Moins de trois mois après son hospitalisation pour fibrose pulmonaire, à Tizi-ouzou, le Maître de la chanson populaire kabyle à la voix suave de baryton, s'en est allé, la paix dans l'âme.
Je l'avais connu en 1980. C'était le regretté Matoub Lounes qui me l'avais présenté.
Depuis nous nous voyions de loin en loin.
Quand j'avais appris son hospitalisation je ne savais pas la gravité de sa maladie. J'ai vu sur les reseaux sociaux des photos de celles et ceux qui avaient fait leur devoir en allanr lui rendre visite. Cette solidarité était réconfortante et j'espérais qu'elle contribuât à son rétablissement. Hélas !
Là où j'ai été indigné ce fut quand Ould Ali El Hadi, en tant que représentant de l'état colonial algérien était allé lui rende visite non pas pour lui remettre une prise en charge de son évacuation dans un hôpital français où se soignent les membres du clan du régime, mais pour prendre des photos, poser avec le malade pour gagner des sympathies kabyles à leurs propres chaînes.
Honteux et scandaleux !
J'appelle toute la Kabylie à aller rendre un dernier hommage à Kheloui Lounes, héritier du géant de la chanson kabyle, Chikh El Hasnaoui, lors de ses funérailles. Ce sera là un acte de reconnaissance de son talent et de son legs à notre patrimoine artistique et comme un acte de glorification du militant qui a brandi fièrement le drapeau kabyle, l'anay Aqvayli.
Repose en paix mon frère.
En cette douloureuse circonstance je présente à ses enfants et à toute sa famille mes condoléances les plus attristées.
M. Ferhat Mehenni
SIWEL 031329 NOV 16
Je l'avais connu en 1980. C'était le regretté Matoub Lounes qui me l'avais présenté.
Depuis nous nous voyions de loin en loin.
Quand j'avais appris son hospitalisation je ne savais pas la gravité de sa maladie. J'ai vu sur les reseaux sociaux des photos de celles et ceux qui avaient fait leur devoir en allanr lui rendre visite. Cette solidarité était réconfortante et j'espérais qu'elle contribuât à son rétablissement. Hélas !
Là où j'ai été indigné ce fut quand Ould Ali El Hadi, en tant que représentant de l'état colonial algérien était allé lui rende visite non pas pour lui remettre une prise en charge de son évacuation dans un hôpital français où se soignent les membres du clan du régime, mais pour prendre des photos, poser avec le malade pour gagner des sympathies kabyles à leurs propres chaînes.
Honteux et scandaleux !
J'appelle toute la Kabylie à aller rendre un dernier hommage à Kheloui Lounes, héritier du géant de la chanson kabyle, Chikh El Hasnaoui, lors de ses funérailles. Ce sera là un acte de reconnaissance de son talent et de son legs à notre patrimoine artistique et comme un acte de glorification du militant qui a brandi fièrement le drapeau kabyle, l'anay Aqvayli.
Repose en paix mon frère.
En cette douloureuse circonstance je présente à ses enfants et à toute sa famille mes condoléances les plus attristées.
M. Ferhat Mehenni
SIWEL 031329 NOV 16