Les cadres du MAK convoqués par la police coloniale se sont présentés aujourd’hui au commissariat

09/10/2016 17:16

TIZI WEZZU (SIWEL) — Les cadres politiques du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK) qui ont été convoqués par la police algérienne en Kabylie ont été aujourd’hui, 09 octobre, au Commissariat central de Tizi-Ouzou pour s’enquérir de leur situation policière et judiciaire. Un rassemblement de militants s'est tenu devant le commissariat, en présence de Arezki Abboute et Kamira Nait Sid.


Les convoqués, en l’occurrence Madame Rachida Ider, Secrétaire Nationale à la Jeunesse, Slimane Kadi, Président du Conseil Universitaire de Tizi ouzou, Bécha Boussad, Président du Centre d’Alerte et de Prévention Kabyle, et Hocine Azem, Secrétaire National aux Relations Extérieures du MAK, ont décidé d’acculer l’État algérien dans ses derniers retranchements au regard du droit interne et en mettant en avant la suprématie du droit onusien ; tout en mettant l’Algérie face à ses engagements internationaux inscrits dans tous les traités onusiens auxquels l’État algérien a souscrit dans le cadre de l’ONU dans les domaines des droits et libertés politiques et civiles.

D’autre part, les officiers de la police algérienne du Commissariat Central ont informé les cadres du MAK que leurs dossiers respectifs sont clôturés par la police judiciaire et transmis auprès des services de la Justice algérienne, et ce, en raison des retards accusés dans le cheminement des convocations aux intéressés d’autant plus que les convocations ont mis 57 jours pour arriver aux cadres politiques du MAK dont le cachet de la Poste fait foi.

Il est à noter que le Président du MAK, Bouaziz Ait-Chebib, ne s’est pas présenté aujourdhui au Commissariat Central cependant la police a signifié aux cadres du MAK que son dossier est également transmis aux services de la Justice algérienne à l’instar des autres cadres du MAK.

Il est important de souligner la procédure partiale et partielle de l'État algérien en Droit et en Devoir des Droits Humains, universellement connus et reconnus pour autant. Les défenseurs des droits Humains sont toujours entre l'enclume de la police algérienne et le marteau de la justice inique et injuste.

Par ailleurs, un rassemblement de militants (es) du mouvement souverainiste s'est tenu durant tout le temps que les cadres du MAK ont été dans le Commissariat Central en dépit de l'interdiction signifiée par les Officiers des RG aux militants (es) présents de quitter les lieux, mais les militants (es) ont à leur tour signifié aux policiers en question un niet catégorique d'y rester jusqu'à la sortie libre des cadres du MAK.

Nous avons remarqué la présence du défenseur des Droits Humains Arezki Aboutte et la Présidente du Congrès Mondial Amazigh, Kamira Nait Sid, qui est à la tête de cette ONG internationale de défense des Droits Humains et des droits transversaux des peuples amazighs.

sti
SIWEL 091724 OCT 16



A lire aussi :