« Voilà sept longues années, Monsieur le Wali, que le projet est bloqué au lieu Tidelsine (AOKAS) au mépris de la loi et de la morale. Pourtant, à la demande des familles récalcitrantes, les pouvoirs publics ont dépêché un Bureau d’études national puis un bureau d’étude étranger, pour expertiser les lieux et étudier les voies et moyens de faire passer le réseau sans attenter à la sécurité des habitations. Le Bureau d’Etudes Etranger a, à notre connaissance, tranché sur l’itinéraire à suivre suivant les normes techniques en vigueur. Malheureusement, les habitants réfractaires se sont rétractés et ont décidé de continuer à s’opposer au passage du réseau bien que l’administration ait fait son devoir. Nous pensons, Monsieur le Wali, que dans ce cas de figure, du moment que l’administration a été au bout de la logique de ces habitants, nous pensons qu’il était nécessaire de trancher soit en déviant carrément le réseau, soit en faisant intervenir la force publique – pour cause d’utilité publique –. Malheureusement l’administration a opté pour le statut quo », peut-on lire dans la missive envoyé par les deux comités de village aux autorités locales.
Ce mouvement de protestation de grande envergure a été entamé depuis hier matin et aucun élu local, pour le moment ne s’est manifesté pour savoir au moins ce que la population de la région réclame. « Monsieur le Wali, permettez-nous d’attirer votre attention sur le fait que l’important gazoduc de gaz naturel parti du Sahara algérien, en passant par la Tunisie puis en traversant la Mer méditerranée a été réalisé en 9 mois !. Plus que ça, Monsieur le Wali, Nous avons libéré l’Algérie des mains de la 3e puissance mondiale en 7 ans. Et tout près de chez nous, Monsieur le Wali, un problème relativement insignifiant dure depuis 7 longues années !. C’est à peine croyable. Le paradoxe, Monsieur le Wali, c’est que ces mêmes personnes qui ont bloqué le projet en s’opposant au passage de la conduite de gaz naturel ont été reliés au réseau, donc alimentés, comme pour les encourager dans leur opposition, alors qu’ils n’étaient, semble-t-il, même pas programmés. Mais ces habitants, Monsieur le Wali, se sont-ils posés la question de savoir comment le réseau est parvenu jusqu’à chez eux ?? Savent-ils qu’il a traversé une multitude de propriétés d’autrui ? Permettez-nous d’ajouter, Monsieur le Wali, que la mise en service du réseau pour alimenter la commune d’Aokas, nonobstant les oppositions, a favorisé la poursuite des dites oppositions. Par ailleurs, nous considérons, Monsieur le Wali, que l’Etat a compati aux problèmes que vivent les pauvres citoyens que nous sommes en matière de gaz de naturel et ceci en débloquant des crédits conséquents. Malheureusement Monsieur le Wali, les autorités locales et wilaya les (APC, Daïra, A.P.W, Wilaya) ne semblent pas particulièrement inquiètes du sort de ce projet », expliquent dans leur déclaration les villageois qui espèrent sensibiliser les pouvoirs publics sur leurs souffrances.
Les protestataires ont adressé un ultimatum au wali de régir, faute de quoi d’autres actions plus radicales seront organisées. » Permettez-nous de vous informer, Monsieur le Wali, que si dans un délai de 20 jours, rien n’est entrepris pour que ces travaux reprennent, nous nous verrons dans la fâcheuse obligation de recourir à des actions extrêmes sachant qu’il s’agit d’un droit des plus élémentaires », menacent les habitants d’Aokas et de Melbou.
Siwel avec Tamurt
Ce mouvement de protestation de grande envergure a été entamé depuis hier matin et aucun élu local, pour le moment ne s’est manifesté pour savoir au moins ce que la population de la région réclame. « Monsieur le Wali, permettez-nous d’attirer votre attention sur le fait que l’important gazoduc de gaz naturel parti du Sahara algérien, en passant par la Tunisie puis en traversant la Mer méditerranée a été réalisé en 9 mois !. Plus que ça, Monsieur le Wali, Nous avons libéré l’Algérie des mains de la 3e puissance mondiale en 7 ans. Et tout près de chez nous, Monsieur le Wali, un problème relativement insignifiant dure depuis 7 longues années !. C’est à peine croyable. Le paradoxe, Monsieur le Wali, c’est que ces mêmes personnes qui ont bloqué le projet en s’opposant au passage de la conduite de gaz naturel ont été reliés au réseau, donc alimentés, comme pour les encourager dans leur opposition, alors qu’ils n’étaient, semble-t-il, même pas programmés. Mais ces habitants, Monsieur le Wali, se sont-ils posés la question de savoir comment le réseau est parvenu jusqu’à chez eux ?? Savent-ils qu’il a traversé une multitude de propriétés d’autrui ? Permettez-nous d’ajouter, Monsieur le Wali, que la mise en service du réseau pour alimenter la commune d’Aokas, nonobstant les oppositions, a favorisé la poursuite des dites oppositions. Par ailleurs, nous considérons, Monsieur le Wali, que l’Etat a compati aux problèmes que vivent les pauvres citoyens que nous sommes en matière de gaz de naturel et ceci en débloquant des crédits conséquents. Malheureusement Monsieur le Wali, les autorités locales et wilaya les (APC, Daïra, A.P.W, Wilaya) ne semblent pas particulièrement inquiètes du sort de ce projet », expliquent dans leur déclaration les villageois qui espèrent sensibiliser les pouvoirs publics sur leurs souffrances.
Les protestataires ont adressé un ultimatum au wali de régir, faute de quoi d’autres actions plus radicales seront organisées. » Permettez-nous de vous informer, Monsieur le Wali, que si dans un délai de 20 jours, rien n’est entrepris pour que ces travaux reprennent, nous nous verrons dans la fâcheuse obligation de recourir à des actions extrêmes sachant qu’il s’agit d’un droit des plus élémentaires », menacent les habitants d’Aokas et de Melbou.
Siwel avec Tamurt