Manifestation pour Kobanê, le 1er novembre 2004_ Paris
Le Conseil Démocratique Kurde de France (CDKF) a annoncé, que la journée mondiale pour Kobanê avait drainé des dizaines de milliers de manifestants en France et dans le monde entier : « des marches et des rassemblements ont eu lieu dans 206 villes de 40 pays, à travers les cinq continents. » rapporte le CDKF.
Cependant, les plus impressionnantes des manifestations ont été celles des grandes villes kurdes de Turquie, en particulier à Diyarbakir, capitale du Kurdistan de Turquie, où la manifestation a fait l’effet d’un véritable raz-de-marée Kurde… de quoi donner de l’urticaire à Erdogan, le président islamiste de la Turquie dont le soutien à l’Etat islamique pour détruire le Kurdistan de Syrie est à peine voilé.
Manifestation monstre de Diyarbakir (PH/DR)
La majeure partie des autres manifestations de soutien à Kobanê ont eu lieu en Europe mais aussi dans d’autres parties du monde, au Canada, à Montréal, et en Afrique du Nord, en Kabylie, dans la ville d’Akbou. Pour la France, le Conseil Kurde de France a annoncé une participation de « 1 000 à Rennes, 2 000 à Strasbourg, 5 000 à Marseille et 15 000 à Paris. ».
De la place de la Bastille à la place de la République, des milliers de manifestants scandaient « Kobanê résistance !», « Biji Kobanê ! » (Vive Kobanê !). A partir de la plate-forme du camion qui ouvrait la manifestation parisienne, Berivan Akyol, la porte-parole du CDKF, haranguait sans cesse la foule : « Kobanê…Résistance ! », « YPG…Résistance ! », « YPJ…Résistance », « Kurdistan…Résistance », PKK…Résistance », « C'est pour sauver l'humanité qu'il faut sauver Kobanê ! », « Kobanê, se bat pour sauver l’humanité ! ». En tête de file de la manifstation, il y avait le président du PYD, le principal parti kurde de la Rajova, (Kurdistan de Syrie) et des élus français.
De la place de la Bastille à la place de la République, des milliers de manifestants scandaient « Kobanê résistance !», « Biji Kobanê ! » (Vive Kobanê !). A partir de la plate-forme du camion qui ouvrait la manifestation parisienne, Berivan Akyol, la porte-parole du CDKF, haranguait sans cesse la foule : « Kobanê…Résistance ! », « YPG…Résistance ! », « YPJ…Résistance », « Kurdistan…Résistance », PKK…Résistance », « C'est pour sauver l'humanité qu'il faut sauver Kobanê ! », « Kobanê, se bat pour sauver l’humanité ! ». En tête de file de la manifstation, il y avait le président du PYD, le principal parti kurde de la Rajova, (Kurdistan de Syrie) et des élus français.
La majeure partie des manifestants étaient des kurdes de France, pour la plupart venus manifester en famille pour Kobanê. Dans la manifestation, il y avait des militants de gauche, du PCF, du NPA, du parti radical, des militants d’organisations anarchistes, des militants kabyles et amazighs. Il y avait comme à l’accoutumée bon nombre de drapeau du PYD, des drapeaux à l’effigie du leader kurde Occalan, des drapeaux aux couleurs des unités kurdes de défenses du peuple(les YPG /YPJ), des drapeaux kurde et amazighs et même un drapeau cubain.
Les médias français, comme à leur habitude se sont arrangés pour que le drapeau amazigh ne soit pas dans leur champ de vision. Ce fut notamment le cas d’un journaliste de TF1 pris en flagrant délit en train de détourner sa caméra à la vue des drapeaux amazighs. Ce « déni de réalité » n’est d’ailleurs pas propre aux seuls médias français mais aussi à certaines organisations de gauche, à tendance arabophiles. Celles-ci développent la même « allergie » que l’Etat français vis-à-vis de la visibilité des peuples autochtones d’Afrique du Nord, c'est-à-dire les amazighs, auxquels ils préfèrent leur substituer les prétendus peuples arabes du Maghreb…arabe.
Mais faisant fi du négationnisme français, munis de leurs drapeaux amazighs, les kabyles et les autres amazighs d’Afrique du Nord, étaient présents et nettement visibles. Ils tenaient absolument à être solidaires du vaillant peuple Kurde qui affronte seul un monstre crée et nourrit par les alliés contre-nature de la coalition international ; une coalition qui prétend combattre l’Etat islamique mais qui refuse d’aider «sérieusement» les kurdes de Kobanê qui livrent un combat acharné, et scandaleusement inégal, contre les hordes terroristes du Daech.
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SIWEL 071817 NOV 14
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SIWEL 071817 NOV 14