Mali : l'Anavad soutient l'intervention militaire française

14/01/2013 12:49

PARIS (SIWEL) — Le Gouvernement provisoire kabyle en exil (Anavad) a, dans un communiqué de son porte-parole daté de samedi, salué l'intervention militaire de la France au Mali pour arrêter l’offensive du terrorisme islamiste téléguidé par l'Algérie.


Makhlouf Idri, porte-parole du Gouvernement provisoire kabyle en exil (à g.) et Mossa Ag Attaher, coordinateur de l’action diplomatique du MNLA/CTEA (Photo SIWEL)
Ci-dessous le communiqué dans son intégralité :

ANAVAḌ AQVAYLI UΣḌIL
GOUVERNEMENT PROVISOIRE KABYLE
PROVISIONAL GOVERNMENT OF KABYLIA


La France est enfin intervenue militairement au Mali pour arrêter l’offensive du terrorisme islamiste téléguidé par Alger.

Le Gouvernement Provisoire Kabyle salue cette intervention qui, menée à son terme, devra éradiquer la menace djihadiste du Sahel. Du coup, elle donne un coup d’arrêt aux ambitions expansionnistes des militaires algériens qui, par AQMI interposé, faisaient de la région leur « arrière-cour ».

L’Anavad estime que le terrorisme islamiste appelle légitimement une solution militaire. Toutefois, la question touarègue relève d’une solution politique. A ce titre, le MNLA, représentant légitime de l’Azawad, qui se démarque des organisations terroristes islamistes reste le partenaire incontournable pour négocier un avenir de paix dans la région. Sa déclaration d’indépendance de l’Azawad datée d’avril 2012 est légitime.

La Kabylie rappelle qu’elle aspire, elle aussi, à l’exercice pacifique de son droit à l’autodétermination face au pouvoir algérien. Comme tant d’autres peuples africains victimes du tracé arbitraire et bâclé des frontières lors de la décolonisation, elle est fondée à terme à tout mettre en œuvre pour y parvenir si, d’ici là, le pouvoir algérien s’y refuse toujours. C’est d’ailleurs, entre autres raisons, sa peur de voir la Kabylie encouragée par l’exemple azawadien que l’Algérie a lancé ses satellites d’AQMI, du MUJAO et d’Ansar Dine pour torpiller l’indépendance touarègue au Nord de l’ex-Mali.

La menace islamiste risque cependant de s’aggraver en gagnant des franges activistes des peuples africains pourtant acquis à la France si celle-ci continue de soutenir les pouvoirs en place qui leur dénient le droit à l’existence et à la liberté.

12/01/2013

Pour l’Anavad
Makhlouf IDRI, Porte-parole du Gouvernement Provisoire Kabyle en exil

http://www.kabylie-gouv.org



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