Pour rappel, hier soir, un rassemblement a eu lieu devant le commissariat de Tazmalt afin de demander la libération des citoyens arrêtés. Ils étaient au nombre de 17.
La police coloniale avait promis leur libération pour aujourd'hui à la première heure. Quelques uns ont été en effet libérés mais des citoyens sont encore entre les mains de la police algérienne.
En début de soirée, voyant que la police ne s'apprêtait pas à les libérer, des affrontements ont alors éclaté.
Les CRS ont utilisés des balles de caoutchouc et des gaz lacrymogènes. Des citoyens, habitants à côté des lieux des affrontements, nous ont fait part qu'ils suffoquaient à cause de l'intensité des gaz utilisés.
Notre correspondant sur place nous a informé que plusieurs citoyens, des seniors notamment, ont intervenu pour calmer les choses. Ils ont fini par convaincre les jeunes de rentrer chez eux. Et les CRS, ont sans aucune raison, procédé à l'interpellation d'un individu qui sortait de chez lui, devant plusieurs témoins. Ce qui a déclenché à nouveau des affrontements. Cela dure au moment où nous mettons en ligne, à 22h00.
A Akbou, aucun affrontement n'a été signalé aujourd'hui. Nous avons pu nous entretenir avec un patron, citoyen de la localité, qui a implanté son entreprise au centre de la ville d'Akbou il y a plus de 15 ans. Il nous a exprimé son étonnement car il n'a réussi à reconnaître aucun des jeunes qui manifestait hier soir. "Ce ne sont pas des akbouciens" nous a-t-il affirmé.
A Sidi Aich, un policier kabyle proche de nos contacts sur place, a confié qu'il y a eu un renfort de 350 éléments de la police algérienne. Ils n'ont pas cessé de patrouiller dans la localité toute la journée. Vers 15h, des affrontements ont éclaté. Au moment où nous mettons en ligne la situation s'est calmée.
nbb
SIWEL 042152 JAN 17
La police coloniale avait promis leur libération pour aujourd'hui à la première heure. Quelques uns ont été en effet libérés mais des citoyens sont encore entre les mains de la police algérienne.
En début de soirée, voyant que la police ne s'apprêtait pas à les libérer, des affrontements ont alors éclaté.
Les CRS ont utilisés des balles de caoutchouc et des gaz lacrymogènes. Des citoyens, habitants à côté des lieux des affrontements, nous ont fait part qu'ils suffoquaient à cause de l'intensité des gaz utilisés.
Notre correspondant sur place nous a informé que plusieurs citoyens, des seniors notamment, ont intervenu pour calmer les choses. Ils ont fini par convaincre les jeunes de rentrer chez eux. Et les CRS, ont sans aucune raison, procédé à l'interpellation d'un individu qui sortait de chez lui, devant plusieurs témoins. Ce qui a déclenché à nouveau des affrontements. Cela dure au moment où nous mettons en ligne, à 22h00.
A Akbou, aucun affrontement n'a été signalé aujourd'hui. Nous avons pu nous entretenir avec un patron, citoyen de la localité, qui a implanté son entreprise au centre de la ville d'Akbou il y a plus de 15 ans. Il nous a exprimé son étonnement car il n'a réussi à reconnaître aucun des jeunes qui manifestait hier soir. "Ce ne sont pas des akbouciens" nous a-t-il affirmé.
A Sidi Aich, un policier kabyle proche de nos contacts sur place, a confié qu'il y a eu un renfort de 350 éléments de la police algérienne. Ils n'ont pas cessé de patrouiller dans la localité toute la journée. Vers 15h, des affrontements ont éclaté. Au moment où nous mettons en ligne la situation s'est calmée.
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SIWEL 042152 JAN 17