AFRANIMAN I TMURT N IQVAYLIYEN
MOUVEMENT POUR L’AUTODÉTERMINATION DE LA KABYLIE
Le MAK répond au FFS
Le Premier responsable du FFS, Mohamed Nebbou s’est attaqué hier au MAK dans une conférence animée à Tizi-Ouzou, avec des termes peu adroits.
Il a notamment suspecté le MAK de vouloir « leurrer » et « enfermer » notre vaillant peuple, loin du « destin national » algérien. Plus loin, il a souligné sous forme d’accusation « les visées de ceux qui enlèvent l’emblème national sont une injure faite aux innombrables et glorieux martyrs de la Kabylie morts pour ce drapeau ».
Nous tenons de prime abord à lui rappeler qu’aucun drapeau algérien n’a été enlevé mais que nous avons, non sans succès, levé le drapeau officiel de la Kabylie un peu partout ici et ailleurs. De surcroît, aucun maquisard kabyle n’est tombé pour un drapeau dont ils n’ont pas eu connaissance durant la guerre d’Algérie, mais bien pour la liberté qu’ils n’ont d’ailleurs jamais retrouvée.
De tradition, notre grand mouvement avait l’habitude de subir les attaques et diffamations des partis algériens qui ne lésinent pas sur le mensonge et la calomnie de bas étage pour semer la discorde au sein du peuple kabyle. C’est donc assez surprenant qu’une formation kabyle s’en prenne à un mouvement d’espoir, dont l’un de ses objectifs majeurs est de permettre justement aux cadres du FFS une sortie honorable de ce ghetto algérien qui les étouffe depuis plus de 50 ans.
Le bilan des partis officiels kabyles n’est plus à discuter : isolés et retranchés dans leur espace naturel qu’ils considèrent comme « régional », divisés au point de tenter des alliances avec les pires ennemis du peuple kabyle mais jamais entre eux, échec d’asseoir une dimension algérienne, et par dessus tout, en crise interne. La Kabylie qu’ils méprisent et mettent de côté pour gagner l’estime de l’Algérie est gravement menacée. Pour le FFS, il n’y a qu’à rappeler sa dernière tentative d’initier un « consensus national » avec le régime algérien et les islamistes qui a lamentablement échoué.
Malheureusement, leurs échecs sont beaucoup plus à mettre sur leur appartenance kabyle qu’à des batailles mal disputées. Et leurs échecs sont les nôtres. C’est notre attachement à notre identité que nous payons par divers procédés.
Le MAK qui n’aspire ni au pouvoir ni à gouverner offre donc une chance historique aux formations kabyles dont le FFS, de pouvoir réellement exercer la politique, dans un État démocratique et laïc au sein de leur maison naturelle, la Kabylie. Ils ne vivront jamais cette expérience dans l’ensemble algérien largement partagé par le régime anti-kabyle, conservateur et les islamistes où le débat a tourné autour des jambes d’une femme ou d’une bière.
Le MAK qui a décidé dès sa naissance en 2001 de dépasser les querelles et les divisions, aspire à rassembler toutes les énergies kabyles pour un avenir meilleur, qui consacrera la souveraineté tant méritée du peuple kabyle sur sa terre. Il nous est facile de nous attaquer à nos frères, mais cela propulsera-t-il notre peuple vers l’avant ? Les expériences ont déjà montré les conséquences sur la Kabylie.
Le MAK n’est donc ni l’ennemi du FFS ni du RCD. Son discours cohérent, franc et rassembleur a gagné le cœur des Kabyles y compris celui des militants partisans.
Kabylie, le 14 juin 2014
Farid Djennadi, Secrétaire Général
SIWEL 141407 JUIN 15
MOUVEMENT POUR L’AUTODÉTERMINATION DE LA KABYLIE
Le MAK répond au FFS
Le Premier responsable du FFS, Mohamed Nebbou s’est attaqué hier au MAK dans une conférence animée à Tizi-Ouzou, avec des termes peu adroits.
Il a notamment suspecté le MAK de vouloir « leurrer » et « enfermer » notre vaillant peuple, loin du « destin national » algérien. Plus loin, il a souligné sous forme d’accusation « les visées de ceux qui enlèvent l’emblème national sont une injure faite aux innombrables et glorieux martyrs de la Kabylie morts pour ce drapeau ».
Nous tenons de prime abord à lui rappeler qu’aucun drapeau algérien n’a été enlevé mais que nous avons, non sans succès, levé le drapeau officiel de la Kabylie un peu partout ici et ailleurs. De surcroît, aucun maquisard kabyle n’est tombé pour un drapeau dont ils n’ont pas eu connaissance durant la guerre d’Algérie, mais bien pour la liberté qu’ils n’ont d’ailleurs jamais retrouvée.
De tradition, notre grand mouvement avait l’habitude de subir les attaques et diffamations des partis algériens qui ne lésinent pas sur le mensonge et la calomnie de bas étage pour semer la discorde au sein du peuple kabyle. C’est donc assez surprenant qu’une formation kabyle s’en prenne à un mouvement d’espoir, dont l’un de ses objectifs majeurs est de permettre justement aux cadres du FFS une sortie honorable de ce ghetto algérien qui les étouffe depuis plus de 50 ans.
Le bilan des partis officiels kabyles n’est plus à discuter : isolés et retranchés dans leur espace naturel qu’ils considèrent comme « régional », divisés au point de tenter des alliances avec les pires ennemis du peuple kabyle mais jamais entre eux, échec d’asseoir une dimension algérienne, et par dessus tout, en crise interne. La Kabylie qu’ils méprisent et mettent de côté pour gagner l’estime de l’Algérie est gravement menacée. Pour le FFS, il n’y a qu’à rappeler sa dernière tentative d’initier un « consensus national » avec le régime algérien et les islamistes qui a lamentablement échoué.
Malheureusement, leurs échecs sont beaucoup plus à mettre sur leur appartenance kabyle qu’à des batailles mal disputées. Et leurs échecs sont les nôtres. C’est notre attachement à notre identité que nous payons par divers procédés.
Le MAK qui n’aspire ni au pouvoir ni à gouverner offre donc une chance historique aux formations kabyles dont le FFS, de pouvoir réellement exercer la politique, dans un État démocratique et laïc au sein de leur maison naturelle, la Kabylie. Ils ne vivront jamais cette expérience dans l’ensemble algérien largement partagé par le régime anti-kabyle, conservateur et les islamistes où le débat a tourné autour des jambes d’une femme ou d’une bière.
Le MAK qui a décidé dès sa naissance en 2001 de dépasser les querelles et les divisions, aspire à rassembler toutes les énergies kabyles pour un avenir meilleur, qui consacrera la souveraineté tant méritée du peuple kabyle sur sa terre. Il nous est facile de nous attaquer à nos frères, mais cela propulsera-t-il notre peuple vers l’avant ? Les expériences ont déjà montré les conséquences sur la Kabylie.
Le MAK n’est donc ni l’ennemi du FFS ni du RCD. Son discours cohérent, franc et rassembleur a gagné le cœur des Kabyles y compris celui des militants partisans.
Kabylie, le 14 juin 2014
Farid Djennadi, Secrétaire Général
SIWEL 141407 JUIN 15