Photo mnlamov.net
« Le MNLA poursuit un objectif indépendantiste clair et sans ambiguïté. Cet objectif a été annoncé de façon transparente dès les premières heures de sa création. La lutte armée n'est pas un objectif en soi mais un moyen pour se faire entendre faute d'accord pacifique avec l'occupant sur les modalités concrètes de cette indépendance. » indique-t-il dans un communiqué adressé à Siwel.
Abordant le groupe d'Ansar Edine, le MNLA a souligné que « comme l'atteste la vidéo qui a largement circulé, le mouvement Ansar Edine se réclame du Mali avec comme objectif l'instauration de la charia au Mali et non pas seulement dans l'Azawad ».
Il rappelle que le nom Ansar Edine n'est pas fortuit. « Cette association crée en 1983 à Bamako et qui compte les non moins bien célèbres salafistes Cherif Ousmane Haidara et Mohamed Dicko tous deux bien connus pour avoir planifié la mort du code de la famille au mali et déclaré publiquement leur engagement politique à influer les résultats des élections présidentielles à venir au Mali ont certainement trouvé des oreilles attentives pour œuvrer dans le même sens sur le territoire de l'Azawad espérant l'effet domino qui consiste à perturber les élections présidentielles en se positionnant comme recours ultime en tant que médiateurs tout en permettant au président Amadou Toumani Touré de garder la main en fin de mandat sur l'avenir du pays sous quelque forme que ce soit ».
« Le MNLA dans ses objectifs de libération de l'Azawad ne se préoccupe pas du climat politique malien qui ne concerne pas le peuple de l'Azawad. A ce titre, il est évident que le MNLA ne peut souscrire dans une lutte qui n'est pas la sienne et qui concerne exclusivement le cadre malien », ajoute le communiqué.
Il a dénoncé « les tentatives d'amalgames orchestrées par le pouvoir de Bamako et ses acolytes, les manigances et les montages grossiers ont cette limite que la communauté internationale, notamment la France et les États Unies auxquelles ils sont destinés, connaissent parfaitement mieux que l’État malien lui même la réalité et les acteurs, vu qu'ils lui fournissent souvent des renseignements dont il ne dispose pas ».
« Les milliards d'aide militaire destiné à engraisser les comptes bancaires des états majors militaires avec le double langage préfabriqué dans le combat Anti-AQMI et le mensonge d’État depuis plusieurs années ne peuvent aujourd'hui continuer de façon crédible. »
Le MNLA promet de poursuivre sa lutte pour l'indépendance de l'Azawad et ce, « quelles que soient les embuches et les coups tordus destinés à semer le doute et la méfiance envers la légitimité de ce combat ».
uz/cc
SIWEL 191720 MAR 12
Abordant le groupe d'Ansar Edine, le MNLA a souligné que « comme l'atteste la vidéo qui a largement circulé, le mouvement Ansar Edine se réclame du Mali avec comme objectif l'instauration de la charia au Mali et non pas seulement dans l'Azawad ».
Il rappelle que le nom Ansar Edine n'est pas fortuit. « Cette association crée en 1983 à Bamako et qui compte les non moins bien célèbres salafistes Cherif Ousmane Haidara et Mohamed Dicko tous deux bien connus pour avoir planifié la mort du code de la famille au mali et déclaré publiquement leur engagement politique à influer les résultats des élections présidentielles à venir au Mali ont certainement trouvé des oreilles attentives pour œuvrer dans le même sens sur le territoire de l'Azawad espérant l'effet domino qui consiste à perturber les élections présidentielles en se positionnant comme recours ultime en tant que médiateurs tout en permettant au président Amadou Toumani Touré de garder la main en fin de mandat sur l'avenir du pays sous quelque forme que ce soit ».
« Le MNLA dans ses objectifs de libération de l'Azawad ne se préoccupe pas du climat politique malien qui ne concerne pas le peuple de l'Azawad. A ce titre, il est évident que le MNLA ne peut souscrire dans une lutte qui n'est pas la sienne et qui concerne exclusivement le cadre malien », ajoute le communiqué.
Il a dénoncé « les tentatives d'amalgames orchestrées par le pouvoir de Bamako et ses acolytes, les manigances et les montages grossiers ont cette limite que la communauté internationale, notamment la France et les États Unies auxquelles ils sont destinés, connaissent parfaitement mieux que l’État malien lui même la réalité et les acteurs, vu qu'ils lui fournissent souvent des renseignements dont il ne dispose pas ».
« Les milliards d'aide militaire destiné à engraisser les comptes bancaires des états majors militaires avec le double langage préfabriqué dans le combat Anti-AQMI et le mensonge d’État depuis plusieurs années ne peuvent aujourd'hui continuer de façon crédible. »
Le MNLA promet de poursuivre sa lutte pour l'indépendance de l'Azawad et ce, « quelles que soient les embuches et les coups tordus destinés à semer le doute et la méfiance envers la légitimité de ce combat ».
uz/cc
SIWEL 191720 MAR 12