Le président du MAK lors de l'inauguration de la statue de Jean Amrouche à Ighil Ali le 16 avril 2012.(PH/ CBD - SIWEL)
Dans une déclaration, dont Siwel détient une copie, le MAK, fidèle à son discours franc et sans détour, a critiqué l’intervention militaire française. Il a estimé que sous couvert « d’endiguer les groupes terroristes », la France ne cache pas, pour autant, ses objectifs d’une « reconquête totale de l’Azawad» au profit des autorités de Bamako, ceux-là même, à l’ombre desquelles, justement « prospèrent depuis plus de dix ans » les djihadistes mais uniquement « au détriment du peuple Touareg ».
Selon le MAK, derrière cette intervention, il n’y a ni Droit de l’Homme, ni lutte contre les terroristes. Il n’y a rien d’autre que les préoccupations économiques de la France qui ne songe qu’à « préserver des intérêts économiques bien précis ». Le Mouvement kabyle décrit sans complaisance, une France qui « sous son masque bien ajusté de pays des Droits de l'homme, demeure plus que jamais une puissance coloniale ». D’autre part, dans la déclaration de son Comité exécutif, le MAK, dénonce la duplicité de « l’Algérie qui, officiellement, s’oppose à cette intervention [au mali. NDLR] mais autorise en même temps la France à survoler son espace aérien pour aller bombarder les "terroristes" » et ce, « en violation de la législation algérienne qui stipule un délai préalable de 21 jours pour toute demande de survol du territoire par les forces d’un pays étranger »
Le MAK estime qu’il y a un lien directe entre la guerre enclenchée au Mali et cette incroyable prise d’otage à In Amenas qui, comme par hasard, vient à point pour justifier une « guerre menée, en apparence au "terrorisme" alors qu'en réalité l'enjeu est de restaurer l'intégrité territoriale du Mali et maintenir le régime fantoche de Bamako au détriment des Touaregs ». La déclaration rappelle au passage que « les appendices de l'Aqmi : le Mujao et Ansar Dine ont été reçus plus d'une fois à Alger à titre...d'interlocuteurs », tandis que la politique sécuritaire internationale, qui semble être, pour le moins, incohérente, « combat l'islamisme dans une région pour le soutenir dans une autre » en faisant référence au soutien accordé aux islamistes de la révolution égyptienne et aux islamistes de Syrie qui composent majoritairement les « rebelles » syriens.
Pendant que les partis algériens parlent au mieux de la faillite de la politique sécuritaire durant la prise d'otage à In Amenas, le MAK va plus loin et dénonce sans détours, la complicité, voire la participation des service algériens. « Un site stratégique, d'une telle importance, n'a pu être occupé sans complicité. » peut-on lire dans la déclaration de l’Exécutif autonomiste. Le MAK estime suspect que, l’Algérie officielle « soupçonnée d'accointance avec l'islamisme (…) devienne subitement hostile à toute négociation avec les terroristes » et s’étonne que « des sites stratégiques inaccessibles et ultrasécurisés devienne de « véritable passoire au point de permettre à un groupe de terroristes non seulement de s'en approcher, ce qui est déjà un exploit, mais carrément de l'occuper », alors que « la population civile est surveillée dans ses moindres faits et gestes ». Le Mouvement autonomiste estime qu’«une action de cette envergure ne peut en aucun cas se faire sans une complicité aux plus hauts sommets de l'Etat » et conclut qu’il n’y a « Nul doute qu'une implacable guerre des clans se joue », « une guerre que le silence de Bouteflika ne fait que confirmer » souligne le communiqué.
Le MAK a estimé que la France, dont ce sont les intérêts économiques qui sont en jeux dans la région, a assuré « le protectorat diplomatique » de l’Algérie officielle. En couvrant le cafouillage médiatique et la flagrante défaillance de l’Etat algérien dans la gestion politique et sécuritaire de cette prise d’otage. La France a , à travers son président, et ses ministres de l’intérieur et des affaires étrangères, assuré, en lieu et place de la pseudo Algérie indépendante, la communication de la « bonne gestion » des services de sécurités algériens au cours de cette prise d’otage, alors que la quasi-totalité des chancelleries ont, au mieux, exprimé leur incompréhension.
zp,
SIWEL 221551 JAN 13
NB: En pièce-joint la déclaration du Comité exécutif du Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie
Selon le MAK, derrière cette intervention, il n’y a ni Droit de l’Homme, ni lutte contre les terroristes. Il n’y a rien d’autre que les préoccupations économiques de la France qui ne songe qu’à « préserver des intérêts économiques bien précis ». Le Mouvement kabyle décrit sans complaisance, une France qui « sous son masque bien ajusté de pays des Droits de l'homme, demeure plus que jamais une puissance coloniale ». D’autre part, dans la déclaration de son Comité exécutif, le MAK, dénonce la duplicité de « l’Algérie qui, officiellement, s’oppose à cette intervention [au mali. NDLR] mais autorise en même temps la France à survoler son espace aérien pour aller bombarder les "terroristes" » et ce, « en violation de la législation algérienne qui stipule un délai préalable de 21 jours pour toute demande de survol du territoire par les forces d’un pays étranger »
Le MAK estime qu’il y a un lien directe entre la guerre enclenchée au Mali et cette incroyable prise d’otage à In Amenas qui, comme par hasard, vient à point pour justifier une « guerre menée, en apparence au "terrorisme" alors qu'en réalité l'enjeu est de restaurer l'intégrité territoriale du Mali et maintenir le régime fantoche de Bamako au détriment des Touaregs ». La déclaration rappelle au passage que « les appendices de l'Aqmi : le Mujao et Ansar Dine ont été reçus plus d'une fois à Alger à titre...d'interlocuteurs », tandis que la politique sécuritaire internationale, qui semble être, pour le moins, incohérente, « combat l'islamisme dans une région pour le soutenir dans une autre » en faisant référence au soutien accordé aux islamistes de la révolution égyptienne et aux islamistes de Syrie qui composent majoritairement les « rebelles » syriens.
Pendant que les partis algériens parlent au mieux de la faillite de la politique sécuritaire durant la prise d'otage à In Amenas, le MAK va plus loin et dénonce sans détours, la complicité, voire la participation des service algériens. « Un site stratégique, d'une telle importance, n'a pu être occupé sans complicité. » peut-on lire dans la déclaration de l’Exécutif autonomiste. Le MAK estime suspect que, l’Algérie officielle « soupçonnée d'accointance avec l'islamisme (…) devienne subitement hostile à toute négociation avec les terroristes » et s’étonne que « des sites stratégiques inaccessibles et ultrasécurisés devienne de « véritable passoire au point de permettre à un groupe de terroristes non seulement de s'en approcher, ce qui est déjà un exploit, mais carrément de l'occuper », alors que « la population civile est surveillée dans ses moindres faits et gestes ». Le Mouvement autonomiste estime qu’«une action de cette envergure ne peut en aucun cas se faire sans une complicité aux plus hauts sommets de l'Etat » et conclut qu’il n’y a « Nul doute qu'une implacable guerre des clans se joue », « une guerre que le silence de Bouteflika ne fait que confirmer » souligne le communiqué.
Le MAK a estimé que la France, dont ce sont les intérêts économiques qui sont en jeux dans la région, a assuré « le protectorat diplomatique » de l’Algérie officielle. En couvrant le cafouillage médiatique et la flagrante défaillance de l’Etat algérien dans la gestion politique et sécuritaire de cette prise d’otage. La France a , à travers son président, et ses ministres de l’intérieur et des affaires étrangères, assuré, en lieu et place de la pseudo Algérie indépendante, la communication de la « bonne gestion » des services de sécurités algériens au cours de cette prise d’otage, alors que la quasi-totalité des chancelleries ont, au mieux, exprimé leur incompréhension.
zp,
SIWEL 221551 JAN 13
NB: En pièce-joint la déclaration du Comité exécutif du Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie