Antonio Cubillo avec Ferhat Mehenni lors d'une manifestation à Santa Cruz de Tenerife, le 24 octobre 2009 pour la « décolonisation et l’indépendance des Canaries ». (Photo : SIWEL)
Les jeunes du Congrès National Canarien (CNC) ont appelé à travers une déclaration qui a circulé sur les réseaux sociaux, à participer massivement aux manifestations populaires organisées par la Commission « du 22 Octobre » pour marquer le 47e anniversaire de la création du drapeau canarien tribande blanc-bleu-jaune aux sept étoiles vertes par le leader indépendantiste "historique" Antonio Cubillo, pendant son exil à Alger, fuyant le régime de Franco.
Les coups d'envoi de ces évènements sont donnés simultanément à Las Palma de Gran Canaria devant l'Auditorium Alfredo Kraus, à Santa Cruz de Tenerife, à partir de l'horloge fleurie du parc Garcia Sanabria, quant à Arrecife, sur l'île de Lanzarote, c'est une caravane qui y défilera.
Mardi, Alvaro Morera et Cristobal Gonzalez, au nom de la Commission du 22 Octobre, ont expliqué qu’avec les actions d'aujourd'hui, ils pensent bannir à jamais l'idée que les souverainistes n’ont « aucun poids » au niveau "national" (Iles Canaries, NDLR).
Les deux responsables indépendantistes ont souligné que c'est le premier appel « national » qui se tiendra, en même temps, dans trois des sept îles de l'archipel gouanche et s'attendaient à une participation massive.
En 1964, Antonio Cubillo, leader du Mouvement Pour l’Autodétermination et l'Indépendance de l'Archipel Canarien (MPAIAC) a créé le drapeau national canarien formé de trois bandes verticales, blanche, bleue et jaune surmontées des sept étoiles vertes, une étoile pour chaque île composant l’archipel atlantique, situé à plus de 1.000 km du sud de l'Espagne et à quelques 150 km des côtes africaines.
On avait reproché à Cubillo le choix de la couleur verte pour les étoiles, qui serait synonyme d’arabisation (l'étoile du Maroc voisin, NDLR), ce dernier a argué que « cette couleur est le vert émeraude de l'espoir qui est également présente dans le mouvement pan-amazigh, auquel était apparenté le mouvement canarien ibéro-latin-berbère (...) car notre substrat est berbère en dépit d'être des Latins, des Occidentaux. »
Plus tard, ce drapeau sera adopté par d'autres organisations politiques non définies comme étant indépendantistes, tels l'Union del Pueblo Canario (UPC), le Parti communiste des Canaries, la Gauche unie des Canaries ainsi que l'Intersyndicale Canarienne.
Les coups d'envoi de ces évènements sont donnés simultanément à Las Palma de Gran Canaria devant l'Auditorium Alfredo Kraus, à Santa Cruz de Tenerife, à partir de l'horloge fleurie du parc Garcia Sanabria, quant à Arrecife, sur l'île de Lanzarote, c'est une caravane qui y défilera.
Mardi, Alvaro Morera et Cristobal Gonzalez, au nom de la Commission du 22 Octobre, ont expliqué qu’avec les actions d'aujourd'hui, ils pensent bannir à jamais l'idée que les souverainistes n’ont « aucun poids » au niveau "national" (Iles Canaries, NDLR).
Les deux responsables indépendantistes ont souligné que c'est le premier appel « national » qui se tiendra, en même temps, dans trois des sept îles de l'archipel gouanche et s'attendaient à une participation massive.
En 1964, Antonio Cubillo, leader du Mouvement Pour l’Autodétermination et l'Indépendance de l'Archipel Canarien (MPAIAC) a créé le drapeau national canarien formé de trois bandes verticales, blanche, bleue et jaune surmontées des sept étoiles vertes, une étoile pour chaque île composant l’archipel atlantique, situé à plus de 1.000 km du sud de l'Espagne et à quelques 150 km des côtes africaines.
On avait reproché à Cubillo le choix de la couleur verte pour les étoiles, qui serait synonyme d’arabisation (l'étoile du Maroc voisin, NDLR), ce dernier a argué que « cette couleur est le vert émeraude de l'espoir qui est également présente dans le mouvement pan-amazigh, auquel était apparenté le mouvement canarien ibéro-latin-berbère (...) car notre substrat est berbère en dépit d'être des Latins, des Occidentaux. »
Plus tard, ce drapeau sera adopté par d'autres organisations politiques non définies comme étant indépendantistes, tels l'Union del Pueblo Canario (UPC), le Parti communiste des Canaries, la Gauche unie des Canaries ainsi que l'Intersyndicale Canarienne.
Le 16 août 1982, les îles Canaries accèdent à son nouveau statut d'autonomie au sein du Royaume d'Espagne, le 10 août 1982, fut adopté une variante de ce drapeau, allégé des sept étoiles vertes, remplacées par les armoiries des îles, en suivant les recommandations héraldiques : sur un champ d'azur (bleu), il y a sept îles d'argent (blanc) bien ordonnées, deux, deux, deux, et une cette dernière à la pointe et comme timbre une couronne royale d'or (jaune), surmontée d'une ceinture d'argent avec la devise « Océano » de sable et comme supportants deux chiens.
Mais pour les souverainistes canariens, le drapeau des Canaries reste celui de 1964. Les indépendantistes luttent contre l’hispanisation qui conduit à la « paupérisation culturelle » de leur archipel. Ils continuent de revendiquer leur identité amazighe considérée comme étant « la colonne vertébrale des îles Canaries ».
wbw
SIWEL 201356 OCT 11
Mais pour les souverainistes canariens, le drapeau des Canaries reste celui de 1964. Les indépendantistes luttent contre l’hispanisation qui conduit à la « paupérisation culturelle » de leur archipel. Ils continuent de revendiquer leur identité amazighe considérée comme étant « la colonne vertébrale des îles Canaries ».
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SIWEL 201356 OCT 11