Boussad Becha, responsable à l'organique, et d'autres militants viennent tout juste d'être relâchés (à 15h) après avoir subi insultes, menaces et passages à tabac au moment de leur arrestations vers 9h du matin. Ils attendent en ce moment près du commissariat de Tizi-Ouzou que d'autres camardes soient relâchés.
Les militants, si tôt relâchés, tentent de rejoindre malgré tout le congrès, cherchant des taxis ou des fourgons acceptant de les conduire à Souamaa; ce qui ne semble pas être une tâche facile puisque les conducteurs des véhicules, particulier, taxis ou fourgons, subissent des retraits de papiers s'ils sont pris à transporter des militants du MAK.
Malgré la fièvre qui s'est emparée des services répressifs algériens, les militants du MAK tiennent tranquillement leur congrès à Souamaa sous l'Anaya, protection villageoise sacrée et inviolable, de la confédération des At Zellal.
Mohamed Boukhtouche, un apparatchik du pouvoir colonial algérien n'a rien pu faire pour obéir à ses maitres. Il n'a pas réussi à convaincre les comités de villages de chasser les militants et s'est soigneusement abstenu de briser l'Anaya des comité de villages qui ont catégoriquement refusé de chasser les congressistes de leur commune, déclarant qu'ils n'avaient aucune raison de le faire car ils n'avaient aucun problème avec le MAK.
En revanche, si le maire avait fait intervenir ses maitres pour faire chasser de force les congressistes, c'est lui qui aurait eu un problème avec les citoyens de la commune. L'Anaya kabyle ne se transgresse pas impunément.
cdb,zp
SIWEL 261501 FEV 16
Les militants, si tôt relâchés, tentent de rejoindre malgré tout le congrès, cherchant des taxis ou des fourgons acceptant de les conduire à Souamaa; ce qui ne semble pas être une tâche facile puisque les conducteurs des véhicules, particulier, taxis ou fourgons, subissent des retraits de papiers s'ils sont pris à transporter des militants du MAK.
Malgré la fièvre qui s'est emparée des services répressifs algériens, les militants du MAK tiennent tranquillement leur congrès à Souamaa sous l'Anaya, protection villageoise sacrée et inviolable, de la confédération des At Zellal.
Mohamed Boukhtouche, un apparatchik du pouvoir colonial algérien n'a rien pu faire pour obéir à ses maitres. Il n'a pas réussi à convaincre les comités de villages de chasser les militants et s'est soigneusement abstenu de briser l'Anaya des comité de villages qui ont catégoriquement refusé de chasser les congressistes de leur commune, déclarant qu'ils n'avaient aucune raison de le faire car ils n'avaient aucun problème avec le MAK.
En revanche, si le maire avait fait intervenir ses maitres pour faire chasser de force les congressistes, c'est lui qui aurait eu un problème avec les citoyens de la commune. L'Anaya kabyle ne se transgresse pas impunément.
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SIWEL 261501 FEV 16