Le fils de Kadhafi, Saïf Al-Islam (Photo : Reuters)
Lors de son allocution, dans la nuit du dimanche 20 au lundi 21 février, Saïf Al-Islam Kadhafi a évoqué la situation du pays au bord de la guerre civile. Il a fait état de plusieurs villes du pays, dont Benghazi et Al-Baïda, dans l'est du pays, qui sont le théatre de violents affrontements : "En ce moment, des chars se déplacent dans Benghazi, conduits par des civils", a affirmé le fils du dirigeant libyen.
Selon lui, ces affrontements sont provoqués par des éléments libyens et étrangers visant à détruire l'unité du pays et à instaurer une république islamique. « Nous allons détruire les éléments de la sédition », a-t-il mis en garde, tout en promettant « la formation d'une commission pour créer une Constitution. »
Saïf Al-Islam Kadhafi a ajouté : « Soit nous nous entendons aujourd'hui sur des réformes, soit nous ne pleurerons pas quatre-vingt-quatre morts mais des milliers, et il y aura des rivières de sang dans toute la Libye. »
Saïf Al-Islam a affirmé très fermement que « la Libye n'est pas l'Egypte ou la Tunisie, l'armée libyenne jouera un grand rôle. Ce n'est pas l'armée tunisienne, ce n'est pas l'armée égyptienne », a-t-il souligné et d'ajouter que « Mouammar Kadhafi n'est pas Zine El-Abidine Ben Ali. Il n'est pas Moubarak. »
Alors que l'ONG Human Rights Watch parle de plus de deux cents morts, Kadhafi fils avance le nombre de quatre-vingt-quatre morts tout en affirmant que le pouvoir libyen « se battra jusqu'à la dernière balle » pour que le régime actuel reste en place.
btj
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Selon lui, ces affrontements sont provoqués par des éléments libyens et étrangers visant à détruire l'unité du pays et à instaurer une république islamique. « Nous allons détruire les éléments de la sédition », a-t-il mis en garde, tout en promettant « la formation d'une commission pour créer une Constitution. »
Saïf Al-Islam Kadhafi a ajouté : « Soit nous nous entendons aujourd'hui sur des réformes, soit nous ne pleurerons pas quatre-vingt-quatre morts mais des milliers, et il y aura des rivières de sang dans toute la Libye. »
Saïf Al-Islam a affirmé très fermement que « la Libye n'est pas l'Egypte ou la Tunisie, l'armée libyenne jouera un grand rôle. Ce n'est pas l'armée tunisienne, ce n'est pas l'armée égyptienne », a-t-il souligné et d'ajouter que « Mouammar Kadhafi n'est pas Zine El-Abidine Ben Ali. Il n'est pas Moubarak. »
Alors que l'ONG Human Rights Watch parle de plus de deux cents morts, Kadhafi fils avance le nombre de quatre-vingt-quatre morts tout en affirmant que le pouvoir libyen « se battra jusqu'à la dernière balle » pour que le régime actuel reste en place.
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