Après avoir hissé le drapeau pour le remettre à sa place, là où les lâches qui agissent sournoisement en pleine Kabylie pour servir leurs maitres d’Alger l’avaient retiré, au regard de l’actualité marquée par les tragiques évènements de Ghardaïa, les discussions entres les membres de la direction du MAK et les jeunes militants d’At Waggur ont rapidement abouti au soutien du Mouvement souverainiste kabyle au peuple mozabite, à Kameleddine Fekhar et à ses compagnons. Le président du MAK a de nouveau réitéré ce soutien en rappelant que le MAK exigeait la libération immédiate et inconditionnelle des détenus Mozabites arrêtés à la place des criminels. Ensuite, évoquant les menaces proférées par les kabyles de service, Ouyahia et Sellal, le président du MAK a mis en garde les jeunes militants et les a appelé à la mobilisation et l’extrême vigilance afin de contrecarrer une éventuelle vague d’arrestation au sein du MAK.
Bouaziz Ait-Chebib a évoqué la possible tentation de l’Etat algérien de provoquer la Kabylie pour l’entrainer dans la violence et, par ce moyen déjà utilisé, ressouder les rangs des différents clans qui s’affrontent au sommet de l’Etat colonial algérien car ces derniers trouvent leur terrain d’entente sur le dos de la Kabylie.
Revenant sur le soutien du MAK au peuple Mozabite, le président du Mouvement a rappelé les résolutions relatives aux peuples Amazighs du 2ème congrès et du PEK (Projet pour un Etat Kabyle) dont tous les militants, sans exception aucune, sont tenus de respecter, notamment le point (4) des résolutions du 2ème congrès du MAK s'est fixé comme objectif « d'approcher les peuples amazighs de l’Afrique du nord pour les aider à fonder leurs gouvernements provisoires respectifs et travailler en collaboration avec la Kabylie pour accéder à leur autodétermination » ; et le chapitre II-point 5 du PEK affirmant que : « La Kabylie restera prioritairement solidaire avec les peuples Amazighs, avec les autres peuples d’Algérie et tous les peuples qui luttent pour leurs droits culturels, identitaires, économiques et politiques »;
Et au-delà de ces considérations d’ordre strictement politiques, la solidarité avec un peuple qui se fait massacrer par un Etat, et à plus forte raison quand il s’agit d’un peuple Amazigh, est un devoir non discutable, non négociable avec qui que ce soit. Tels étaient les propos du président du MAK qui rappellera que les mozabites subissent une campagne de diffamation de la part de l’Etat algérien qui a actionné tous ses relais, tous ses médias, pour diaboliser Kameleddine Fekhar pour la simple raison qu’il dénonce un ethnocide et qu’il lutte pour arracher un statut politique pour son peuple gravement mis en danger.
Le président du MAK répètera encore qu’il est « inadmissible que des kabyles confortent cette campagne de diabolisation allant même jusqu’à « appeler les kabyles à ne pas soutenir le peuple mozabite, et donc par conséquent à soutenir l'Etat algérien par un silence complice ». Ils osent même « retirer son amazighité à ce peuple noble qui avance dans le sens de sa libération au moment où l’Etat algérien recourt à des anthropologues pour attester de l’amazighité des châambas ! Alors ça c’est un comble !!! » dira-t-il très en colère avant de poursuivre : « Celui qui veut militer au sein MAK n’a pas d’autre choix que de respecter les valeurs, les principes , les résolutions du 2è Congrès et le PEK qui font de notre organisation un mouvement profondément attaché au principe universel des droits de l’homme et à celui du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Certes, je chercher à rassembler mais autour de valeurs nobles où le racisme constitue un délit et un crime et non pas une opinion à tolérer au nom de la démocratie. Que cela soit bien clair !».
Au-delà de l’aspect humanitaire, Bouaziz Ait-Chebib expliquera qu’ « il faut bien comprendre qu’en défendant le peuple mozabite, nous défendons aussi l’avenir du peuple kabyle » car selon lui, « Si l’Etat algérien massacre les mozabites en toute quiétude et impunité, rien ne l’arrêtera sur le chemin de l’oppression et ça sera le tour de la Kabylie de revivre les affres de 2001 ». Revenant sur les accusations proférés par le premier ministre algérien et le directeur de cabinet de la présidence algérienne, il dira : « d’ailleurs en accusant le MAK, c’est la Kabylie qu’ils provoquent » avant de poursuivre en disant : « Ce que traverse le peuple amazigh du Mzab doit nous servir aussi de leçon pour affronter les dangers qui nous guettent. Les Mozabites subissent depuis 1962 une colonisation de peuplement qui a implanté les châambas sur leur territoire. Et aujourd’hui ce sont les châambas qui sont sous-traités par l’Etat algérien pour perpétrer le génocide du peuple mozabite. Le même plan de colonisation de peuplement est mis en exécution en Kabylie où ils importent d’ailleurs des non kabyles, des terroristes repentis pour leur octroyer des logements sociaux au moment où les jeunes kabyles sont contraints par la misère à émigrer. Le but recherché c’est de barrer la route à la Kabylie libre en créant une minorité kabyle en plein pays kabyle. Dans un avenir proche, ce sont les importés qui seront utilisés contre les kabyles comme dans le Mzab », avant de conclure par un proverbe « Si tu ne veux pas avoir ton frère pour ami, tu auras ton ennemi pour prince »
cdb/zp
SIWEL 151941 JUIL 15
Bouaziz Ait-Chebib a évoqué la possible tentation de l’Etat algérien de provoquer la Kabylie pour l’entrainer dans la violence et, par ce moyen déjà utilisé, ressouder les rangs des différents clans qui s’affrontent au sommet de l’Etat colonial algérien car ces derniers trouvent leur terrain d’entente sur le dos de la Kabylie.
Revenant sur le soutien du MAK au peuple Mozabite, le président du Mouvement a rappelé les résolutions relatives aux peuples Amazighs du 2ème congrès et du PEK (Projet pour un Etat Kabyle) dont tous les militants, sans exception aucune, sont tenus de respecter, notamment le point (4) des résolutions du 2ème congrès du MAK s'est fixé comme objectif « d'approcher les peuples amazighs de l’Afrique du nord pour les aider à fonder leurs gouvernements provisoires respectifs et travailler en collaboration avec la Kabylie pour accéder à leur autodétermination » ; et le chapitre II-point 5 du PEK affirmant que : « La Kabylie restera prioritairement solidaire avec les peuples Amazighs, avec les autres peuples d’Algérie et tous les peuples qui luttent pour leurs droits culturels, identitaires, économiques et politiques »;
Et au-delà de ces considérations d’ordre strictement politiques, la solidarité avec un peuple qui se fait massacrer par un Etat, et à plus forte raison quand il s’agit d’un peuple Amazigh, est un devoir non discutable, non négociable avec qui que ce soit. Tels étaient les propos du président du MAK qui rappellera que les mozabites subissent une campagne de diffamation de la part de l’Etat algérien qui a actionné tous ses relais, tous ses médias, pour diaboliser Kameleddine Fekhar pour la simple raison qu’il dénonce un ethnocide et qu’il lutte pour arracher un statut politique pour son peuple gravement mis en danger.
Le président du MAK répètera encore qu’il est « inadmissible que des kabyles confortent cette campagne de diabolisation allant même jusqu’à « appeler les kabyles à ne pas soutenir le peuple mozabite, et donc par conséquent à soutenir l'Etat algérien par un silence complice ». Ils osent même « retirer son amazighité à ce peuple noble qui avance dans le sens de sa libération au moment où l’Etat algérien recourt à des anthropologues pour attester de l’amazighité des châambas ! Alors ça c’est un comble !!! » dira-t-il très en colère avant de poursuivre : « Celui qui veut militer au sein MAK n’a pas d’autre choix que de respecter les valeurs, les principes , les résolutions du 2è Congrès et le PEK qui font de notre organisation un mouvement profondément attaché au principe universel des droits de l’homme et à celui du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Certes, je chercher à rassembler mais autour de valeurs nobles où le racisme constitue un délit et un crime et non pas une opinion à tolérer au nom de la démocratie. Que cela soit bien clair !».
Au-delà de l’aspect humanitaire, Bouaziz Ait-Chebib expliquera qu’ « il faut bien comprendre qu’en défendant le peuple mozabite, nous défendons aussi l’avenir du peuple kabyle » car selon lui, « Si l’Etat algérien massacre les mozabites en toute quiétude et impunité, rien ne l’arrêtera sur le chemin de l’oppression et ça sera le tour de la Kabylie de revivre les affres de 2001 ». Revenant sur les accusations proférés par le premier ministre algérien et le directeur de cabinet de la présidence algérienne, il dira : « d’ailleurs en accusant le MAK, c’est la Kabylie qu’ils provoquent » avant de poursuivre en disant : « Ce que traverse le peuple amazigh du Mzab doit nous servir aussi de leçon pour affronter les dangers qui nous guettent. Les Mozabites subissent depuis 1962 une colonisation de peuplement qui a implanté les châambas sur leur territoire. Et aujourd’hui ce sont les châambas qui sont sous-traités par l’Etat algérien pour perpétrer le génocide du peuple mozabite. Le même plan de colonisation de peuplement est mis en exécution en Kabylie où ils importent d’ailleurs des non kabyles, des terroristes repentis pour leur octroyer des logements sociaux au moment où les jeunes kabyles sont contraints par la misère à émigrer. Le but recherché c’est de barrer la route à la Kabylie libre en créant une minorité kabyle en plein pays kabyle. Dans un avenir proche, ce sont les importés qui seront utilisés contre les kabyles comme dans le Mzab », avant de conclure par un proverbe « Si tu ne veux pas avoir ton frère pour ami, tu auras ton ennemi pour prince »
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SIWEL 151941 JUIL 15