Le président de l'Anavad, après avoir déposé une gerbe de fleurs, a prononcé un hommage émouvant devant la sépulture de Slimande Azem (1918-1983), cet enfant du pays kabyle, injustement banni de sa terre et isolé des siens par des usurpateurs de l'Algérie indépendante, a enrichi la Kabylie d’un fabuleux répertoire artistique qui enchante encore de nos jours les Kabyles toutes générations confondues : « Je voudrais dire que la Kabylie est reconnaissante à ce grand Homme, un grand poète, comme Slimane Azem, Il a été un pilier de la pensée kabyle. »
« La Kabylie qui a été privée de l'histoire, par l'écriture, n'a jamais cessé de transmettre l'héritage ancestral, par voie orale. C'est grâce à des Hommes comme Slimane Azem, que cette pensée a été fixée, portée et renouvelée ensuite par les générations qui sont venues après. »
« Slimane Azem était l'aéde, le poète, le sage, c'est notre fabuliste, c'est notre Esope, c'est notre La Fontaine, mais c'est aussi notre Kant, notre Schopenhauer, notre Hegel, il était le philosophe de son temps, bien qu'il n'a pas été à l'école, il a eu la meilleure formation par l'école de la vie, »
A 15h, Ferhat Mehenni, s'est rendu à la ville rose pour y rencontrer la diaspora kabyle toulousaine, venue massivement écouter le chef de l'Exécutif kabyle sur la situation politique, sociale et économique de la Kabylie, en informant ses concitoyens sur les réalisations et les projets de l'Anavad sur la scène internationale en esquissant les acquis et les avancées du MAK en Kabylie.
wbw
SIWEL 081647 FEV 15