Affrontements similaires à Berriane en mars 2009. (PH/DR/Archives)
Les habitants de la petite ville mozabite de M’lika, dans la vallée du Mzab, à Ghardaïa, subissent depuis hier matin les agressions de la part des habitants des quartiers arabes, Hadj Méssaoud et Theniat El Makhzen. Ces agressions, d'une rare violence, ont lieu sans que les services de sécurité ne daignent venir au secours des victimes.
En effet, c'est munis de sabres et de barres de fers, que les assaillants chaambas ont saccagé tout ce qui se trouvait devant eux. Certaines habitations ont été détruites et incendiées par ces chaambas qui se disent arabes en pays amazigh. Sans doute pour leur faciliter la tache et leur permettre, en toute aisance, de commettre leur agressions, les services de sécurité de M’lika se sont purement et simplement retirés de la ville. C'est en tout cas ce qu'on rapporté selon plusieurs témoins. Il y a lieu de rappeler que ce n'est pas la première fois que la police prend faits et causes pour les chaambas contre les mozabites.
Aussi, cette fois-ci encore, la police a préféré laisser la population faire face seule à la violence des agresseurs, avec une sauvagerie et une férocité qui révèle toute la haine que ces populations vouent aux autochtones mozabites. Plusieurs blessés ont déjà été dénombrés. Des enfants et des femmes ont été agressés et violentés sans que les services dits de sécurités ne daignent leur apporter la protection qu'ils doivent théoriquement apporter à toutes les catégories de populations, quelle que soit leur appartenance ethnique. Face à ce laxisme, voire à cette complicité, les mozabites de M’lika craignent le pire car la sécurité des mozabites et de leurs biens n'ont jamais été pris en compte par les services de sécurité. Ils affichent même clairement leur ségrégation envers les mozabites alors que les populations dites arabes, c'est à dire les chaambas, eux sont toujours sécurisés. Autrement dit, les mozabites ne peuvent même pas se défendre au risque d'avoir à subir, en plus, la charge des services de protection "des chaambas"
Avec Tamurt,
cdb/zp,
SIWEL 261303 MAI 13
En effet, c'est munis de sabres et de barres de fers, que les assaillants chaambas ont saccagé tout ce qui se trouvait devant eux. Certaines habitations ont été détruites et incendiées par ces chaambas qui se disent arabes en pays amazigh. Sans doute pour leur faciliter la tache et leur permettre, en toute aisance, de commettre leur agressions, les services de sécurité de M’lika se sont purement et simplement retirés de la ville. C'est en tout cas ce qu'on rapporté selon plusieurs témoins. Il y a lieu de rappeler que ce n'est pas la première fois que la police prend faits et causes pour les chaambas contre les mozabites.
Aussi, cette fois-ci encore, la police a préféré laisser la population faire face seule à la violence des agresseurs, avec une sauvagerie et une férocité qui révèle toute la haine que ces populations vouent aux autochtones mozabites. Plusieurs blessés ont déjà été dénombrés. Des enfants et des femmes ont été agressés et violentés sans que les services dits de sécurités ne daignent leur apporter la protection qu'ils doivent théoriquement apporter à toutes les catégories de populations, quelle que soit leur appartenance ethnique. Face à ce laxisme, voire à cette complicité, les mozabites de M’lika craignent le pire car la sécurité des mozabites et de leurs biens n'ont jamais été pris en compte par les services de sécurité. Ils affichent même clairement leur ségrégation envers les mozabites alors que les populations dites arabes, c'est à dire les chaambas, eux sont toujours sécurisés. Autrement dit, les mozabites ne peuvent même pas se défendre au risque d'avoir à subir, en plus, la charge des services de protection "des chaambas"
Avec Tamurt,
cdb/zp,
SIWEL 261303 MAI 13