Amitié Kabylie-Kurdistan : Le drapeau kabyle flotte parmi les drapeaux kurdes (PH/SIWEL)
Le but de cette marche était d'appeler toutes les instances internationales compétentes à faire pression sur la Turquie pour faire cesser la répression, pour assurer le respect des droits et libertés fondamentaux, et pour mettre fin à l’isolement d’Öcalan et inciter l’Etat turc à cesser la guerre qu'il a déclarée au peuple kurde et à reprendre les pourparlers de paix avec le mouvement de libération kurde.
Les mots d'ordre sont : "Halte au régime fasciste turc !" Liberté pour Abdullah Öcalan !" "Halte au fascisme de l'AKP !" "Halte à la répression, la guerre et l'isolement !", "Erdogan Assassin ! ", " Solution politique pour le Kurdistan !"
Bérivan Firat, la pasionaria kurde en France, anime toutes les manifestation de la diaspora kurde de France. La diaspora kabyle quant à elle manifeste souvent sa solidarité avec le peuple kurde, comme cela a été particulièrement remarqué par les kurdes durant la terrible guerre de Kobâné. Depuis, les kurdes recherchent systématiquement la présence des kabyles à leur manifestation d'où la présence des deux responsables du MAK, la vice président, Yasmina Oubouzar, et la Secrétaire nationales aux relations avec les peuples amazighs, Nadia At U3isa. Berivan n'a d'ailleurs pas manqué d'évoquer la Kabylie et le soutien constant du peuple kabyle au peuple kurde. Pour rappel, les kurdes étaient venus apporter leur soutien et leur solidarité avec le peuple kabyle avec le MAK et le GPK, notamment lors du lever du drapeau kabyle, le 18 avril 2015.
L'écrivain Patrice Franceschi, de retour en France après avoir passé l'été au Rojava (Kurdistan syrien), témoigne du combat des Kurdes contre l'État islamique, frappé par leur courage et leur détermination, dira que "les Kurdes sont capables de régler le problème eux-mêmes. La totalité du nord de la Syrie, si on les avait laissés faire, aurait été débarrassée en quelques mois de tous les islamistes sans exception et une démocratie s'installerait."
Depuis que les Kurdes ont résisté à Kobané, "leur Stalingrad", ils n'ont depuis, jamais cédé face à Daesh. Après une lutte de deux mois, ils ont à présent repris Manbij, ville qui faisait le lien entre Raqqa (la"capitale" de Daesh) et une poche, le canton d'Afrin.
Il leur reste dorénavant une ville nommée Al-Bab à reprendre aux Daesh. Et d'aucuns pensent que si cette ville tombe aux mains des kurdes, bientôt Raqqa tombera aussi. C'est une bataille décisive. Mais c'était sans compter sur l'islamo-fasciste Erdogan qui s'est empressé d'attaquer cette ville pour soi-disant combattre Daesh alors que dans la réalité il s'agit de surtout de ne pas laisser les kurdes s'en emparer. Le comble est que Erdogan dit combattre les YPG/YPJ, unités de combats du Kurdistan de Syrie, au même titre que Daesh, alors qu'il s'est avéré au yeux du monde entier que la Turquie achète le pétrole de daesh, soigne ses terroristes et permets à ses frontières d'être des passoires pour tous les islamistes du monde souhaitant aller grossir les rangs de daesh, pendant qu'il empêche les kurdes de passer la frontière, et plus grave encore, pendant qu'il a rasé des villes et villages entier du Kurdistan de Turquiie, et ce dans le silence total de la "coalition" alors que celle-ci sait pertinemment que c'est grâce aux kurdes que les terroristes de l'Etat islamique reculent. Mieux encore, l'Allemagne a dit comprendre la position d'Erdogan vis à vis des kurdes du PYD, branche politique des YPG/YPJ, à partir du moment où ils sont considérés comme étant "proches" du PKK d'Abdulla Ocalan, séquestré par Erdogan dans des conditions inconnues.
Pourtant tout le monde sait que la Turquie a été le principal allié de Daech contre les kurdes qui eux combattent réellement le fascisme de l'Etat islamique en en payant le prix fort. Patrice Franceschi explique bien dans un entretien réalisé hier par le quotidien français "Le Monde":" "Si Daech a reculé en Syrie, c'est grâce aux combattants kurdes", précisant que "C'est ce qui a fait le basculement d'Erdogan qui est un soutien indéfectible des islamistes en général. Il s'est rabiboché avec les Russes, les Iraniens, les Syriens pour empêcher que les Kurdes installent dans le nord de la Syrie quelque chose qu'il déteste, une démocratie."
wbw/zp
SIWEL 271644 AOU 16
Les mots d'ordre sont : "Halte au régime fasciste turc !" Liberté pour Abdullah Öcalan !" "Halte au fascisme de l'AKP !" "Halte à la répression, la guerre et l'isolement !", "Erdogan Assassin ! ", " Solution politique pour le Kurdistan !"
Bérivan Firat, la pasionaria kurde en France, anime toutes les manifestation de la diaspora kurde de France. La diaspora kabyle quant à elle manifeste souvent sa solidarité avec le peuple kurde, comme cela a été particulièrement remarqué par les kurdes durant la terrible guerre de Kobâné. Depuis, les kurdes recherchent systématiquement la présence des kabyles à leur manifestation d'où la présence des deux responsables du MAK, la vice président, Yasmina Oubouzar, et la Secrétaire nationales aux relations avec les peuples amazighs, Nadia At U3isa. Berivan n'a d'ailleurs pas manqué d'évoquer la Kabylie et le soutien constant du peuple kabyle au peuple kurde. Pour rappel, les kurdes étaient venus apporter leur soutien et leur solidarité avec le peuple kabyle avec le MAK et le GPK, notamment lors du lever du drapeau kabyle, le 18 avril 2015.
L'écrivain Patrice Franceschi, de retour en France après avoir passé l'été au Rojava (Kurdistan syrien), témoigne du combat des Kurdes contre l'État islamique, frappé par leur courage et leur détermination, dira que "les Kurdes sont capables de régler le problème eux-mêmes. La totalité du nord de la Syrie, si on les avait laissés faire, aurait été débarrassée en quelques mois de tous les islamistes sans exception et une démocratie s'installerait."
Depuis que les Kurdes ont résisté à Kobané, "leur Stalingrad", ils n'ont depuis, jamais cédé face à Daesh. Après une lutte de deux mois, ils ont à présent repris Manbij, ville qui faisait le lien entre Raqqa (la"capitale" de Daesh) et une poche, le canton d'Afrin.
Il leur reste dorénavant une ville nommée Al-Bab à reprendre aux Daesh. Et d'aucuns pensent que si cette ville tombe aux mains des kurdes, bientôt Raqqa tombera aussi. C'est une bataille décisive. Mais c'était sans compter sur l'islamo-fasciste Erdogan qui s'est empressé d'attaquer cette ville pour soi-disant combattre Daesh alors que dans la réalité il s'agit de surtout de ne pas laisser les kurdes s'en emparer. Le comble est que Erdogan dit combattre les YPG/YPJ, unités de combats du Kurdistan de Syrie, au même titre que Daesh, alors qu'il s'est avéré au yeux du monde entier que la Turquie achète le pétrole de daesh, soigne ses terroristes et permets à ses frontières d'être des passoires pour tous les islamistes du monde souhaitant aller grossir les rangs de daesh, pendant qu'il empêche les kurdes de passer la frontière, et plus grave encore, pendant qu'il a rasé des villes et villages entier du Kurdistan de Turquiie, et ce dans le silence total de la "coalition" alors que celle-ci sait pertinemment que c'est grâce aux kurdes que les terroristes de l'Etat islamique reculent. Mieux encore, l'Allemagne a dit comprendre la position d'Erdogan vis à vis des kurdes du PYD, branche politique des YPG/YPJ, à partir du moment où ils sont considérés comme étant "proches" du PKK d'Abdulla Ocalan, séquestré par Erdogan dans des conditions inconnues.
Pourtant tout le monde sait que la Turquie a été le principal allié de Daech contre les kurdes qui eux combattent réellement le fascisme de l'Etat islamique en en payant le prix fort. Patrice Franceschi explique bien dans un entretien réalisé hier par le quotidien français "Le Monde":" "Si Daech a reculé en Syrie, c'est grâce aux combattants kurdes", précisant que "C'est ce qui a fait le basculement d'Erdogan qui est un soutien indéfectible des islamistes en général. Il s'est rabiboché avec les Russes, les Iraniens, les Syriens pour empêcher que les Kurdes installent dans le nord de la Syrie quelque chose qu'il déteste, une démocratie."
wbw/zp
SIWEL 271644 AOU 16
De d. à g. : Masa Yasmina Oubouzar, Vice-présidente du MAK et Masa Nadia At Uεisa, Secrétaire nationale aux Relations avec les peuples amazighs (PH/SIWEL)