Rebelle touareg au Mali ( Photo : Les Afriques)
Selon plusieurs témoignages maliens et nigériens, Kadhafi a fait appel aux Touaregs pour le soutenir.
De véritables réseaux existent déjà entre les pays de la région : « Kadhafi à ses mains jusque chez nous. C'est du Tchad, semble-t-il, qu'il y a un pont aérien. D'autres font la route pour aller dans le sud de la Libye », raconte Abdou Salem Ag Assalat, président de l'assemblée régionale de Kidal, Mali.
Outre l’escalade de la violence que pourrait engendrer un tel engagement, les responsables locaux maliens et nigériens craignent des retombées et une déstabilisation de toute la région.
« Nous sommes à plus d'un titre très inquiets », a confirmé Abdou Salam Ag Assalat. Ces jeunes « sont en train de monter massivement vers la Libye. C'est très dangereux pour nous, car que Kadhafi résiste ou qu'il tombe, il y aura un impact pour notre région », a-t-il ajouté. Les responsables régionaux tentent de dissuader les départs. « Mais ce n’est pas facile » de retenir les jeunes appâtés par le gain et la possibilité de récupérer des armes. Le président de l'assemblée régionale de Kidal redoute le moment où ces jeunes rentreront alors armés. « Un ex-chef rebelle touareg malien se trouve déjà en Libye », a-t-il rajouté sans citer de nom.
Le maire de Kidal, Arbacane Ag Bazayak, partage la même inquiétude : « Que feront-ils après ? C'est un danger pour toute la région », signale-t-il.
btj
SIWEL 021917 MAR11
De véritables réseaux existent déjà entre les pays de la région : « Kadhafi à ses mains jusque chez nous. C'est du Tchad, semble-t-il, qu'il y a un pont aérien. D'autres font la route pour aller dans le sud de la Libye », raconte Abdou Salem Ag Assalat, président de l'assemblée régionale de Kidal, Mali.
Outre l’escalade de la violence que pourrait engendrer un tel engagement, les responsables locaux maliens et nigériens craignent des retombées et une déstabilisation de toute la région.
« Nous sommes à plus d'un titre très inquiets », a confirmé Abdou Salam Ag Assalat. Ces jeunes « sont en train de monter massivement vers la Libye. C'est très dangereux pour nous, car que Kadhafi résiste ou qu'il tombe, il y aura un impact pour notre région », a-t-il ajouté. Les responsables régionaux tentent de dissuader les départs. « Mais ce n’est pas facile » de retenir les jeunes appâtés par le gain et la possibilité de récupérer des armes. Le président de l'assemblée régionale de Kidal redoute le moment où ces jeunes rentreront alors armés. « Un ex-chef rebelle touareg malien se trouve déjà en Libye », a-t-il rajouté sans citer de nom.
Le maire de Kidal, Arbacane Ag Bazayak, partage la même inquiétude : « Que feront-ils après ? C'est un danger pour toute la région », signale-t-il.
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