Dioncounda Traoré, le président par intérim du Mali avec le capitaine putschiste Sanogo.(PH/DR/Archives)
M. Traoré a estimé que la création du MIA (Mouvement islamique de l'Azawad), issu d’une prétendue dissidence d’Ansar Dine n’est pas crédible. « Cette histoire de MIA ne correspond à rien du tout. C'est parce que la peur a changé de camp qu'aujourd'hui ils essayent d'échapper à leurs responsabilités » précise le président par intérim du Mali. Dioncounda Traoré a déclaré à RFI : « Le seul groupe avec lequel nous pouvons envisager des négociations c'est certainement le MLNA ». Cependant, il nuance de suite ce que Bamako considère comme une concession à la France en exigeant du MNLA qu’il renonce à ses «prétentions territoriales». La France avait en effet appelé mercredi Bamako au dialogue avec « les populations du nord du Mali », le jour-même où les troupes françaises entraient à Kidal seules sans aucun soldat malien.
Le MNLA qui semble miser sur la faisabilité de ses aspirations ne parle plus d’indépendance et demande « l'ouverture des négociations dans le cadre d'une Fédération malienne dans l'objectif de trouver une solution définitive au conflit qui oppose l'Azawad à l'Etat central du Mali » comme on peut le constater dans une mise au point publié sur le site officiel du mouvement touareg.
Avant-hier, les « députés maliens » avaient voté à l'unanimité la mise en place d'une « feuille de route » qui prévoit une « discussion avec certains groupes armés dans le cadre de la "réconciliation nationale" ». Cepandant, Dioncounda Traoré qui a déclaré toujours faire confiance au Burkina-faso pour faciliter et accompagner les négociations a estimé que le président burkinabé, Blaise Compaoré « se trompe quand il estime qu'il reste une partie saine chez Ansar Dine » allusion faite au MIA qui cherche à se rendre fréquentable en se déclarant dissident d’Ansar dine.
Il y a lieu de préciser que les actuels responsables de ce dernier né de la mouvance islamiste sont très exactement les mêmes que ceux qui dirigeaient le groupe islamo-terroriste Ansar Dine. Ces « dissidents » continuent à fréquenter assidument Alger qui avait presque réussit à faire d’Ansar Dine un interlocuteur fréquentable s’il n’avait pas eu l’étrange idée de sortir des limites de l’Azawad, donnant ainsi une occasion en or à la « reconquête du Nord ».
Aussi, après avoir activement participé à combatre le MNLA auprès du MUJAO et de l’AQMI, ces « dissidents » d’Ansar Dine cherchent maintenant à se greffer au MNLA pour se donner une légitimité et se présenter, à nouveaux, comme étant fréquentable. Pour se donner une image de « fréquentabilité », ces anciens chefs d’Ansar Dine ont été jusqu’à déclarer publiquement qu’ils étaient à Kidal « aux cotés du MNLA ».
Or, « pour couper court à toutes tentatives de déstabilisation », le MNLA a catégoriquement démenti les allégations du nouveau groupe islamiste en déclarant qu’il n’y avait aucune autre force à Kidal en dehors du MNLA et des troupes françaises et en précisant clairement « qu’il ne saurait y avoir une quelconque collaboration avec ce groupe et qu’il n’est absolument pas question de l’envisager », tant il est vrai que le MNLA a largement fait les frais de la sournoiserie d’Ansar Dine imposé, par l’Algérie notamment, comme étant incontournable dans la résolution de la crise malienne.
Au final, c’est bien Ansar Dine, au service d’intérêts étrangers à l’Azawad et aux touaregs, qui a ruiné le combat du MNLA et compromis l’avenir de tout un peuple. Dissidents ou non, le MNLA ne semble plus vouloir entendre parler de groupes islamistes, quand bien même ils seraient "Touaregs", "dissidents" ou "modérés".
zp,
SIWEL 311824 JAN 13
Le MNLA qui semble miser sur la faisabilité de ses aspirations ne parle plus d’indépendance et demande « l'ouverture des négociations dans le cadre d'une Fédération malienne dans l'objectif de trouver une solution définitive au conflit qui oppose l'Azawad à l'Etat central du Mali » comme on peut le constater dans une mise au point publié sur le site officiel du mouvement touareg.
Avant-hier, les « députés maliens » avaient voté à l'unanimité la mise en place d'une « feuille de route » qui prévoit une « discussion avec certains groupes armés dans le cadre de la "réconciliation nationale" ». Cepandant, Dioncounda Traoré qui a déclaré toujours faire confiance au Burkina-faso pour faciliter et accompagner les négociations a estimé que le président burkinabé, Blaise Compaoré « se trompe quand il estime qu'il reste une partie saine chez Ansar Dine » allusion faite au MIA qui cherche à se rendre fréquentable en se déclarant dissident d’Ansar dine.
Il y a lieu de préciser que les actuels responsables de ce dernier né de la mouvance islamiste sont très exactement les mêmes que ceux qui dirigeaient le groupe islamo-terroriste Ansar Dine. Ces « dissidents » continuent à fréquenter assidument Alger qui avait presque réussit à faire d’Ansar Dine un interlocuteur fréquentable s’il n’avait pas eu l’étrange idée de sortir des limites de l’Azawad, donnant ainsi une occasion en or à la « reconquête du Nord ».
Aussi, après avoir activement participé à combatre le MNLA auprès du MUJAO et de l’AQMI, ces « dissidents » d’Ansar Dine cherchent maintenant à se greffer au MNLA pour se donner une légitimité et se présenter, à nouveaux, comme étant fréquentable. Pour se donner une image de « fréquentabilité », ces anciens chefs d’Ansar Dine ont été jusqu’à déclarer publiquement qu’ils étaient à Kidal « aux cotés du MNLA ».
Or, « pour couper court à toutes tentatives de déstabilisation », le MNLA a catégoriquement démenti les allégations du nouveau groupe islamiste en déclarant qu’il n’y avait aucune autre force à Kidal en dehors du MNLA et des troupes françaises et en précisant clairement « qu’il ne saurait y avoir une quelconque collaboration avec ce groupe et qu’il n’est absolument pas question de l’envisager », tant il est vrai que le MNLA a largement fait les frais de la sournoiserie d’Ansar Dine imposé, par l’Algérie notamment, comme étant incontournable dans la résolution de la crise malienne.
Au final, c’est bien Ansar Dine, au service d’intérêts étrangers à l’Azawad et aux touaregs, qui a ruiné le combat du MNLA et compromis l’avenir de tout un peuple. Dissidents ou non, le MNLA ne semble plus vouloir entendre parler de groupes islamistes, quand bien même ils seraient "Touaregs", "dissidents" ou "modérés".
zp,
SIWEL 311824 JAN 13