face au louvoiement des islamistes et des panarabistes du Congrès libyen, les amazighs ont radicalisé leurs positions et se réservent désormais le droit d’évoluer vers une solution d’autodétermination( PH/DR)
Dans leur communiqué, les Amazighs ont signifié que les mécanismes de vote relatifs à la rédaction constitutionnelle et les amendements introduits par le Congrès ne satisfont pas les revendications des Amazighs et ne leur permet en aucun d’exercer pleinement leurs droits politiques, culturels, linguistiques et identitaires.
Ils estiment que les amendements proposés sont vagues et ne mentionnent pas clairement le consensus sur les sujets ayant trait aux droits des amazighs comme la langue, le drapeau et la forme de l'Etat.
Pour rappel, les Amazighs de Libye avaient déjà boycotté le scrutin du 20 février dernier pour protester contre l'absence de mécanismes leur permettant d'inscrire dans la future Constitution leurs droits culturels.
Malgré cela, le Congrès national général (CNG, la plus haute autorité législative et politique en Libye) avait décidé le 23 mars dernier d’organiser des élections pour la Constituante dans les circonscriptions qui n'ont pas participé au scrutin du 20 et du 26 février dernier et ce afin de permettre aux amazighs d'élire leurs représentants.
En d’autres termes, si les amazighs boycottent, le Congrès libyen qui tient absolument à avoir ce vote amazigh sans pour autant lui reconnaître la légitimité institutionnelle dans son propre pays, tente toute de même de faire voter amazighs en leur mettant sous le nez des leurres (tels que les amendements sur le consensus) et en leur accordants une « extension des délais » jusqu’à ce qu’ils votent…
Or sur les 60 sièges de la Commission constituante chargée de rédiger la future Constitution de la Libye, seuls 47 sièges ont été remportés à l’issue des élections du 20 et du 26 février auxquelles les Amazighs et les Toubous n’ont pas participé mais aussi la Cyrénaïque qui a déclaré son autonomie et qui ne reconnait pas le Congrès libyen.
Après 40 années d’une dictature raciste et d’apartheid que leur a fait subir Kadhafi, les Amazighs de Libye ne sont plus du tout prêts à céder sur le plus petit détail de leurs droits légitimes.
Ils avaient déclaré à plusieurs ne « Nous ne sommes pas de nouveaux migrants sur cette terre pour demander à ce que la langue naturelle et historique de cette partie de Tamazgha dispose pleinement du droit d’exister sur sa propre terre ».
Par ailleurs, face au louvoiement des islamistes et des panarabistes du Congrès libyen, les amazighs ont radicalisé leurs positions et se réservent désormais le droit d’évoluer vers une solution d’autodétermination.
Ils estiment que les amendements proposés sont vagues et ne mentionnent pas clairement le consensus sur les sujets ayant trait aux droits des amazighs comme la langue, le drapeau et la forme de l'Etat.
Pour rappel, les Amazighs de Libye avaient déjà boycotté le scrutin du 20 février dernier pour protester contre l'absence de mécanismes leur permettant d'inscrire dans la future Constitution leurs droits culturels.
Malgré cela, le Congrès national général (CNG, la plus haute autorité législative et politique en Libye) avait décidé le 23 mars dernier d’organiser des élections pour la Constituante dans les circonscriptions qui n'ont pas participé au scrutin du 20 et du 26 février dernier et ce afin de permettre aux amazighs d'élire leurs représentants.
En d’autres termes, si les amazighs boycottent, le Congrès libyen qui tient absolument à avoir ce vote amazigh sans pour autant lui reconnaître la légitimité institutionnelle dans son propre pays, tente toute de même de faire voter amazighs en leur mettant sous le nez des leurres (tels que les amendements sur le consensus) et en leur accordants une « extension des délais » jusqu’à ce qu’ils votent…
Or sur les 60 sièges de la Commission constituante chargée de rédiger la future Constitution de la Libye, seuls 47 sièges ont été remportés à l’issue des élections du 20 et du 26 février auxquelles les Amazighs et les Toubous n’ont pas participé mais aussi la Cyrénaïque qui a déclaré son autonomie et qui ne reconnait pas le Congrès libyen.
Après 40 années d’une dictature raciste et d’apartheid que leur a fait subir Kadhafi, les Amazighs de Libye ne sont plus du tout prêts à céder sur le plus petit détail de leurs droits légitimes.
Ils avaient déclaré à plusieurs ne « Nous ne sommes pas de nouveaux migrants sur cette terre pour demander à ce que la langue naturelle et historique de cette partie de Tamazgha dispose pleinement du droit d’exister sur sa propre terre ».
Par ailleurs, face au louvoiement des islamistes et des panarabistes du Congrès libyen, les amazighs ont radicalisé leurs positions et se réservent désormais le droit d’évoluer vers une solution d’autodétermination.