Marche du MAK, le 20 avril 2015, Tizi-Ouzou
Cette déclaration devant la 3ème Commission de l'Assemblée générale intervient suite à une nouvelle provocation de la part de la délégation algérienne sur la question du Sahara marocain, alors qu'elle n'est pas inscrite à l'ordre du jour.
M. Omar Rabi, Conseiller à la Mission du Maroc à New York, a souligné que les Nations Unies ne doivent pas devenir complices du silence qui est imposé par la violence à ce peuple martyr.
"La communauté internationale doit faire émerger les voix de plus de huit millions de Kabyles trop longtemps maintenus dans le silence et dans l'invisibilité. C'est ainsi que s'effondrera le mur de l'intolérance à leur égard et du déni de leurs aspirations légitimes", a-t-il dit.
Le diplomate marocain a déclaré qu'il était profondément regrettable que le peuple Kabyle demeure le seul peuple autochtone en Afrique à faire l'objet de discrimination systématisée, de violence généralisée et de privation de ses droits les plus élémentaires. Il a ajouté que "le peuple Kabyle doit être entendu et écouté pour la reconnaissance de ses besoins et de ses attentes" et que "la communauté internationale a le devoir de l'accompagner pour qu'il puisse jouir de ses droits légitimes à l'autodétermination et à l'autonomie".
M. Rabi a constaté avec regret que le peuple Kabyle est toujours privé de l'exercice de ses droits les plus fondamentaux, en particulier celui de l'autodétermination. Il a considéré inadmissible que de nos jours, ce peuple soit soumis à un blocus généralisé et à une punition collective, juste parce qu'il demande à exercer son droit légitime à l'autodétermination et à l'autonomie.
"Ses leaders sont arrêtés et pourchassés, même lorsqu'ils subissent déjà les affres de l'exil forcé. Même les membres de leurs familles ne sont pas épargnés. Ils sont également violemment persécutés", a-t-il tenu à préciser.
Le diplomate marocain a affirmé que les droits du peuple Kabyle à la liberté d'expression et de manifestation, pour clamer son ambition à s'autodéterminer et jouir de son autonomie, sont violemment réprimés et les manifestants arrêtés, comme en témoignent les différents communiqués d'ONG locales et internationales, dont "Human Rights Watch".
Citant un de ces communiqués, M. Rabi a souligné que "des marches pacifiques organisées en Kabylie, par plusieurs associations pour la commémoration du 34ème anniversaire du printemps berbère, ont été réprimées dans le sang par les services de sécurité". Il a ajouté que le même communiqué indique que "les agents de sécurité ont poursuivi et interpellé sauvagement des étudiants dans l'enceinte d'une Université". "Ces manifestants Kabyles ont été persécutés pour la simple raison qu'ils revendiquent leurs droits culturels, linguistiques et identitaires, et brandissent le drapeau de leur peuple", a-t-il poursuivi.
M. Rabi a indiqué que la reconnaissance de la pleine légitimité des aspirations du peuple autochtone Kabyle se trouve dans l'article 4 de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones qui stipule que "les peuples autochtones, dans l'exercice de leur droit à l'autodétermination, ont le droit d'être autonomes et de s'administrer eux-mêmes pour tout ce qui touche à leurs affaires intérieures et locales, ainsi que de disposer des moyens de financer leurs activités autonomes".
Il a fait savoir que la Déclaration sur les peuples autochtones restera pieuse tant qu'un peuple, vieux de neuf milles ans, demeure condamné à la négation de son identité et ce, sans aucune réaction de la part de la communauté internationale et en particulier des Nations Unies. Et d'ajouter que "le peuple Kabyle a le droit de jouir de son droit à l'autodétermination et de la reconnaissance de son identité culturelle et linguistique".
Source Atlas.info
SIWEL 031205 NOV 15
M. Omar Rabi, Conseiller à la Mission du Maroc à New York, a souligné que les Nations Unies ne doivent pas devenir complices du silence qui est imposé par la violence à ce peuple martyr.
"La communauté internationale doit faire émerger les voix de plus de huit millions de Kabyles trop longtemps maintenus dans le silence et dans l'invisibilité. C'est ainsi que s'effondrera le mur de l'intolérance à leur égard et du déni de leurs aspirations légitimes", a-t-il dit.
Le diplomate marocain a déclaré qu'il était profondément regrettable que le peuple Kabyle demeure le seul peuple autochtone en Afrique à faire l'objet de discrimination systématisée, de violence généralisée et de privation de ses droits les plus élémentaires. Il a ajouté que "le peuple Kabyle doit être entendu et écouté pour la reconnaissance de ses besoins et de ses attentes" et que "la communauté internationale a le devoir de l'accompagner pour qu'il puisse jouir de ses droits légitimes à l'autodétermination et à l'autonomie".
M. Rabi a constaté avec regret que le peuple Kabyle est toujours privé de l'exercice de ses droits les plus fondamentaux, en particulier celui de l'autodétermination. Il a considéré inadmissible que de nos jours, ce peuple soit soumis à un blocus généralisé et à une punition collective, juste parce qu'il demande à exercer son droit légitime à l'autodétermination et à l'autonomie.
"Ses leaders sont arrêtés et pourchassés, même lorsqu'ils subissent déjà les affres de l'exil forcé. Même les membres de leurs familles ne sont pas épargnés. Ils sont également violemment persécutés", a-t-il tenu à préciser.
Le diplomate marocain a affirmé que les droits du peuple Kabyle à la liberté d'expression et de manifestation, pour clamer son ambition à s'autodéterminer et jouir de son autonomie, sont violemment réprimés et les manifestants arrêtés, comme en témoignent les différents communiqués d'ONG locales et internationales, dont "Human Rights Watch".
Citant un de ces communiqués, M. Rabi a souligné que "des marches pacifiques organisées en Kabylie, par plusieurs associations pour la commémoration du 34ème anniversaire du printemps berbère, ont été réprimées dans le sang par les services de sécurité". Il a ajouté que le même communiqué indique que "les agents de sécurité ont poursuivi et interpellé sauvagement des étudiants dans l'enceinte d'une Université". "Ces manifestants Kabyles ont été persécutés pour la simple raison qu'ils revendiquent leurs droits culturels, linguistiques et identitaires, et brandissent le drapeau de leur peuple", a-t-il poursuivi.
M. Rabi a indiqué que la reconnaissance de la pleine légitimité des aspirations du peuple autochtone Kabyle se trouve dans l'article 4 de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones qui stipule que "les peuples autochtones, dans l'exercice de leur droit à l'autodétermination, ont le droit d'être autonomes et de s'administrer eux-mêmes pour tout ce qui touche à leurs affaires intérieures et locales, ainsi que de disposer des moyens de financer leurs activités autonomes".
Il a fait savoir que la Déclaration sur les peuples autochtones restera pieuse tant qu'un peuple, vieux de neuf milles ans, demeure condamné à la négation de son identité et ce, sans aucune réaction de la part de la communauté internationale et en particulier des Nations Unies. Et d'ajouter que "le peuple Kabyle a le droit de jouir de son droit à l'autodétermination et de la reconnaissance de son identité culturelle et linguistique".
Source Atlas.info
SIWEL 031205 NOV 15