Rachid Belmokhtar, ministre marocain de l’Education (PH/DR)
Rachid Belmokhtar, le ministre marocain de l'éducation, a présenté son plan de sauvetage de l’enseignement public.
Sa stratégie, étalée sur quinze ans sonne le glas de la politique d’arabisation lancée il y a trois décennies. Il semble avoir définitivement gagné sa bataille contre l'islamiste, et non moins chef du gouvernement marocain, Benkirane.
Le conseil des ministres marocains du 6 janvier tenu à Laâyoune, et présidé par le roi Mohammed VI, a entériné le choix de la "mise en place de l’enseignement des matières scientifiques et techniques en français". La nouvelle avait déjà été rendue public le 10 octobre dernier dans une circulaire adressée aux directeurs des académies marocaines.
Comme attendu, cette décision avait évidemment été très vivement décriée par les partisans de la langue arabe, et à leur tête le chef du gouvernement, Benkirane appuyé par sa formation politique islamiste,le PJD qui est rappelons-le au pouvoir au Maroc.
Sans l'appui du Roi Mohamed VI, il est évident que le ministre marocain de l'éducation n'aurait jamais pu faire passer sa réforme de l'éducation qui est ce que l'on pourrait appeler un début de "marche arrière toute" de la désastreuse politique d'arabisation, source de tant de ravages...
Mais, n'est-il pas déjà trop tard ?!!! ... quand on voit comment des pans entiers des sociétés nord-africaines en perte d'identité, s'identifient corps et âmes à ces "étrangers du moyen-orient", adoptant leur langue, leurs us, leurs coutumes, leurs étendard, leur histoire et même leur origine...
Source Yabiladi
SIWEL 121139 FEV 16
Sa stratégie, étalée sur quinze ans sonne le glas de la politique d’arabisation lancée il y a trois décennies. Il semble avoir définitivement gagné sa bataille contre l'islamiste, et non moins chef du gouvernement marocain, Benkirane.
Le conseil des ministres marocains du 6 janvier tenu à Laâyoune, et présidé par le roi Mohammed VI, a entériné le choix de la "mise en place de l’enseignement des matières scientifiques et techniques en français". La nouvelle avait déjà été rendue public le 10 octobre dernier dans une circulaire adressée aux directeurs des académies marocaines.
Comme attendu, cette décision avait évidemment été très vivement décriée par les partisans de la langue arabe, et à leur tête le chef du gouvernement, Benkirane appuyé par sa formation politique islamiste,le PJD qui est rappelons-le au pouvoir au Maroc.
Sans l'appui du Roi Mohamed VI, il est évident que le ministre marocain de l'éducation n'aurait jamais pu faire passer sa réforme de l'éducation qui est ce que l'on pourrait appeler un début de "marche arrière toute" de la désastreuse politique d'arabisation, source de tant de ravages...
Mais, n'est-il pas déjà trop tard ?!!! ... quand on voit comment des pans entiers des sociétés nord-africaines en perte d'identité, s'identifient corps et âmes à ces "étrangers du moyen-orient", adoptant leur langue, leurs us, leurs coutumes, leurs étendard, leur histoire et même leur origine...
Source Yabiladi
SIWEL 121139 FEV 16