Hier j’ai commencé à zapper parmi les 43 chaines pseudos privées algériennes qui parlent toutes en langue arabe, et aucune en Tamazight (ce point précis sera l’objet de mon prochain article), je suis tombé sur une interview que Dzair TV a accordée au secrétaire général du FLN, Amar Saidani. Je me suis dit, je vais voir c’est quoi exactement le niveau intellectuel et en communication de ce sieur, soi-disant responsable du plus important parti du pays, comme il ne cessait de le répéter à chaque fois que l’occasion se présentait à lui.
Il est inutile de vous dire ma déception, et comme la majorité de mes compatriotes kabyles, je me suis dit franchement, méritons-nous ce mauvais sort de partager un même pays avec lui et ses semblables nombreux au sein du système qui ont usurpé l’indépendance et squatté le pays que les Abane Ramdane, Amirouche, Krim Belkacem, Hocine Ait Ahmed, Ali Mellah, Si Sadek, Ouamrane, … ont libéré de la 4eme puissance militaire du monde?
Au fait le but de mon article ce n’est pas ce qui vient d’être écrit, mais plutôt une question qui a attiré mon intention telle que posée par un des 3 journalistes du plateau de Dzair TV, à savoir : Est-ce que Tamazight sera décrétée officielle dans la prochaine constitution (algérienne, ndlr) qui sera imminente? En guise de réponse Amar Saidani, qui est dans les secrets du dieu Bouteflika, a commencé à ruser dans tous les sens pour éviter une réponse claire et directe par "oui" ou "non" à la question. Il a insisté seulement avec sa langue de bois quand à l’importance de préserver les constantes nationales et l’unité nationale, et que quiconque touchera à celle-ci, il aura la force de la loi de la nouvelle constitution devant lui. Tout le monde aurait compris et imaginé que la menace est dirigée envers les MAK, MAC et MAM.
Personnellement j’ai cru comprendre aussi de par les zigzagues de Amar Saidani, que Tamazight ne sera pas officielle alors qu’il a cru rendre heureux ses auditeurs en mettant l’accent sur le fait que l’opposition (algérienne, ndlr) sera la plus gagnante dans les modifications importantes qui seront apportées sous peu dans la prochaine constitution (algérienne, ndlr), et qui vont étonner plus d’un d’après lui. Il va sans dire que cette constitution forcement sera non consensuelle puisque ni le peuple (lequel ?, ndlr) ne sera consulté par référendum, ni l’opposition n’a donné son avis lors des diverses consultations/comédies, menées à deux reprises.
La non officialisation fort probable de Tamazight, si elle se confirme, normalement avant Yennayer 2966 ou juste après, une fois la nouvelle mouture de la constitution connue des médias et du peuple (lequel ?, ndlr), aura montré que finalement l’hommage artificiel que le système Bouteflika a rendu au regretté Hocine Ait Ahmed le dernier jour de l’année 2015, n’était dû qu’a l’embarras dans lequel il s’en est trouvé malgré lui. Lequel embarras est rendu plus intense par la consigne de Dda Lhusin, en choisissant d’être enterré dans sa Kabylie natale au lieu du carrée des martyrs d’El Alia, ou sont inhumés la plupart des révolutionnaires, notamment ceux qu’ils ont assassinées et/ou trahis comme Krim Belkacem, Abane Ramdane, Amirouche, Si Lhouas, Chaabani, Boudiaf, … à coté de leurs exécuteurs Boumediene, Boussouf et Ben Bella.
Pas seulement puisque le mauvais timing de l’annonce de la nouvelle constitution (algérienne, ndlr), soit juste avant le décès de Dda Lhusin, et avec la non-officialisation pré-programmée de Tamazight, au moment où plus d’un million de gens simples, comme Dda Lhusin le voulait, venus de Kabylie et de partout ailleurs pour assister à son enterrement, n’est pas pour faciliter la tâche au système Bouteflika.
En effet ce grand nombre de personnes qui ont refusé la présence des autorités (algériennes, ndlr), à travers les serviteurs kabyles du système que sont Sellal, Madjid Sidi Said, Larbi Ould Khelifa, …, à l’enterrement, pourrait être considéré comme un referendum pour dire NON au nouveau et énième bricolage constitutionnel de Bouteflika et du système qu’il incarne. Mais surtout que le peuple (lequel ?, ndlr) n’est pas prêt à céder sur la question de Tamazight.
Bouteflika se trouvant ainsi dans la gêne, va-t-il convoquer son mini conseil à nouveau pour revoir cette pertinente question, faute de quoi les kabyles Djazaristes/Algérianistes auront du mal à convaincre de la justesse d’une Algérie, une et indivisible? D’autant plus que les arguments donnés par l’autre partie des Kabyles commencent à être bien compris par la population quant à la nécessité de se munir d’un gouvernement en dehors ou à l’intérieur de l’Algérie (comme le Québec au Canada, la Catalogne en Espagne pour ne citer que ces deux exemples), mais surtout d’un parlement, une police, des écoles, des tribunaux, des médias, des TVs, des universités, … qui gouvernent, légifèrent, sécurisent, enseignent, éduquent, jugent, écrivent, émettent et pensent en KABYLE.
Dda Lhusin, nous l’a rappelé bien longtemps avant, c’était en 1980 comme le montre cette vidéo
Merci Dda Lhusin pour ta force tranquille et toutes ces belles leçons de vie, de lutte pacifique, de diplomatie, de démocratie, des droits de la personne humaine, de l’identité, …
Dr. Racid At Ali uQasi
Canada
SIWEL 040836 JAN 16
Il est inutile de vous dire ma déception, et comme la majorité de mes compatriotes kabyles, je me suis dit franchement, méritons-nous ce mauvais sort de partager un même pays avec lui et ses semblables nombreux au sein du système qui ont usurpé l’indépendance et squatté le pays que les Abane Ramdane, Amirouche, Krim Belkacem, Hocine Ait Ahmed, Ali Mellah, Si Sadek, Ouamrane, … ont libéré de la 4eme puissance militaire du monde?
Au fait le but de mon article ce n’est pas ce qui vient d’être écrit, mais plutôt une question qui a attiré mon intention telle que posée par un des 3 journalistes du plateau de Dzair TV, à savoir : Est-ce que Tamazight sera décrétée officielle dans la prochaine constitution (algérienne, ndlr) qui sera imminente? En guise de réponse Amar Saidani, qui est dans les secrets du dieu Bouteflika, a commencé à ruser dans tous les sens pour éviter une réponse claire et directe par "oui" ou "non" à la question. Il a insisté seulement avec sa langue de bois quand à l’importance de préserver les constantes nationales et l’unité nationale, et que quiconque touchera à celle-ci, il aura la force de la loi de la nouvelle constitution devant lui. Tout le monde aurait compris et imaginé que la menace est dirigée envers les MAK, MAC et MAM.
Personnellement j’ai cru comprendre aussi de par les zigzagues de Amar Saidani, que Tamazight ne sera pas officielle alors qu’il a cru rendre heureux ses auditeurs en mettant l’accent sur le fait que l’opposition (algérienne, ndlr) sera la plus gagnante dans les modifications importantes qui seront apportées sous peu dans la prochaine constitution (algérienne, ndlr), et qui vont étonner plus d’un d’après lui. Il va sans dire que cette constitution forcement sera non consensuelle puisque ni le peuple (lequel ?, ndlr) ne sera consulté par référendum, ni l’opposition n’a donné son avis lors des diverses consultations/comédies, menées à deux reprises.
La non officialisation fort probable de Tamazight, si elle se confirme, normalement avant Yennayer 2966 ou juste après, une fois la nouvelle mouture de la constitution connue des médias et du peuple (lequel ?, ndlr), aura montré que finalement l’hommage artificiel que le système Bouteflika a rendu au regretté Hocine Ait Ahmed le dernier jour de l’année 2015, n’était dû qu’a l’embarras dans lequel il s’en est trouvé malgré lui. Lequel embarras est rendu plus intense par la consigne de Dda Lhusin, en choisissant d’être enterré dans sa Kabylie natale au lieu du carrée des martyrs d’El Alia, ou sont inhumés la plupart des révolutionnaires, notamment ceux qu’ils ont assassinées et/ou trahis comme Krim Belkacem, Abane Ramdane, Amirouche, Si Lhouas, Chaabani, Boudiaf, … à coté de leurs exécuteurs Boumediene, Boussouf et Ben Bella.
Pas seulement puisque le mauvais timing de l’annonce de la nouvelle constitution (algérienne, ndlr), soit juste avant le décès de Dda Lhusin, et avec la non-officialisation pré-programmée de Tamazight, au moment où plus d’un million de gens simples, comme Dda Lhusin le voulait, venus de Kabylie et de partout ailleurs pour assister à son enterrement, n’est pas pour faciliter la tâche au système Bouteflika.
En effet ce grand nombre de personnes qui ont refusé la présence des autorités (algériennes, ndlr), à travers les serviteurs kabyles du système que sont Sellal, Madjid Sidi Said, Larbi Ould Khelifa, …, à l’enterrement, pourrait être considéré comme un referendum pour dire NON au nouveau et énième bricolage constitutionnel de Bouteflika et du système qu’il incarne. Mais surtout que le peuple (lequel ?, ndlr) n’est pas prêt à céder sur la question de Tamazight.
Bouteflika se trouvant ainsi dans la gêne, va-t-il convoquer son mini conseil à nouveau pour revoir cette pertinente question, faute de quoi les kabyles Djazaristes/Algérianistes auront du mal à convaincre de la justesse d’une Algérie, une et indivisible? D’autant plus que les arguments donnés par l’autre partie des Kabyles commencent à être bien compris par la population quant à la nécessité de se munir d’un gouvernement en dehors ou à l’intérieur de l’Algérie (comme le Québec au Canada, la Catalogne en Espagne pour ne citer que ces deux exemples), mais surtout d’un parlement, une police, des écoles, des tribunaux, des médias, des TVs, des universités, … qui gouvernent, légifèrent, sécurisent, enseignent, éduquent, jugent, écrivent, émettent et pensent en KABYLE.
Dda Lhusin, nous l’a rappelé bien longtemps avant, c’était en 1980 comme le montre cette vidéo
Merci Dda Lhusin pour ta force tranquille et toutes ces belles leçons de vie, de lutte pacifique, de diplomatie, de démocratie, des droits de la personne humaine, de l’identité, …
Dr. Racid At Ali uQasi
Canada
SIWEL 040836 JAN 16