Libye : début, lundi, de la campagne pour l’élection d’une Assemblée constituante

17/06/2012 12:46

TRIPOLI (SIWEL) — La campagne électorale pour l’élection d’une Assemblée constituante en Libye, démarrera demain, lundi. Elle s’étalera jusqu’au 5 juillet.


Des jeunes amazighs libyens, après la chute d'El Kadhafi. Ph/DR
Coup d’envoi, demain, lundi, en Libye, de la campagne électorale pour l’élection de l'Assemblée constituante. La campagne prendra fin, le 5 juillet, soit, deux jours avant la tenue de l’élection, a annoncé, ce matin la Haute commission électorale libyenne.

La haute commission électorale a précisé que, durant cette campagne électorale, « les candidats à l'élection vont présenter aux électeurs leurs programmes et leurs idées politiques, sociales et économiques ».

Celle-ci a appelé les différents candidats « à respecter la loi pour ne pas provoquer des conflits entre les électeurs », leur demandant aussi « d’éviter toute forme de pression ou de menace durant la campagne électorale ».

Au nombre de plus de 2500, les candidats devront aussi éviter tout discours d'incitation à la haine et à la discrimination, les appelant également à ne pas faire de campagne devant les centres de vote.

La Haute commission électorale autorise toutefois aux candidats et partis politiques d'utiliser au cours de cette campagne électorale des affiches et des annonces et discours audio-visuels pour informer via les médias les électeurs de leurs programmes et projets.

Au total, 2501 candidats seront en lice lors de la prochaine élection de l'Assemblée constituante en Libye, un scrutin qui était initialement prévu pour le 19 juin avant d'être repoussé au 7 juillet prochain.

Une fois élue, cette Assemblée constituante sera composée de 200 membres et remplacera le Conseil national de transition (CNT).

L’Assemblée constituante aura pour mission de rédiger le projet de la nouvelle constitution qui sera soumis à un référendum, et travaillera également pour la formation d'un nouveau gouvernement.

A rappeler que depuis la chute du dictateur El Kadhafi, les Libyens n’ont toujours pas formé un gouvernement d’union nationale. Les Amazighs libyens exigent une reconnaissance de leur langue et culture. L’éveil amazigh en Lybie a pris conscience de sa réalité et on n’écarte pas la création de zones autonomes dans ce pays.

aai
SIWEL 17 1331 JUIN12



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