Le chef terroriste Iyad Ag Ghaly, reprend du service après 18 mois de « repos », bien mérités pour services rendus contre la révolution du MNLA (PH/DR)
Après avoir réussi à éjecter la CEDEAO et le Burkina des négociations entre les azawadiens et les maliens, l’Algérie a pris en main et organisé les pourparlers entre l’Etat malien et les « groupes armés », terminologie pratique et largement utilisée pour noyer le MNLA et diminuer sa voix, le MNLA étant l’unique acteur de la crise qui se bat pour l’existence de son peuple. Au vu des moyens de pression sécuritaires de l’Algérie dans le Sahel, et dont c’est toujours le MNLA qui en fait les frais, ce dernier ayant été dès le départ pris pour cible par Ansar Dine, le Mujao et l’Aqmi, le MNLA n’a pas eu d’autres choix que d’adopter la feuille de route algérienne avec le HCUA et le MAA, dont on sait que tous deux ne sont que des habiles recyclages des groupes terroristes Ansar Dine et Mujao, et dont il convient également de rappeler qu'ils ont été imposé au MLNA par l'ensemble de la "communauté internationale"
Voilà donc l’Algérie qui revient au devant de la scène du drame de l’Azawad et avec elle, comme il fallait s’y attendre, c’est aussi le grand retour du chef terroriste Iyad Ag Ghaly dont on sait depuis longtemps que son mouvement Ansar Dine est une création algérienne.
Effectivement, le chef terroriste Iyad Ag Ghaly , réapparaît après 18 mois de « repos », bien mérités pour services rendus contre la révolution du MNLA. Il réapparaît à un moment pour le moins « opportun ». C'est en pleine médiation algérienne que le chef d’Ansar Dine reprend du service et diffuse une vidéo sur le réseau djihadiste d’Al-Andalus, qui est le réseau officiel d'Al-Qaida, en appelant à « faire face à l’agression de la France » (Sic !)… la France avec laquelle, monnayant une belle petite rançon, il avait tout de même négocié la libération des 4 otages français….
Posant devant une tenture ocre sur laquelle repose le drapeau noir des djihadistes d’un côté, et une arme de l’autre, Iyad Ag Ghaly appelle «tout le peuple musulman dont l'honneur a été bafoué par les Français et leurs alliés, à faire face ensemble à l'agression des croisés contre l'Azawad». Il rappelle également que son groupe «n'a pas abandonné son but suprême: l'instauration de la loi de Dieu sur tout le territoire », c'est-à-dire sur l’ensemble du territoire malien également…la question n’est donc pas l’Azawad mais bel et bien l’application de la Charia sur ce que les djihadistes considèrent comme un territoire islamique, comprenant non seulement l’Azawad, mais aussi le Mali et toute la sous-région du Sahel, en attendant de soumettre définitivement l'Afrique du Nord et le monde entier au final.
Iayd Ag Ghaly présente sa vidéo comme une réponse à «la campagne de désinformation menée par les médias occidentaux pour discréditer son groupe Ansar Dine», dont il ne faut pas oublier que, depuis l’Opération Serval, ce groupe s’est transformé (avec la bénédiction de Paris) en MIA puis en HUCA, c'est-à-dire celui-là-même qui est à la table des négociations à Alger et celui-là-même dont deux députés du « Nord Mali » ont été « élus » sur les listes du parti présidentiel malien, le RPM, et tout cela avec l’aval de Paris …
Le moins que l’on puisse dire est que Iyad Ag Ghaly n’est pas reconnaissant, d’autant plus qu’à aucun moment il n’a pas empêché de circuler librement, sous le nez des soldats de Serval comme ceux de l’ONU ( Minusma), déployés dans l’Azawad à la suite de l’agression menée par les troupes d’Ansar Dine contre la ville malienne de Konna…c’est dire !
Toujours est-il que ces menaces et appels au « Djihad contre les croisés » coïncident curieusement avec la reprise en main des négociations par Alger en juin et juillet dernier et juste avant un nouveau « round » le 17 Août, toujours à Alger. Sauf que cette, il sera difficile pour Alger d’imposer directement Iyad Ag Ghaly à la table des négociations, ce dernier étant «symboliquement» recherché par Interpol, ce qui ne l’a pourtant pas empêché de négocier la libération des 4 otages français, de circuler librement entre l’Algérie et l’Azawad et d’obtenir «l’élection» de deux de ses lieutenants au parlement malien.
Alors pourquoi Iyad Ag Ghaly, appelle maintenant à « l’unité des musulmans contre l’occupant», c'est-à-dire la France, et met en garde « les musulmans qui aident la France » tout en rappelant que son groupe est « toujours présent » et est en mesure « d’infliger des pertes à l’ennemi ? »
Citant un membre des services de renseignement algériens et l’ancien bras droit d'Iyad Ag Ghali, aujourd'hui porte-parole du HCUA (Haut Conseil pour l'Unité de l'Azawad), le Figaro écrit dans son édition d’hier : «Alors qu'il était très proche des Algériens, qu'il n'a revendiqué aucune attaque contre la France et ses alliés pendant l'opération “Serval”, se démarquant ainsi des autres djihadistes, il a très mal vécu d'avoir aussi été écarté des réunions informelles qu'Alger organisait avec les autres groupes armés du Mali du Nord», commente un membre des services de renseignements algériens. «Tout laisse penser que c'est ce qui l'a incité à passer une nouvelle alliance avec Aqmi» poursuit-il. »
Quant à « Mohammed Ag Aharib, ex-bras droit d'Iyad Ag Ghali aujourd'hui porte-parole du Haut Conseil pour l'Unité de l'Azawad, il estime pour sa part que «quelle que soit l'issue des négociations, il faudra compter avec lui car sa légitimité aux yeux de la population de l'Azawad est intacte.» et quand on sait que la voix du HCUA est la voix de l’Algérie, il suffit de faire une simple opération de transitivité pour comprendre à quoi rime le come-back d’Iyad Ag Ghaly…
np,
SIWEL 081940 AOU 14
NB :Dans notre édition du 27 juin 2014, Siwel s’interrogeait sur le probable retour du terroriste Iyad Ag Ghaly, après que ce dernier ait été vu circuler librement, passant du territoire algérien, pas loin de Tinzaouatène, à l’Adrar des Ifoghas, jusque dans la ville même de Kidal, sans qu’aucune des unités dites de lutte contre le terrorisme ne cherche à capturer ce terroriste recherché par Interpol. Voir l’article en suivant le lien ci-dessous.
Voilà donc l’Algérie qui revient au devant de la scène du drame de l’Azawad et avec elle, comme il fallait s’y attendre, c’est aussi le grand retour du chef terroriste Iyad Ag Ghaly dont on sait depuis longtemps que son mouvement Ansar Dine est une création algérienne.
Effectivement, le chef terroriste Iyad Ag Ghaly , réapparaît après 18 mois de « repos », bien mérités pour services rendus contre la révolution du MNLA. Il réapparaît à un moment pour le moins « opportun ». C'est en pleine médiation algérienne que le chef d’Ansar Dine reprend du service et diffuse une vidéo sur le réseau djihadiste d’Al-Andalus, qui est le réseau officiel d'Al-Qaida, en appelant à « faire face à l’agression de la France » (Sic !)… la France avec laquelle, monnayant une belle petite rançon, il avait tout de même négocié la libération des 4 otages français….
Posant devant une tenture ocre sur laquelle repose le drapeau noir des djihadistes d’un côté, et une arme de l’autre, Iyad Ag Ghaly appelle «tout le peuple musulman dont l'honneur a été bafoué par les Français et leurs alliés, à faire face ensemble à l'agression des croisés contre l'Azawad». Il rappelle également que son groupe «n'a pas abandonné son but suprême: l'instauration de la loi de Dieu sur tout le territoire », c'est-à-dire sur l’ensemble du territoire malien également…la question n’est donc pas l’Azawad mais bel et bien l’application de la Charia sur ce que les djihadistes considèrent comme un territoire islamique, comprenant non seulement l’Azawad, mais aussi le Mali et toute la sous-région du Sahel, en attendant de soumettre définitivement l'Afrique du Nord et le monde entier au final.
Iayd Ag Ghaly présente sa vidéo comme une réponse à «la campagne de désinformation menée par les médias occidentaux pour discréditer son groupe Ansar Dine», dont il ne faut pas oublier que, depuis l’Opération Serval, ce groupe s’est transformé (avec la bénédiction de Paris) en MIA puis en HUCA, c'est-à-dire celui-là-même qui est à la table des négociations à Alger et celui-là-même dont deux députés du « Nord Mali » ont été « élus » sur les listes du parti présidentiel malien, le RPM, et tout cela avec l’aval de Paris …
Le moins que l’on puisse dire est que Iyad Ag Ghaly n’est pas reconnaissant, d’autant plus qu’à aucun moment il n’a pas empêché de circuler librement, sous le nez des soldats de Serval comme ceux de l’ONU ( Minusma), déployés dans l’Azawad à la suite de l’agression menée par les troupes d’Ansar Dine contre la ville malienne de Konna…c’est dire !
Toujours est-il que ces menaces et appels au « Djihad contre les croisés » coïncident curieusement avec la reprise en main des négociations par Alger en juin et juillet dernier et juste avant un nouveau « round » le 17 Août, toujours à Alger. Sauf que cette, il sera difficile pour Alger d’imposer directement Iyad Ag Ghaly à la table des négociations, ce dernier étant «symboliquement» recherché par Interpol, ce qui ne l’a pourtant pas empêché de négocier la libération des 4 otages français, de circuler librement entre l’Algérie et l’Azawad et d’obtenir «l’élection» de deux de ses lieutenants au parlement malien.
Alors pourquoi Iyad Ag Ghaly, appelle maintenant à « l’unité des musulmans contre l’occupant», c'est-à-dire la France, et met en garde « les musulmans qui aident la France » tout en rappelant que son groupe est « toujours présent » et est en mesure « d’infliger des pertes à l’ennemi ? »
Citant un membre des services de renseignement algériens et l’ancien bras droit d'Iyad Ag Ghali, aujourd'hui porte-parole du HCUA (Haut Conseil pour l'Unité de l'Azawad), le Figaro écrit dans son édition d’hier : «Alors qu'il était très proche des Algériens, qu'il n'a revendiqué aucune attaque contre la France et ses alliés pendant l'opération “Serval”, se démarquant ainsi des autres djihadistes, il a très mal vécu d'avoir aussi été écarté des réunions informelles qu'Alger organisait avec les autres groupes armés du Mali du Nord», commente un membre des services de renseignements algériens. «Tout laisse penser que c'est ce qui l'a incité à passer une nouvelle alliance avec Aqmi» poursuit-il. »
Quant à « Mohammed Ag Aharib, ex-bras droit d'Iyad Ag Ghali aujourd'hui porte-parole du Haut Conseil pour l'Unité de l'Azawad, il estime pour sa part que «quelle que soit l'issue des négociations, il faudra compter avec lui car sa légitimité aux yeux de la population de l'Azawad est intacte.» et quand on sait que la voix du HCUA est la voix de l’Algérie, il suffit de faire une simple opération de transitivité pour comprendre à quoi rime le come-back d’Iyad Ag Ghaly…
np,
SIWEL 081940 AOU 14
NB :Dans notre édition du 27 juin 2014, Siwel s’interrogeait sur le probable retour du terroriste Iyad Ag Ghaly, après que ce dernier ait été vu circuler librement, passant du territoire algérien, pas loin de Tinzaouatène, à l’Adrar des Ifoghas, jusque dans la ville même de Kidal, sans qu’aucune des unités dites de lutte contre le terrorisme ne cherche à capturer ce terroriste recherché par Interpol. Voir l’article en suivant le lien ci-dessous.