Mouvement pour l'Autonomie du Mzab
Ban Ki-moon a parlé en Tamazight mais n’a rien dit sur les Amazighs victimes de la répression en Algérie
Avant sa visite en Algérie, plusieurs organisations amazighes l’ont saisi par voie de courrier afin de l’interpeller sur les pratiques racistes exercées par les autorités algériennes contre les Amazighs en général et les détenus des droits de l’Homme à Ghardaia en particulier.
Une semaine auparavant, la famille du Dr Kameleddine Fekhar s’est adressée aux journalistes dans une conférence de presse organisée au siège des syndicats à Alger dans le but de sensibiliser l’opinion algérienne et internationale sur les souffrances qu’endure leur fils qui venait d’entamer sa 3ème grève de la faim depuis son arrestation arbitraire le 09 juillet 2015 avec ses compagnons militants Amazighs par les services répressifs algériens aux environs de 20h alors qu’ils priaient. Des accusations gravissimes ont été fabriquées de toutes pièces à leur encontre pouvant aller jusqu’à l’emprisonnement à vie.
La famille du Dr Fekhar a lancé un appel de détresse au Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies afin d’intervenir auprès du pouvoir algérien pour procéder à la libération des détenus et mettre fin à leurs souffrances qui ont été dénoncées et condamnées par plusieurs ONG des droits de l’Homme dans leurs rapports de 2016 à l’instar de Human Rights Watch et Amnesty International.
Après une semaine de grève de la faim observée par Sofghalem Kacem et le Dr Fekhar, l’état de santé de ce dernier s’est détérioré de manière grave au point qu’il n’a pas assez de force pour bouger sans oublier qu’il souffre d’une hépatite et le pire vient du fait qu’il soit privé de soins par l'administration pénitentiaire de Ghardaia.
La visite de Ban Ki-Moon en Algérie n’a rien apporté de nouveau et n’a pas été à la hauteur des aspirations et des espoirs de la famille du Dr Kameleddine Fekhar. Bien au contraire, au lieu de condamner les violations des droits de l’Homme commises par l’Etat algérien, l’ONU a salué dans un communiqué diffusé sur son site l’accueil chaleureux réservé au Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies par les autorités algériennes.
Nous renouvelons notre appel pour les organisations des droits de l'homme et humanitaire, la Croix-Rouge internationale, l'Organisation mondiale de la Santé, l'Organisation « Avocats sans frontières », l’organisation « journalistes sans frontières » afin de condamner et faire pression sur le pouvoir algérien pour libérer le Dr Kameleddine Fekhar , médecin de formation, défenseur des droits de l’Homme des droits du peuple du Mzab. Il a mené un combat politique et pacifique en intervenant sur plusieurs sites, journaux, télévisions et radios étrangères afin de mettre à nu le régime infâme d’Alger et le racisme qu’il pratique à l’encontre des Amazighs du Mzab.
Maroc, le 13 mars 2016
Le porte-parole officiel du Mouvement pour l'Autonomie du Mzab
Khodir Sekkouti
Ban Ki-moon a parlé en Tamazight mais n’a rien dit sur les Amazighs victimes de la répression en Algérie
Avant sa visite en Algérie, plusieurs organisations amazighes l’ont saisi par voie de courrier afin de l’interpeller sur les pratiques racistes exercées par les autorités algériennes contre les Amazighs en général et les détenus des droits de l’Homme à Ghardaia en particulier.
Une semaine auparavant, la famille du Dr Kameleddine Fekhar s’est adressée aux journalistes dans une conférence de presse organisée au siège des syndicats à Alger dans le but de sensibiliser l’opinion algérienne et internationale sur les souffrances qu’endure leur fils qui venait d’entamer sa 3ème grève de la faim depuis son arrestation arbitraire le 09 juillet 2015 avec ses compagnons militants Amazighs par les services répressifs algériens aux environs de 20h alors qu’ils priaient. Des accusations gravissimes ont été fabriquées de toutes pièces à leur encontre pouvant aller jusqu’à l’emprisonnement à vie.
La famille du Dr Fekhar a lancé un appel de détresse au Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies afin d’intervenir auprès du pouvoir algérien pour procéder à la libération des détenus et mettre fin à leurs souffrances qui ont été dénoncées et condamnées par plusieurs ONG des droits de l’Homme dans leurs rapports de 2016 à l’instar de Human Rights Watch et Amnesty International.
Après une semaine de grève de la faim observée par Sofghalem Kacem et le Dr Fekhar, l’état de santé de ce dernier s’est détérioré de manière grave au point qu’il n’a pas assez de force pour bouger sans oublier qu’il souffre d’une hépatite et le pire vient du fait qu’il soit privé de soins par l'administration pénitentiaire de Ghardaia.
La visite de Ban Ki-Moon en Algérie n’a rien apporté de nouveau et n’a pas été à la hauteur des aspirations et des espoirs de la famille du Dr Kameleddine Fekhar. Bien au contraire, au lieu de condamner les violations des droits de l’Homme commises par l’Etat algérien, l’ONU a salué dans un communiqué diffusé sur son site l’accueil chaleureux réservé au Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies par les autorités algériennes.
Nous renouvelons notre appel pour les organisations des droits de l'homme et humanitaire, la Croix-Rouge internationale, l'Organisation mondiale de la Santé, l'Organisation « Avocats sans frontières », l’organisation « journalistes sans frontières » afin de condamner et faire pression sur le pouvoir algérien pour libérer le Dr Kameleddine Fekhar , médecin de formation, défenseur des droits de l’Homme des droits du peuple du Mzab. Il a mené un combat politique et pacifique en intervenant sur plusieurs sites, journaux, télévisions et radios étrangères afin de mettre à nu le régime infâme d’Alger et le racisme qu’il pratique à l’encontre des Amazighs du Mzab.
Maroc, le 13 mars 2016
Le porte-parole officiel du Mouvement pour l'Autonomie du Mzab
Khodir Sekkouti