Le capitaine Sanogo, Chef des putschistes à la tête de la junte militaire au Mali. (PH/AFP/Getty Images)
Vendredi 18 Janvier 2012, un contingent de l'armée malienne a fait irruption dans un campement Touareg situé à Dongalé. Aboubacrene Ag Hamou, âgé de 38 ans, et son vieil oncle Samba, âgé de 70 ans, étaient les seuls hommes présents dans le campement. Ils ont tous deux été arrêtés puis transférés par les militaires maliens vers la ville avoisinante de Séribala. Les deux hommes n'ont jamais fait de politique et n'ont jamais participé à aucun soulèvement. cela ne les a pas empêchés d'être froidement exécutés par l'armée malienne pour la seule et unique raison qu'ils appartiennent à l'ethnie Touareg.
Près d'une dizaine de jours après l'intervention française au Mali, l'armée malienne, se sentant légitimée par une armée étrangère venue lui prêter main forte pour combattre les "terroristes", reprend ses crimes racistes à l'encontre des Touaregs. Rappelons que l'armée malienne, depuis la première rébellion de 1963, et après chaque négociation et accords, a toujours tenté de régler le "problème Touareg" par des massacres sur les populations civils.
La récurrence des massacres de civils à la suite de chaque rébellion avait d'ailleurs motivé les appels pressant d'un certain nombre d'observateurs avertis, y compris le secrétaire général des Nation Unies, Ban Ki moon, qui avaient insisté pour une résolution de la crise par le dialogue et la négociation, et en conditionnant toute intervention militaire par un respect des droits de l'Homme de la part de ce pays.
Quels que soient les intérêts économiques en jeu, la France a, au minimum, le devoir de respecter les résolutions du Conseil de Sécurité qui ont conditionné toute intervention militaires au Mali au respect, par ce pays, des droits de l'Homme. Et ce n'est hélas pas le cas. L'armée française a le devoir et l'obligation d'exercer un strict contrôle sur l'armée des putschistes de Bamako au risque de porter la lourde responsabilité des massacres qui sont déjà commis sur des populations civiles, comme l'a fait savoir Human Rights watch.
Source Toumast Press
aai/wbw/zp
SIWEL 191706 JAN 13
Près d'une dizaine de jours après l'intervention française au Mali, l'armée malienne, se sentant légitimée par une armée étrangère venue lui prêter main forte pour combattre les "terroristes", reprend ses crimes racistes à l'encontre des Touaregs. Rappelons que l'armée malienne, depuis la première rébellion de 1963, et après chaque négociation et accords, a toujours tenté de régler le "problème Touareg" par des massacres sur les populations civils.
La récurrence des massacres de civils à la suite de chaque rébellion avait d'ailleurs motivé les appels pressant d'un certain nombre d'observateurs avertis, y compris le secrétaire général des Nation Unies, Ban Ki moon, qui avaient insisté pour une résolution de la crise par le dialogue et la négociation, et en conditionnant toute intervention militaire par un respect des droits de l'Homme de la part de ce pays.
Quels que soient les intérêts économiques en jeu, la France a, au minimum, le devoir de respecter les résolutions du Conseil de Sécurité qui ont conditionné toute intervention militaires au Mali au respect, par ce pays, des droits de l'Homme. Et ce n'est hélas pas le cas. L'armée française a le devoir et l'obligation d'exercer un strict contrôle sur l'armée des putschistes de Bamako au risque de porter la lourde responsabilité des massacres qui sont déjà commis sur des populations civiles, comme l'a fait savoir Human Rights watch.
Source Toumast Press
aai/wbw/zp
SIWEL 191706 JAN 13
Vidéo des exactions de l'armée malienne sur des civils touaregs prise avec un portable au cours du mois d'octobre 2012.
Le site d'information Toumast press avait publié, en octobre 2012, une vidéo montrant les exactions commises par l'armée malienne sur des civils Touaregs. Nous la remettons à la disposition du public.
La vidéo, de mauvaise qualité, a été prise avec un téléphone portable mais l'on y voit clairement «une douzaine de civils Touareg, les pieds et les mains ligotées dans le dos », « une manière traditionnelle pour l'armée malienne de tuer les civils Touareg» précise le site d'information Toumast Press.
La vidéo, de mauvaise qualité, a été prise avec un téléphone portable mais l'on y voit clairement «une douzaine de civils Touareg, les pieds et les mains ligotées dans le dos », « une manière traditionnelle pour l'armée malienne de tuer les civils Touareg» précise le site d'information Toumast Press.