Lyazid Abid (PH/DR)
Dans un long communiqué adressé à Siwel, M. Abid a exhorté « vivement » le chef de la diplomatie française Alain Juppé, qui s’était rendu le jeudi 15 juin 2011 en Algérie d’ « éviter de reproduire avec Alger la politique de son prédécesseur à Tunis ».
Pour aller dans le sens du rapprochement de nos peuples du bassin méditerranéen, affirme le responsable kabyle, « il serait plus judicieux que la France pèse de tout son poids pour que le régime algérien, à l’instar de son voisin marocain, officialise ses langues berbères et accepte la demande du peuple kabyle d’organiser un referendum pour l’installation d’un Etat autonome en Kabylie ».
Le ministre du GPK qui révélait que la visite du ministre français était « surtout motivée par la situation sécuritaire au Sahel » avec quatre otages français qui y sont retenus par AQMI depuis plus d’un an, a précisé que que ce dernier « qui est très au courant des connexions du DRS avec certains chefs terroristes d’AQMI, tente cette piste ». « Aucune piste menant à la libération des otages français ne doit être négligée : l’enjeu est capital pour la prochaine élection présidentielle en France », a ajouté M. Abid.
« Comment peut-on encore attendre de tels partenaires la libération des Français retenus en otages dans l’immensité du Sahara, quand en Kabylie, à moins de 60 kms d’Alger, les mêmes terroristes sèment la mort chaque jour et dans l’indifférence des services de sécurité, quand ce n’est pas sous leur propre protection ? », s’est interrogé M. Abid.
Pour lui, « le pouvoir algérien est un partenaire qui défie la France mais que celle-ci doit entretenir, faute de mieux ».
« La France est contrainte à la complicité avec un régime criminel qu’elle participe de fait à rendre encore plus opaque. Aujourd’hui, personne n’ignore que sans le soutien de la France, l’Algérie des généraux serait déjà enterrée par l’histoire », a-t-il dit.
uz
SIWEL 221505 JUIN 11
Pour aller dans le sens du rapprochement de nos peuples du bassin méditerranéen, affirme le responsable kabyle, « il serait plus judicieux que la France pèse de tout son poids pour que le régime algérien, à l’instar de son voisin marocain, officialise ses langues berbères et accepte la demande du peuple kabyle d’organiser un referendum pour l’installation d’un Etat autonome en Kabylie ».
Le ministre du GPK qui révélait que la visite du ministre français était « surtout motivée par la situation sécuritaire au Sahel » avec quatre otages français qui y sont retenus par AQMI depuis plus d’un an, a précisé que que ce dernier « qui est très au courant des connexions du DRS avec certains chefs terroristes d’AQMI, tente cette piste ». « Aucune piste menant à la libération des otages français ne doit être négligée : l’enjeu est capital pour la prochaine élection présidentielle en France », a ajouté M. Abid.
« Comment peut-on encore attendre de tels partenaires la libération des Français retenus en otages dans l’immensité du Sahara, quand en Kabylie, à moins de 60 kms d’Alger, les mêmes terroristes sèment la mort chaque jour et dans l’indifférence des services de sécurité, quand ce n’est pas sous leur propre protection ? », s’est interrogé M. Abid.
Pour lui, « le pouvoir algérien est un partenaire qui défie la France mais que celle-ci doit entretenir, faute de mieux ».
« La France est contrainte à la complicité avec un régime criminel qu’elle participe de fait à rendre encore plus opaque. Aujourd’hui, personne n’ignore que sans le soutien de la France, l’Algérie des généraux serait déjà enterrée par l’histoire », a-t-il dit.
uz
SIWEL 221505 JUIN 11