La mobilisation était au rendez-vous à Tizi-Ouzou à l'appel de la CNCD (© SIWEL)
La marche a débuté au carrefour du 20 avril 1980 aux environs de 11h du matin. Elle a été marquée par la présence des militants politiques du MDS, du PLD, de plusieurs élus du RCD ainsi que des militants associatifs qui ont portés des slogans hostiles aux autorités algériennes.
On pouvait notamment lire sur les banderoles brandies par les manifestants « Pour un Etat de droit et de justice », « Pour une Algérie démocratique et sociale », « Halte à l’antikabylisme », « Pour la liberté, la dignité et la justice », « Bouteflika, DRS, dégagez ! ».
Au début de la marche, des jeunes manifestants s'en sont pris aux journalistes de la télévision algérienne qui tentaient de prendre des images de la manifestation. Les deux journaux qualifiés d’anti kabyles que sont « Echourouk » et « Ennahar » ont été également brûlés par des jeunes en colère.
Arrivés au niveau de la place de l’ancienne mairie de Tizi-Ouzou, une minute de silence a été observée à la « mémoire des martyres de la démocratie en Algérie ». Un sénateur du RCD, Med Ikharbane, interviendra pour dire que « la mobilisation ne s’arrêtera pas là, on reviendra chaque samedi jusqu’au départ du système ! », comme le parti le disait à Alger lors des derniers rassemblements manqués.
Les manifestants se sont dispersés aux environs de 12h30 dans le calme. Cette marche de l'une des branches du CNDC a été encadrée par une forte présence policière a constaté Siwel. Les organisateurs qui ont été empêchée de marcher à cinq reprises à Alger se félicitent du succès de la mobilisation en Kabylie.
kab
SIWEL 191500 MAR 11
On pouvait notamment lire sur les banderoles brandies par les manifestants « Pour un Etat de droit et de justice », « Pour une Algérie démocratique et sociale », « Halte à l’antikabylisme », « Pour la liberté, la dignité et la justice », « Bouteflika, DRS, dégagez ! ».
Au début de la marche, des jeunes manifestants s'en sont pris aux journalistes de la télévision algérienne qui tentaient de prendre des images de la manifestation. Les deux journaux qualifiés d’anti kabyles que sont « Echourouk » et « Ennahar » ont été également brûlés par des jeunes en colère.
Arrivés au niveau de la place de l’ancienne mairie de Tizi-Ouzou, une minute de silence a été observée à la « mémoire des martyres de la démocratie en Algérie ». Un sénateur du RCD, Med Ikharbane, interviendra pour dire que « la mobilisation ne s’arrêtera pas là, on reviendra chaque samedi jusqu’au départ du système ! », comme le parti le disait à Alger lors des derniers rassemblements manqués.
Les manifestants se sont dispersés aux environs de 12h30 dans le calme. Cette marche de l'une des branches du CNDC a été encadrée par une forte présence policière a constaté Siwel. Les organisateurs qui ont été empêchée de marcher à cinq reprises à Alger se félicitent du succès de la mobilisation en Kabylie.
kab
SIWEL 191500 MAR 11