Forces de répression en Kabylie: tirs de sommation et jets de pierre. PH/DR
La situation s’envenime en Kabylie maritime suite à la destruction de la brigade de gendarmerie de Mizrana par la population locale. Ces derniers, à l'instar de toute la Kabylie, accusent les forces armées (Armée, Police et Gendarmerie) de n’être déployées en Kabylie que pour «mater les kabyles», «attenter à l’honneur des jeunes filles» et « mettre le feu aux forêts de Kabylie»: « voilà les seuls résultats visibles de leur présence en Kabylie» témoigne un manifestant.
Nous rapportions, hier soir, que de violents affrontements avaient éclaté à Mizrana après l’arrivée des forces de répression algériennes (CNS). Les affrontements se sont soldés par quatre blessés parmi les manifestants. Nous avons appris, depuis, que les blessés s’étaient élevés au nombre de cinq qu’il y avait eu deux arrestations. Les CNS avaient copieusement fait usage de leur matraque, de leur gaz lacrymogène, et même de tirs de sommation, sans pour autant réussir à disperser la foule qui demeure intransigeante quant à son refus de voir la gendarmerie s’installer à nouveau en Kabylie.
Vers 20h, les 2 jeunes manifestants arrêtés avaient été embarqués sans ménagement par les CNS et transférés au commissariat de Makouda, localité limitrophe à Mizrana, pensant probablement échapper à la population de Mizrana qui aurait immanquablement exigé la libération immédiate de leurs compatriotes.
Mais, sitôt le convoi arrivé à Makouda, les habitants de cette localité, ayant pris connaissance que 2 manifestants de Mizrana avaient été ramenés pour être détenus chez eux ; ils ont tout de suite investi le commissariat et l’on assiégé jusqu’à 2 heures du matin, heure à laquelle les 2 manifestants ont été finalement libérés par crainte que la population ne mette à exécution ses menaces. En effet, les citoyens de Makouda avaient exigé la libération immédiate des manifestants sous peine de faire subir au commissariat le même sort que celui de la gendarmerie de Mizrana.
Durant la nuit, plusieurs camions de CNS avaient été déployés dans la région et à la caserne des Iflissen, il a été observé une arrivée de renforts de la gendarmerie. Ce redéploiement de la gendarmerie n’augure rien de bon pour la Kabylie dont les rapports avec les représentants de la « sécurité nationale » sont gravement entachés par le Printemps noir, d’autant que toute cette masse sécuritaire ne semble pas gêner les terroristes qui opèrent en toute quiétude et sous le nez des militaires.
La Kabylie subit bavures et provocations militaires, intimidations, agressions, trafic de drogue, prostitution, feux de forêts criminels, faux barrages islamistes avec prêches incendiaires, racket…le tout avec un déploiement « sécuritaire » nulle part égalé dans toute l’Algérie… « Mais que cherche donc le pouvoir d’Alger ? » nous confie un habitant de Mizrana
zp/aai
Siwel 181107 SEP12
Nous rapportions, hier soir, que de violents affrontements avaient éclaté à Mizrana après l’arrivée des forces de répression algériennes (CNS). Les affrontements se sont soldés par quatre blessés parmi les manifestants. Nous avons appris, depuis, que les blessés s’étaient élevés au nombre de cinq qu’il y avait eu deux arrestations. Les CNS avaient copieusement fait usage de leur matraque, de leur gaz lacrymogène, et même de tirs de sommation, sans pour autant réussir à disperser la foule qui demeure intransigeante quant à son refus de voir la gendarmerie s’installer à nouveau en Kabylie.
Vers 20h, les 2 jeunes manifestants arrêtés avaient été embarqués sans ménagement par les CNS et transférés au commissariat de Makouda, localité limitrophe à Mizrana, pensant probablement échapper à la population de Mizrana qui aurait immanquablement exigé la libération immédiate de leurs compatriotes.
Mais, sitôt le convoi arrivé à Makouda, les habitants de cette localité, ayant pris connaissance que 2 manifestants de Mizrana avaient été ramenés pour être détenus chez eux ; ils ont tout de suite investi le commissariat et l’on assiégé jusqu’à 2 heures du matin, heure à laquelle les 2 manifestants ont été finalement libérés par crainte que la population ne mette à exécution ses menaces. En effet, les citoyens de Makouda avaient exigé la libération immédiate des manifestants sous peine de faire subir au commissariat le même sort que celui de la gendarmerie de Mizrana.
Durant la nuit, plusieurs camions de CNS avaient été déployés dans la région et à la caserne des Iflissen, il a été observé une arrivée de renforts de la gendarmerie. Ce redéploiement de la gendarmerie n’augure rien de bon pour la Kabylie dont les rapports avec les représentants de la « sécurité nationale » sont gravement entachés par le Printemps noir, d’autant que toute cette masse sécuritaire ne semble pas gêner les terroristes qui opèrent en toute quiétude et sous le nez des militaires.
La Kabylie subit bavures et provocations militaires, intimidations, agressions, trafic de drogue, prostitution, feux de forêts criminels, faux barrages islamistes avec prêches incendiaires, racket…le tout avec un déploiement « sécuritaire » nulle part égalé dans toute l’Algérie… « Mais que cherche donc le pouvoir d’Alger ? » nous confie un habitant de Mizrana
zp/aai
Siwel 181107 SEP12