Ne mâchant pas ses mots quant il s’agit d’évoquer la nature du pouvoir algérien, le MAK considère que « dans les hautes sphères du pouvoir algérien, les clans de la rapine se font une guerre sans merci pour la succession du moribond Bouteflika ». Pour preuve, le MAK rappel que l’Algérie vit sans gouvernement depuis plus d’un mois. « Le retard mis à former un nouveau gouvernement après la mascarade électorale du 10 mai, en est une preuve, s’il en faut une, plus que flagrante. Cette situation met l’Algérie en stand by politique et économique. Mais, parce qu’intimement liés, les deux seuls secteurs qui demeurent actifs sont la corruption et la répression avec son indissociable crédo : l’anti-kabylisme ».
Evoquant la situation dans la région, le communiqué signé par le président Bouaziz Ait Chebib précise que, l’affrontement entre les citoyens et les « agents de l'ordre public », dans la région des At Wagennun, « a été déclenché par le refus d’un citoyen de céder au chantage et au racket des forces de police qui tentaient de lui soutirer de l’argent pour le laisser passer avec un chargement de sable extrait du Sébaou ». Il ajoute que cette activité est « bien sûr illégale » mais, « tolérée pour les petits contrevenants à condition de graisser la patte aux forces de l’ordre ».
Le MAK indique que, personne n’ignore que « les forces de l’ordre » font juste mine de faire respecter la loi sur le « petit peuple », en particulier « sur ceux qui refusent de céder à la loi du Bakchich ». Cette pseudo-lutte contre le trafic de sable, remarque le MAK « ne touche que les petits trafiquants de sable pendant que les plus gros vident le Sébaou de son sable sous la haute protection des autorités algériennes ».
Aux At wasif, après l'attentat terroriste qui a visé les forces de sécurités, le MAK informe que « les éléments des services de sécurité se sont vengés sur les citoyens en leur faisant subir des interrogatoires inquisiteurs et totalement injustifiés et des intimidations dignes des pratiques de ceux qu'ils sont sensés combattre ». Par ailleurs, le communiqué précise que la mission première des « forces de sécurité » est d'assurer la sécurité de la population.
Le mouvement autonomiste rappelle, dans le même sillage, que ce ne sont pas les citoyens Kabyles qui sont à l’origine de la diabolique « concorde civile » et encore moins de la prolifération des terroristes dans une Kabylie pourtant devenue une véritable caserne à ciel ouvert. « Cette situation découle directement de la politique criminelle de l’Etat algérien qui garantit l’indemnisation et l’impunité des assassins, accuse le MAK, qui souligne qu’au moment où les bourreaux jouissent de tous les droits, « les victimes sont sommées de raser les murs et de ne pas provoquer les repentis sous peine de poursuites judiciaires » ! « Une innovation exclusivement algérienne ».
« En Kabylie, le comportement des agents de l’ordre (ANP, Police et Gendarmerie confondus) est un comportement typique de forces d'occupation », assène encore le MAK. « Il nous renseigne sur les dessins diaboliques que nous réserve le régime raciste d’Alger en étroite collaboration avec son bras armé, aujourd’hui AQMI, hier GIA et GSPC », estime-t-on. Devant cette situation, le MAK préconise, en urgence, « le recouvrement par le peuple kabyle de sa souveraineté pour garantir au minimum sa propre sécurité ».
Il rappelle qu’en Kabylie, « les militants du MAK et les militants des droits de l'homme (dans la capitale algérienne et ailleurs) subissent un harcèlement judiciaire dépassant de loin les pratiques du régime stalinien en la matière ». Tarek Mameri, un jeune citoyen à Alger est arrêté et jugé pour avoir appelé au boycott des élections, dénonce le MAK, qui s’étonne « qu'un imam, un terroriste « repenti », appelant à l'assassinat de Ferhat Mehenni n'à jamais été inquiété par les pseudo-autorités algériennes ».
D’autre part, le MAK préconise « l’organisation d'un référendum d'autodétermination en Kabylie et réclame justice et vérité aux martyrs de la Kabylie: de 1963 à ceux du printemps noir; la démilitarisation de la Kabylie, les forces stationnées en Kabylie ne servant qu'à réprimer le peuple kabyle et non à combattre le terrorisme islamiste, l’arrêt immédiat des poursuites judicaires contre les militants des droits de l'homme.
Enfin, « le MAK s'incline à la mémoire de Mohamed Boudiaf, assassiné le 29 juin 1992 par la nébuleuse politico-financière, alliée objective de l'arabo-islamisme et de son bras armé, le terrorisme islamiste ».
aai
SIWEL 30 1314 JUIN12
Evoquant la situation dans la région, le communiqué signé par le président Bouaziz Ait Chebib précise que, l’affrontement entre les citoyens et les « agents de l'ordre public », dans la région des At Wagennun, « a été déclenché par le refus d’un citoyen de céder au chantage et au racket des forces de police qui tentaient de lui soutirer de l’argent pour le laisser passer avec un chargement de sable extrait du Sébaou ». Il ajoute que cette activité est « bien sûr illégale » mais, « tolérée pour les petits contrevenants à condition de graisser la patte aux forces de l’ordre ».
Le MAK indique que, personne n’ignore que « les forces de l’ordre » font juste mine de faire respecter la loi sur le « petit peuple », en particulier « sur ceux qui refusent de céder à la loi du Bakchich ». Cette pseudo-lutte contre le trafic de sable, remarque le MAK « ne touche que les petits trafiquants de sable pendant que les plus gros vident le Sébaou de son sable sous la haute protection des autorités algériennes ».
Aux At wasif, après l'attentat terroriste qui a visé les forces de sécurités, le MAK informe que « les éléments des services de sécurité se sont vengés sur les citoyens en leur faisant subir des interrogatoires inquisiteurs et totalement injustifiés et des intimidations dignes des pratiques de ceux qu'ils sont sensés combattre ». Par ailleurs, le communiqué précise que la mission première des « forces de sécurité » est d'assurer la sécurité de la population.
Le mouvement autonomiste rappelle, dans le même sillage, que ce ne sont pas les citoyens Kabyles qui sont à l’origine de la diabolique « concorde civile » et encore moins de la prolifération des terroristes dans une Kabylie pourtant devenue une véritable caserne à ciel ouvert. « Cette situation découle directement de la politique criminelle de l’Etat algérien qui garantit l’indemnisation et l’impunité des assassins, accuse le MAK, qui souligne qu’au moment où les bourreaux jouissent de tous les droits, « les victimes sont sommées de raser les murs et de ne pas provoquer les repentis sous peine de poursuites judiciaires » ! « Une innovation exclusivement algérienne ».
« En Kabylie, le comportement des agents de l’ordre (ANP, Police et Gendarmerie confondus) est un comportement typique de forces d'occupation », assène encore le MAK. « Il nous renseigne sur les dessins diaboliques que nous réserve le régime raciste d’Alger en étroite collaboration avec son bras armé, aujourd’hui AQMI, hier GIA et GSPC », estime-t-on. Devant cette situation, le MAK préconise, en urgence, « le recouvrement par le peuple kabyle de sa souveraineté pour garantir au minimum sa propre sécurité ».
Il rappelle qu’en Kabylie, « les militants du MAK et les militants des droits de l'homme (dans la capitale algérienne et ailleurs) subissent un harcèlement judiciaire dépassant de loin les pratiques du régime stalinien en la matière ». Tarek Mameri, un jeune citoyen à Alger est arrêté et jugé pour avoir appelé au boycott des élections, dénonce le MAK, qui s’étonne « qu'un imam, un terroriste « repenti », appelant à l'assassinat de Ferhat Mehenni n'à jamais été inquiété par les pseudo-autorités algériennes ».
D’autre part, le MAK préconise « l’organisation d'un référendum d'autodétermination en Kabylie et réclame justice et vérité aux martyrs de la Kabylie: de 1963 à ceux du printemps noir; la démilitarisation de la Kabylie, les forces stationnées en Kabylie ne servant qu'à réprimer le peuple kabyle et non à combattre le terrorisme islamiste, l’arrêt immédiat des poursuites judicaires contre les militants des droits de l'homme.
Enfin, « le MAK s'incline à la mémoire de Mohamed Boudiaf, assassiné le 29 juin 1992 par la nébuleuse politico-financière, alliée objective de l'arabo-islamisme et de son bras armé, le terrorisme islamiste ».
aai
SIWEL 30 1314 JUIN12