Même à l'époque de la guerre sanglante et armée contre l'occupant français, et à l'exception de l'insurrection populaire en 2001, la ville de Vgayet n'avait connu une telle occupation policière et militaire qu’elle a connue ce jeudi de Yennayer.
Des barrages dressés partout, au long de toutes les routes menant à la ville. La fouille n'a épargné personne, enfants, femmes, jeunes et seniors, ont été tous ciblés par l'arbitraire de la police et de la gendarmerie algériennes, très tôt la matinée et jusqu’à après la marche. Des dispositifs, stationnés au niveau des gares routières, ont provoqué la panique chez les passagers qui ont senti un climat de guerre unilatéral instauré et orchestré par un État algérien fidèle à sa culture coloniale.
Les arrestations de militants et de citoyens qui se rendaient à la marche de Yennayer organisée par le MAK-Anavad a touché des centaines de personnes. Des groupes de marcheurs se sont retrouvés séquestrés dans les locaux des commissariats et brigades de la ville et des environs durant toute la journée. Ceux qui ont eu la chance de ne pas être tombés entre les mains des ravisseurs officiels et armés et l’État algérien ont été refoulés et sommés à rentrer chez eux.
Devant cet état de siège, les militants ont vite pris conscience de la dure situation. Une situation néanmoins attendue et envisagée. Les uns et les autres, les organisateurs de la marche en premier lieu, ont dû s’organiser pour communiquer aux militants encore en route, et non encore arrêtés, la manière d'arriver au lieu de la marche sans se faire intercepter afin qu’ils puissent prendre part à la marche organisée au nez et à la barbe du pouvoir algérien et de ses indicateurs.
À 10h, personne n'est encore arrivé sur place. Les militants, tous décidés à mener à terme et de la plus belle des manières l'action de Yennayer, ont pu trouver des accès sûrs pour rejoindre l'entrée de l'Université de Targa-Ouzemmour, lieu de départ de la marche.
Les drapeaux kabyles ont également pu être acheminés grâce à la solidarité de citoyens que nous remercions.
La marche n’est partie qu’à 11h30. Le dispositif impressionnant, mis juste à quelques mètres du lieu du départ de la marche, a pris de la distance devant la foule qui grossissait e qui scandait, à tue-tête, entre autres « Kabylie indépendante », « nous ne craignons ni vos chars, ni vos prisons, notre renfort arrive », etc.
À signaler également que la ville de Vgayet était déserte à cause des embouteillages et des barrages qui ont fermé toutes les routes. Cela n’a fait que donner plus d’écho à notre marche réussie.
Massyl Megatti,
Pour la Coordination Régionale MAK-Anavad de l’Est
Des barrages dressés partout, au long de toutes les routes menant à la ville. La fouille n'a épargné personne, enfants, femmes, jeunes et seniors, ont été tous ciblés par l'arbitraire de la police et de la gendarmerie algériennes, très tôt la matinée et jusqu’à après la marche. Des dispositifs, stationnés au niveau des gares routières, ont provoqué la panique chez les passagers qui ont senti un climat de guerre unilatéral instauré et orchestré par un État algérien fidèle à sa culture coloniale.
Les arrestations de militants et de citoyens qui se rendaient à la marche de Yennayer organisée par le MAK-Anavad a touché des centaines de personnes. Des groupes de marcheurs se sont retrouvés séquestrés dans les locaux des commissariats et brigades de la ville et des environs durant toute la journée. Ceux qui ont eu la chance de ne pas être tombés entre les mains des ravisseurs officiels et armés et l’État algérien ont été refoulés et sommés à rentrer chez eux.
Devant cet état de siège, les militants ont vite pris conscience de la dure situation. Une situation néanmoins attendue et envisagée. Les uns et les autres, les organisateurs de la marche en premier lieu, ont dû s’organiser pour communiquer aux militants encore en route, et non encore arrêtés, la manière d'arriver au lieu de la marche sans se faire intercepter afin qu’ils puissent prendre part à la marche organisée au nez et à la barbe du pouvoir algérien et de ses indicateurs.
À 10h, personne n'est encore arrivé sur place. Les militants, tous décidés à mener à terme et de la plus belle des manières l'action de Yennayer, ont pu trouver des accès sûrs pour rejoindre l'entrée de l'Université de Targa-Ouzemmour, lieu de départ de la marche.
Les drapeaux kabyles ont également pu être acheminés grâce à la solidarité de citoyens que nous remercions.
La marche n’est partie qu’à 11h30. Le dispositif impressionnant, mis juste à quelques mètres du lieu du départ de la marche, a pris de la distance devant la foule qui grossissait e qui scandait, à tue-tête, entre autres « Kabylie indépendante », « nous ne craignons ni vos chars, ni vos prisons, notre renfort arrive », etc.
À signaler également que la ville de Vgayet était déserte à cause des embouteillages et des barrages qui ont fermé toutes les routes. Cela n’a fait que donner plus d’écho à notre marche réussie.
Massyl Megatti,
Pour la Coordination Régionale MAK-Anavad de l’Est
Photos de la marche de Vgayet
SIWEL 131546 JAN 17