le cadavre à peine enfoui d’une victime de l’armée malienne, à Sévaré, où, dans plusieurs endroits de la ville, des habitants ont vu des soldats maliens jeter des corps dans des puits. Depuis la publication de photos montrant le génocide malien, la presse non autorisée est désormais interdite: Place au massacre à hui-clos. (Photo /Dorothée Thiénot/L'Express)
Comme à Gao, Gossi, Tombouctou, Sévaré, Diabaly et toute les localités où l’armée malienne a été réintroduite par la France de Hollande, l’armée malienne s’est allègrement défoulée à Anefis sur les populations civiles qu’ils sont massacrés avec la bénédiction de la France de Hollande qui le leur permet en leur assurant hui-clos et impunité.
En effet, sous couvert d'anonymat dont on comprend aisément les raisons étant donné les circonstances, des sources locales nous ont affirmé qu’une quinzaine de soldats de l’opération Serval ont rejoint l’armée malienne après la prise d’Anefis où les soldats maliens ont assassinés et jetés dans des fosses communes des civils essentiellement touaregs et maures.
Des survivants de cette barbarie malienne ont exprimé à Siwel leur profonde détresse face à l’acharnement de la France, avec l’insupportable silence de la communauté internationale, à vouloir maintenir, sous le joug de ses bourreaux, un peuple qui se fait massacrer depuis 50 ans, toujours de la même manière : viol, pillage, exécutions, tortures fosses communes, ou exil forcé pour les plus chanceux. Comment se fait-il que le monde ait atteint un tel degré d’injustice ?
Comment se fait-il que le monde entier accepte que l’on bâtisse de fausses Nations au prix du massacre de centaines de milliers de personnes assassinées dans des conditions qui déshonorent l’humanité entière, à plus forte raison les Etats et les instances qui cautionnent ces Etats criminels ? La situation dans l’Azawad, partout où l’armée malienne s’est redéployée à la faveur de l’opération Serval, devient intenable et la France dévoile au grand jour son vrai visage, la guerre qu’elle mène contre le peuple touareg, et non contre le terrorisme islamiste dont elle s’accommode parfaitement, n’est rien d’autre qu’une guerre coloniale.
Cette guerre est faite contre l’Azawad qui gêne les ambitions prédatrices de la France sur les richesses du sous-sol Sahélien. Cette guerre ne sert que les intérêts de la France et de ses multinationales. Cette guerre, illégitime et illégale, est menée par la France contre le peuple touareg. Elle cautionne, avalise et protège l’épuration ethnique malienne et y participe pleinement en empêchant les victimes de se défendre. Les Médias ne sont pas autorisés à couvrir « la sale guerre », ce massacre à hui-clos qui déshonore la France et l’humanité toute entière.
François Hollande a bien profité de l'aide du MNLA dans la lutte contre les terroristes et maintenant il les livre, avec la population civile, à une armée qui, pendant cinquante ans, n'a pas su pratiquer autre chose que le terrorisme dans l'Azawad. Evidemment, il sera plus facile à Hollande d'exploiter les ressources minières, via AREVA, avec un gouvernement du sud qui a donné de multiples preuves de corruptions et se soucie comme d'une guigne des populations, qu'avec un gouvernement issu des populations locales.
Oui, la France de Hollande aura son élection présidentielle à la date qu’il a lui-même prévu, au 28 juillet 2013, mais, grâce au savoir-faire français, la « démocratie malienne » qui sortira des petites boites magiques sera imbibé du sang des azawadiens. La vérité doit être dite, la politique coloniale de la France ne suscite que dégoût, rancœurs et frustrations... et tôt ou tard, la France payera le prix de ses guerres scandaleuses et abominables sur son propre territoire: on ne fait pas impunément le lit de la terreur sans en payer un jour ou l'autre ses conséquences. Entre temps, l'Azawad devra désormais survivre à cette machiavélique coalition, en attendant de meilleurs jours. Pour l'heure, il s'agit d'éviter l'extermination totale.
zp,
SIWEL 071242 JUIN 13
En effet, sous couvert d'anonymat dont on comprend aisément les raisons étant donné les circonstances, des sources locales nous ont affirmé qu’une quinzaine de soldats de l’opération Serval ont rejoint l’armée malienne après la prise d’Anefis où les soldats maliens ont assassinés et jetés dans des fosses communes des civils essentiellement touaregs et maures.
Des survivants de cette barbarie malienne ont exprimé à Siwel leur profonde détresse face à l’acharnement de la France, avec l’insupportable silence de la communauté internationale, à vouloir maintenir, sous le joug de ses bourreaux, un peuple qui se fait massacrer depuis 50 ans, toujours de la même manière : viol, pillage, exécutions, tortures fosses communes, ou exil forcé pour les plus chanceux. Comment se fait-il que le monde ait atteint un tel degré d’injustice ?
Comment se fait-il que le monde entier accepte que l’on bâtisse de fausses Nations au prix du massacre de centaines de milliers de personnes assassinées dans des conditions qui déshonorent l’humanité entière, à plus forte raison les Etats et les instances qui cautionnent ces Etats criminels ? La situation dans l’Azawad, partout où l’armée malienne s’est redéployée à la faveur de l’opération Serval, devient intenable et la France dévoile au grand jour son vrai visage, la guerre qu’elle mène contre le peuple touareg, et non contre le terrorisme islamiste dont elle s’accommode parfaitement, n’est rien d’autre qu’une guerre coloniale.
Cette guerre est faite contre l’Azawad qui gêne les ambitions prédatrices de la France sur les richesses du sous-sol Sahélien. Cette guerre ne sert que les intérêts de la France et de ses multinationales. Cette guerre, illégitime et illégale, est menée par la France contre le peuple touareg. Elle cautionne, avalise et protège l’épuration ethnique malienne et y participe pleinement en empêchant les victimes de se défendre. Les Médias ne sont pas autorisés à couvrir « la sale guerre », ce massacre à hui-clos qui déshonore la France et l’humanité toute entière.
François Hollande a bien profité de l'aide du MNLA dans la lutte contre les terroristes et maintenant il les livre, avec la population civile, à une armée qui, pendant cinquante ans, n'a pas su pratiquer autre chose que le terrorisme dans l'Azawad. Evidemment, il sera plus facile à Hollande d'exploiter les ressources minières, via AREVA, avec un gouvernement du sud qui a donné de multiples preuves de corruptions et se soucie comme d'une guigne des populations, qu'avec un gouvernement issu des populations locales.
Oui, la France de Hollande aura son élection présidentielle à la date qu’il a lui-même prévu, au 28 juillet 2013, mais, grâce au savoir-faire français, la « démocratie malienne » qui sortira des petites boites magiques sera imbibé du sang des azawadiens. La vérité doit être dite, la politique coloniale de la France ne suscite que dégoût, rancœurs et frustrations... et tôt ou tard, la France payera le prix de ses guerres scandaleuses et abominables sur son propre territoire: on ne fait pas impunément le lit de la terreur sans en payer un jour ou l'autre ses conséquences. Entre temps, l'Azawad devra désormais survivre à cette machiavélique coalition, en attendant de meilleurs jours. Pour l'heure, il s'agit d'éviter l'extermination totale.
zp,
SIWEL 071242 JUIN 13