Kabyle et candidate pour la circonscription du 1er, 2e, 8e et 9e arrondissements de Paris aux élections législatives françaises de 2012 qui se tiennent les 10 et 17 juin prochain et pourvoient au renouvellement des 577 sièges de l'Assemblée nationale, Lynda Asmani a jeté un pavé dans la marre de la droite et du centre en annonçant qu'elle voterait pour François Bayrou au premier tour et pour Nicolas Sarkozy au second.
Conseillère de Paris siégeant au groupe Libéral Centre et Indépendant, elle a lancé un appel aux élus de l'ancienne majorité présidentielle pour « mettre en garde » Nicolas Sarkozy sur la dérive très droitière de sa campagne. Dans une interview au Journal du Dimanche, elle a rappelé que la priorité des français n'était pas de savoir s'il fallait ou non de de la « viande halal ». « C'était abaisser le débat politique que de répondre systématiquement à tous les appels de Marine Le Pen », explique-t-elle. Elle rappelait que la campagne de Nicolas Sarkozy s'est faite « des thèses de peur, en disant qu'il fallait fermer les frontières. Ce n'est pas ma culture politique : je viens de l'ancienne UDF, je suis libérale. » Elle analyse : « je suis consternée d'avoir entendu des choses qui n'appartiennent pas aux valeurs de la droite et du centre. Nous nous sommes trompés de campagne. »
Lynda Asmani a toujours revendiqué fièrement ses origines kabyles au travers notamment de la présidence de l'Association Laïque des Franco-Berbères.
D'obédience libérale, elle affiche son attachement aux valeurs républicaines de laïcité et de liberté. Elle a d’ailleurs « des attaches personnelles et politiques avec des pays d’Asie, d’Afrique, d’Europe et du Proche-Orient dans lesquels elle se déplace souvent » explique-t-elle sur son site de campagne. Lynda Asmani ne fait d'ailleurs pas mystère de son soutien clair et réaffirmé et de sa solidarité avec l'Etat d'Israël.
mau/bbi
SIWEL 231155 MAI 12
Conseillère de Paris siégeant au groupe Libéral Centre et Indépendant, elle a lancé un appel aux élus de l'ancienne majorité présidentielle pour « mettre en garde » Nicolas Sarkozy sur la dérive très droitière de sa campagne. Dans une interview au Journal du Dimanche, elle a rappelé que la priorité des français n'était pas de savoir s'il fallait ou non de de la « viande halal ». « C'était abaisser le débat politique que de répondre systématiquement à tous les appels de Marine Le Pen », explique-t-elle. Elle rappelait que la campagne de Nicolas Sarkozy s'est faite « des thèses de peur, en disant qu'il fallait fermer les frontières. Ce n'est pas ma culture politique : je viens de l'ancienne UDF, je suis libérale. » Elle analyse : « je suis consternée d'avoir entendu des choses qui n'appartiennent pas aux valeurs de la droite et du centre. Nous nous sommes trompés de campagne. »
Lynda Asmani a toujours revendiqué fièrement ses origines kabyles au travers notamment de la présidence de l'Association Laïque des Franco-Berbères.
D'obédience libérale, elle affiche son attachement aux valeurs républicaines de laïcité et de liberté. Elle a d’ailleurs « des attaches personnelles et politiques avec des pays d’Asie, d’Afrique, d’Europe et du Proche-Orient dans lesquels elle se déplace souvent » explique-t-elle sur son site de campagne. Lynda Asmani ne fait d'ailleurs pas mystère de son soutien clair et réaffirmé et de sa solidarité avec l'Etat d'Israël.
mau/bbi
SIWEL 231155 MAI 12