Chérif Kheddam, 1927 - 2012 (PH/DR)
Hospitalisé à Paris depuis quelque temps en raison d'une maladie chronique, Cherif Kheddam décède à l'âge de 85 ans laissant un grand vide dans la scène musicale et artistique kabyle.
Celui qui n'a pas cessé de révolutionner la musique kabyle depuis 1956 était aussi un pionnier de la modernité en prenant résolument la défense des droits des femmes. Il avait brillamment accompagné et fait émerger plusieurs talents de la chanson kabyle.
Il fut, après Slimane Azem, le chanteur qui a politisé le texte de ses chansons avec "Avrid iggunin idul" (1972) dans lesquelles la jeunesse estudiantine kabyle des années 70 se reconnaissait à merveille.
Le Président de l'Anavad M. Ferhat Mehenni, disciple artistique du « maestro » se déclare très affecté par cette nouvelle. « La Kabylie n'oubliera jamais dda Cherif et le patrimoine qu'il nous laisse derrière lui est d'un niveau universel. Il est déjà à la fois le Mozart, le Beethoven, le Vivaldi ou le Brahms kabyle. L'Anavad et la Kabylie s'inclinent devant le géant qui s'en va physiquement mais dont l'oeuvre est éternelle. » avait-il déclaré à Siwel.
Un dernier hommage peut être rendu à Chérif Kheddam le 24 janvier 2012, à partir de 16 heures, à son domicile, au 7 boulevard Ménilmontant à Paris, métro Père Lachaise.
bbi
SIWEL 231639 JAN 12
Celui qui n'a pas cessé de révolutionner la musique kabyle depuis 1956 était aussi un pionnier de la modernité en prenant résolument la défense des droits des femmes. Il avait brillamment accompagné et fait émerger plusieurs talents de la chanson kabyle.
Il fut, après Slimane Azem, le chanteur qui a politisé le texte de ses chansons avec "Avrid iggunin idul" (1972) dans lesquelles la jeunesse estudiantine kabyle des années 70 se reconnaissait à merveille.
Le Président de l'Anavad M. Ferhat Mehenni, disciple artistique du « maestro » se déclare très affecté par cette nouvelle. « La Kabylie n'oubliera jamais dda Cherif et le patrimoine qu'il nous laisse derrière lui est d'un niveau universel. Il est déjà à la fois le Mozart, le Beethoven, le Vivaldi ou le Brahms kabyle. L'Anavad et la Kabylie s'inclinent devant le géant qui s'en va physiquement mais dont l'oeuvre est éternelle. » avait-il déclaré à Siwel.
Un dernier hommage peut être rendu à Chérif Kheddam le 24 janvier 2012, à partir de 16 heures, à son domicile, au 7 boulevard Ménilmontant à Paris, métro Père Lachaise.
bbi
SIWEL 231639 JAN 12