François Alfonsi, député européen du groupe Verts/ALE et président du Friendship Auro-Amazighe.(PH/DR)
En tant que Président du Friendship Euro-Amazigh, François Alfonsi organise des rencontres avec la communauté Amazighe. C’est dans ce cadre que le député européen organise cette table-ronde sur la question Amazigh en partenariat avec un député de l’Assemblée nationale, Paul Molac, député apparenté Union démocratique bretonne et membre de Régions et Peuples Solidaires, le Congrès mondial Amazigh et un représentant du MNLA, Moussa Ag Assarid. Divers acteurs et actrices du monde Amazighe sont conviés à l’évènement.
L'objectif assigné à cet événement est d'échanger avec les acteurs et actrices qui œuvrent en faveur de la concrétisation des droits des Amazighs. Cette rencontre qui sera principalement axée sur la question des Touaregs au Mali et les graves dangers qui les guettent avec la «reconquête du Nord», aura également pour objectif de faire le bilan des activités du Friendship en 2012 et de définir les actions à mener dans la cadre du Friendship en 2013.
La brulante actualité touarègue ne laisse pas indifférent le Friendships Europamazigh qui tente d’apporter une contribution juste et équitable au règlement du problème Touareg. Le communiqué de presse annonçant l’évènement affirme que «la France a pris seule l'initiative d'une opération militaire au Mali pour lutter contre le terrorisme et opérer une "reconquête totale du Mali"» mais qu’elle «demeure isolée et semble ne pouvoir s'appuyer que sur des forces armées maliennes qui apparaissent davantage comme une bande armée que comme une force militaire maîtrisée». Le communiqué s’inquiète des débordements «énormes», d’autant plus que «plusieurs cas d'exécutions sommaires ont été relevés par les ONG».
Le Friendship s’inquiète des «conséquences incalculables» si les «forces maliennes montent en première ligne dans le nord » et affirme que la France, qui «ne peut ignorer cette réalité», «sera tenue pour responsable si des crimes sont commis»
Le Friendship préconise de «s'appuyer sur les forces politiques et militaires» du MNLA qu’il qualifie comme «étant naturellement présentes dans l’Azawad» . Le MNLA qui a fait l’«offre à Paris», de «poursuivre les islamistes sur un terrain qu’ils connaissent parfaitement » demandent en contrepartie «une véritable autonomie pour le territoire». Le Friendship rajoute que «cette option» présente «les atouts qui manquent au "plan africain"» avant de conclure que cette stratégie est «la plus raisonnable tant pour gagner le conflit qui s’engage, que pour éviter un embrasement général dans toute la région».
zp,
SIWEL 251239 JAN 13
L'objectif assigné à cet événement est d'échanger avec les acteurs et actrices qui œuvrent en faveur de la concrétisation des droits des Amazighs. Cette rencontre qui sera principalement axée sur la question des Touaregs au Mali et les graves dangers qui les guettent avec la «reconquête du Nord», aura également pour objectif de faire le bilan des activités du Friendship en 2012 et de définir les actions à mener dans la cadre du Friendship en 2013.
La brulante actualité touarègue ne laisse pas indifférent le Friendships Europamazigh qui tente d’apporter une contribution juste et équitable au règlement du problème Touareg. Le communiqué de presse annonçant l’évènement affirme que «la France a pris seule l'initiative d'une opération militaire au Mali pour lutter contre le terrorisme et opérer une "reconquête totale du Mali"» mais qu’elle «demeure isolée et semble ne pouvoir s'appuyer que sur des forces armées maliennes qui apparaissent davantage comme une bande armée que comme une force militaire maîtrisée». Le communiqué s’inquiète des débordements «énormes», d’autant plus que «plusieurs cas d'exécutions sommaires ont été relevés par les ONG».
Le Friendship s’inquiète des «conséquences incalculables» si les «forces maliennes montent en première ligne dans le nord » et affirme que la France, qui «ne peut ignorer cette réalité», «sera tenue pour responsable si des crimes sont commis»
Le Friendship préconise de «s'appuyer sur les forces politiques et militaires» du MNLA qu’il qualifie comme «étant naturellement présentes dans l’Azawad» . Le MNLA qui a fait l’«offre à Paris», de «poursuivre les islamistes sur un terrain qu’ils connaissent parfaitement » demandent en contrepartie «une véritable autonomie pour le territoire». Le Friendship rajoute que «cette option» présente «les atouts qui manquent au "plan africain"» avant de conclure que cette stratégie est «la plus raisonnable tant pour gagner le conflit qui s’engage, que pour éviter un embrasement général dans toute la région».
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SIWEL 251239 JAN 13