Manifestation à Paris pour Kobanê/ Le MAK et le Collectif des Amazighs en France solidaires avec les Kurdes

19/10/2014 18:39

PARIS (SIWEL) — Le sort de Kobané a rassemblé plusieurs centaines de manifestants qui ont de nouveau battu les pavés de Paris pour soutenir la ville kurde assiégée depuis plus d'un mois par les hordes djihadistes de l'Etat islamique. Les slogans «Kobanê résistance», «YPG résistance», «PKK résistance», ont été scandé de la place de La Bastille à la place de la Nation. Le Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK), le Collectif des Amazighs en France (CAF) ainsi que de nombreux kabyles et Amazighs, non affiliés à une organisation politique ou associative, ont tenus à apporter leur soutien à ce peuple kurde qui force l'admiration et le respect. (reportage photos et vidéos)


Mosaïque de photos de la manifestation de soutien à Kobanê , aux kurdes, au YPG et au PKK, Paris 18 octobre 2014 (PH/DR)
Les femmes présentes en grand nombre brandissaient banderoles et pancartes représentant les portraits des hommes et des femmes kurdes «morts pour la défense de l'humanité» à Kobané, cette ville abandonnée et trahie par l'Occident. Parmi les héroïnes kurdes, il y avait le portrait d'Arin Mirkan, cette jeune femme qui s'était faite exploser le 5 octobre entrainant dans sa mort héroïque des dizaines de terroristes de l'Etat islamique

Les manifestants pro-kurdes, de tout horizons, brandissaient plusieurs panneaux sur lesquels étaient inscrit «Turquie fasciste» , «Turquie= Daesh !», «Non à l'occupation de Kobanê par la Turquie», «Turquie= Etat terroriste». Les manifestants ne cessaient de fustiger la Turquie et son président Erdogan, qualifié de terroriste. Tous appelaient à ce que des armes soient remises aux kurdes pour qu'ils puissent assurer la défense de leur vies et de leur ville contre les sanguinaires de l'Etat islamique.

Il y avait de très nombreux drapeaux à l'effigie d'Abdullah Ocalan, le leader du PKK emprisonné en Turquie ainsi que des drapeaux du PKK. Au cours de la manifestation, le drapeau amazigh a été fortement remarqué. Les Kurdes ont été très touchés par la solidarité des kabyles et des autres amazighs, essentiellement des amazighs du Rif et du Moyen- Atlas.

Avec ses couleurs chatoyantes qui attirent le regard, tout le monde a vu et apprécié la présence du drapeau Amazigh, à l'exception notoire des médias français dont la vision est très nettement sélective et pour qui les Amazighs doivent impérativement demeurer invisibles, en vertu des alliances contre-nature de l'Etat français avec les dictatures arabo-islamistes d'Algérie, du Maroc, de Libye et les tutelles idéologiques de ces derniers en Arabie saoudite et au Qatar.


Mais peu importe les médias et la politique scélérate de la France officielle vis à vis des peuples épris de liberté, le Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK), le Collectif des Amazighs en France ainsi que de nombreux kabyles et amazighs non structurés dans une organisation ont apporté leur soutien au peuple kurde qui le lui a bien rendu. En effet, les kurdes, bien plus informé que les médias français sur la lutte des peuples amazigh contre le colonialisme arabo-islamique, ont été très touché par la présence des amazighs. Après les interventions de Yasmina Oubouzar pour le MAK et de Nadia Ould Said pour le Collectif des Amazighs en France, de nombreux kurdes sont allés à leur rencontre pour les remercier du soutien des kabyles et des amazighs en général qui, comme eux, subissent aussi la dictature sanguinaire de l'arabo-islamisme et de son bras armé, le djihadisme.

Ferhat Mehenni, le président de l'Anavad ( Gouvernement provisoire kabyle) est également venus apporter son soutien au courageux peuple kurde qu'il a qualifié "d'héroïqu"e. Un jeune garçon kurde a tenu à prendre une Photo avec le « Occalan des kabyles».

zp,
SIWEL 191839 OCT 14


Cette femme kurde ci-dessous est venue voir le carré des kabyles et des amazighs . Elle avait dit qu'elle se souvenait très bien des kabyles et qu'elle avait manifesté avec eux pour dénoncer l'assassinat de Matoub Lounès. Cette femme connaissait très bien le combat kabyle et affirmait s'être souvent "accrochée" avec des arabistes algériens.



















A lire aussi :