes et islamistes. Il est à rappeler qu’en tant que Chef du gouvernement marocain, Abdelilah Benkirane a refusé de représenter le Maroc au 3ème sommet mondial sur la sécurité nucléaire qui se tient depuis hier à La Haye, aux Pays-Bas. C’est finalement, le ministre des Affaires étrangères marocain, Salaheddine Mezouar, qui représente le Maroc.
Quant à l’Algérie, selon l’agence de presse officielle algérienne, APS, elle est représentée par le premier ministre algérien, Youcef Yousfi…On se souvient du tollé général soulevé par les officiels algériens et leurs satellites arabo-islamistes lors de la visite de Ferhat Mehenni en Israel, de même que celle de l’écrivain algérien Boualem Sensal.
zp,
SIWEL 251832 MARS 14
Ces panarabistes estiment que les autorités marocaines «doivent poursuivre en justice » toute personne se rendant en Israël pour « intelligence avec l’ennemi », considérant que toute visiteur à ce pays est « un projet d’agent à la solde des services secrets israéliens ». Profitants de la gouvernance islamiste de Benkirane, ces associations arabo-islamistes espèrent ouvrir de nouveaux fronts de tensions avec les mouvements amazighs et les courants laïcs marocains qui effectuent de manière habituelle des visites en Israël et gênent donc l’exploitation que les arabo-islamistes font du conflit israélo-palestinien qui leur sert de fonds de commerce providentiel.
Pour exciter leurs partisans tout en exerçant des pressions sur les militants amazigh, ces associations arabo-islamistes menacent de rendre public la liste de ces militants amazighs qui doivent se rendre en d’Israël ; une manière de les désigner comme cible aux militants islamistes qui pourraient être tenté de leur faire payer cette « visite à l’ennemi ». Ces associations ont par ailleurs annoncé qu’elles allaient divulguer à la fin du mois de mars la liste des personnes et des sociétés marocaines qui traitent directement avec Israël.
Reste à savoir si le gouvernement islamiste de Benkirane ira jusqu’à mettre en application les exigences de ses associations panarabistes et islamistes. Il est à rappeler qu’en tant que Chef du gouvernement marocain, Abdelilah Benkirane a refusé de représenter le Maroc au 3ème sommet mondial sur la sécurité nucléaire qui se tient depuis hier à La Haye, aux Pays-Bas. C’est finalement, le ministre des Affaires étrangères marocain, Salaheddine Mezouar, qui représente le Maroc.
Quant à l’Algérie, selon l’agence de presse officielle algérienne, APS, elle est représentée par le premier ministre algérien, Youcef Yousfi…On se souvient du tollé général soulevé par les officiels algériens et leurs satellites arabo-islamistes lors de la visite de Ferhat Mehenni en Israel, de même que celle de l’écrivain algérien Boualem Sensal.
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SIWEL 251832 MARS 14