Les militants du MAK rassemblés à la fin de la marche. PH/Tamurt
La marche à laquelle a appelé le Collectif populaire contre les feux de forêts a été d’une grande réussite, notamment avec la participation de la cellule du MAK de la localité d’Akbou. Lors de la marche, les présents ont exigé l'indemnisation des agriculteurs victimes de ces incendies criminels, le reboisement de la région, mise sur pied d'une politique favorisant l'agriculture et le tourisme de montagne.....
Avant l'entame de la marche, deux jeunes ont essayé de perturber la manifestation en allant jusqu'à menacer les participants d'appeler leurs amis voyous pour empêcher les citoyens de manifester.
Les animateurs du Collectif populaire contre les feux ainsi que le président du MAK accompagné de Nafaâ Kireche, ministre au sein du GPK, ont invité la population à prendre part à cette marche qui se voulait unificatrice de toutes les sensibilités politiques kabyles étant donné que son objectif concerne tout le monde.
A 10h30, sous le mot d'ordre:" sauvons la nature" la marche a démarré du lycée Muhen U Harun (ex lycée Hafsa) vers la mairie d'Aqvu. Des agriculteurs, des étudiants, des lycéens, des chômeurs, des représentants de la société civiles, des associations écologistes, la ligue pour la défense des droits de l'homme, ont marché côte à côte avec le Collectif populaire contre les feux et le MAK dont les militants ont été présents en force.
A la fin de l'itinéraire, une prise de parole a été organisée devant le siège de l'APC.
Le porte parole du Collectif populaire contre les feux, le président du MAK, Bouaziz Ait chebib, les représentants des associations écologistes et de la LADDH ont tour à tour rappelé les objectifs de la marche, condamné le régime raciste d'Alger et son armée pyromane et surtout salué cette initiative, première de son genre dans une Algérie où l'environnement ne fait pas partie pas des préoccupations des pouvoirs publics.
Les intervenants sont unanimes quand à l'objectif criminel recherché par le pouvoirs à travers ces incendies « transformer la Kabylie en désert pour détruire son cadre de vie et appauvrir le peuple kabyle en détruisant son économie ».
Bouaziz Ait Chebib, président du MAK a déclaré à cet effet: « les organisateurs de cette manifestation sont les précurseurs du combat pour la protection de l'environnement en Kabylie voire en Algérie. Ils sont à féliciter et ils ont tout notre soutien étant donné que l'environnement est pour le MAK un élément fondamental dans la constitution de notre identité et dans la lutte du peuple kabyle pour son existence et son émancipation ».
Avant d'enchaîner : « nous n'avons pas d'autre choix pour mettre fin à la pyromanie de l'ANP qui s'est substitué à l'armée française en perpétuant la politique de la terre brûlée que de doter la Kabylie de son propre Etat ».
Avant la clôture des interventions, la parole a été donnée aux citoyens qui ont fait preuve d'une grande maturité politique, contrairement aux formations partisanes qui ont brillé par leur absence en dépit du soutien verbal qu'ils ont donné au Collectif populaire contre les feux.
Pari réussi pour le Collectif populaire contre les feux avec l’appui de la coordination MAK d’ Akbou.
aai
Siwel 151228 sept12
Avant l'entame de la marche, deux jeunes ont essayé de perturber la manifestation en allant jusqu'à menacer les participants d'appeler leurs amis voyous pour empêcher les citoyens de manifester.
Les animateurs du Collectif populaire contre les feux ainsi que le président du MAK accompagné de Nafaâ Kireche, ministre au sein du GPK, ont invité la population à prendre part à cette marche qui se voulait unificatrice de toutes les sensibilités politiques kabyles étant donné que son objectif concerne tout le monde.
A 10h30, sous le mot d'ordre:" sauvons la nature" la marche a démarré du lycée Muhen U Harun (ex lycée Hafsa) vers la mairie d'Aqvu. Des agriculteurs, des étudiants, des lycéens, des chômeurs, des représentants de la société civiles, des associations écologistes, la ligue pour la défense des droits de l'homme, ont marché côte à côte avec le Collectif populaire contre les feux et le MAK dont les militants ont été présents en force.
A la fin de l'itinéraire, une prise de parole a été organisée devant le siège de l'APC.
Le porte parole du Collectif populaire contre les feux, le président du MAK, Bouaziz Ait chebib, les représentants des associations écologistes et de la LADDH ont tour à tour rappelé les objectifs de la marche, condamné le régime raciste d'Alger et son armée pyromane et surtout salué cette initiative, première de son genre dans une Algérie où l'environnement ne fait pas partie pas des préoccupations des pouvoirs publics.
Les intervenants sont unanimes quand à l'objectif criminel recherché par le pouvoirs à travers ces incendies « transformer la Kabylie en désert pour détruire son cadre de vie et appauvrir le peuple kabyle en détruisant son économie ».
Bouaziz Ait Chebib, président du MAK a déclaré à cet effet: « les organisateurs de cette manifestation sont les précurseurs du combat pour la protection de l'environnement en Kabylie voire en Algérie. Ils sont à féliciter et ils ont tout notre soutien étant donné que l'environnement est pour le MAK un élément fondamental dans la constitution de notre identité et dans la lutte du peuple kabyle pour son existence et son émancipation ».
Avant d'enchaîner : « nous n'avons pas d'autre choix pour mettre fin à la pyromanie de l'ANP qui s'est substitué à l'armée française en perpétuant la politique de la terre brûlée que de doter la Kabylie de son propre Etat ».
Avant la clôture des interventions, la parole a été donnée aux citoyens qui ont fait preuve d'une grande maturité politique, contrairement aux formations partisanes qui ont brillé par leur absence en dépit du soutien verbal qu'ils ont donné au Collectif populaire contre les feux.
Pari réussi pour le Collectif populaire contre les feux avec l’appui de la coordination MAK d’ Akbou.
aai
Siwel 151228 sept12