Lyazid Abid à gauche et Ferhat Mehenni (PH/Siwel - Marlene Dittrich-Lux)
Le document de réponse du Gouvernement allemand aux interpellations de la gauche allemande "Die Linke" concernant la situation en Kabylie ne semble pas satisfaire les attentes du GPK installé depuis juin 2010 à Paris.
« Concernant les développements contenus dans ce document de réponse, notamment sur les droits de l’homme en Algérie, nous ne répondrons que sur les points traitant de la Kabylie. Aussi, d’emblée, nous devons rappeler que nous avons adressé au Gouvernement Fédéral d’Allemagne deux correspondances, dont nous joignons les copies. (Annexes 1 et 2). Au vu de la teneur de cette réponse adressée au Bundestag, il apparait clairement que les éléments d’information dont dispose le gouvernement allemand mériteraient plus de vérification. » a souligné une déclaration signée par Lyazid ABID, ministre des Relations Internationales au sein du GPK.
Pour lui, le refus de l’autonomie de la Kabylie par le pouvoir algérien n’a jamais été notifié au MAK malgré, dit-il, la lettre officielle que celui-ci a adressée à toutes les instances du pays, le 07 juin 2008. « Il n’y a aucune prise de position officielle contre l’autonomie de la Kabylie. Le pouvoir algérien diabolise le MAK à travers les médias en le traitant de "séparatiste" pour éviter de se prononcer sur le fond de la revendication de l’autonomie de la Kabylie », a ajouté la déclaration en question.
Il réaffirme que le MAK n’a pas de tendance séparatiste. « Si l’autonomie est assimilée à du séparatisme, ne peut-on pas, dans ce cas, soupçonner les 16 Länder allemands de séparatisme au motif qu’ils disposent chacun d’un gouvernement régional ? Nous ne pouvons nous empêcher d’exprimer notre incompréhension devant la mansuétude du Gouvernement fédéral allemand vis-à-vis du gouvernement algérien qui refuse à la Kabylie des prérogatives que l’Allemagne accorde à ses Länder », a estimé M. Abid, qui ajoute que « le MAK est aujourd’hui la principale force politique de la Kabylie et ses actions sont populaires ».
Il a indiqué que la revendication identitaire et linguistique était en effet importante en Kabylie jusqu’en 2001. « Depuis que l’Algérie a tiré sur les enfants kabyles en 2001, la Kabylie a changé la teneur de ses revendications. Depuis 10 ans, la Kabylie ne présente plus que des revendications politiques dont la principale est d’avoir son parlement et son gouvernement régionaux. L’existence de partis politiques kabyles insérés dans le jeu du système algérien ne signifie nullement que la question kabyle soit résolue. » a-t-il affirmé.
Lyazid Abid a conclu en affirmant que « les tensions entre la Kabylie et le Gouvernement algérien dont parle le Gouvernement fédéral allemand n’ont jamais disparu ».
« Elles ont l’âge de l’Algérie, soit bientôt 50 ans. Et s’il n’y a pas toute la violence d’il y a quelques années cela n’est pas dû au dialogue avec les comités de la société civile kabyle, mais aux manœuvres dilatoires du régime qui a eu à l’usure les « dialoguistes » kabyles (…) Le peu de négociation qui ont eu lieu de décembre 2003 à avril 2004 n’étaient qu’une vaine tentative de faire participer la Kabylie aux élections présidentielles qui y avaient été boycottées quand même à plus de 95%. »
uz
SIWEL 191320 OCT 11
« Concernant les développements contenus dans ce document de réponse, notamment sur les droits de l’homme en Algérie, nous ne répondrons que sur les points traitant de la Kabylie. Aussi, d’emblée, nous devons rappeler que nous avons adressé au Gouvernement Fédéral d’Allemagne deux correspondances, dont nous joignons les copies. (Annexes 1 et 2). Au vu de la teneur de cette réponse adressée au Bundestag, il apparait clairement que les éléments d’information dont dispose le gouvernement allemand mériteraient plus de vérification. » a souligné une déclaration signée par Lyazid ABID, ministre des Relations Internationales au sein du GPK.
Pour lui, le refus de l’autonomie de la Kabylie par le pouvoir algérien n’a jamais été notifié au MAK malgré, dit-il, la lettre officielle que celui-ci a adressée à toutes les instances du pays, le 07 juin 2008. « Il n’y a aucune prise de position officielle contre l’autonomie de la Kabylie. Le pouvoir algérien diabolise le MAK à travers les médias en le traitant de "séparatiste" pour éviter de se prononcer sur le fond de la revendication de l’autonomie de la Kabylie », a ajouté la déclaration en question.
Il réaffirme que le MAK n’a pas de tendance séparatiste. « Si l’autonomie est assimilée à du séparatisme, ne peut-on pas, dans ce cas, soupçonner les 16 Länder allemands de séparatisme au motif qu’ils disposent chacun d’un gouvernement régional ? Nous ne pouvons nous empêcher d’exprimer notre incompréhension devant la mansuétude du Gouvernement fédéral allemand vis-à-vis du gouvernement algérien qui refuse à la Kabylie des prérogatives que l’Allemagne accorde à ses Länder », a estimé M. Abid, qui ajoute que « le MAK est aujourd’hui la principale force politique de la Kabylie et ses actions sont populaires ».
Il a indiqué que la revendication identitaire et linguistique était en effet importante en Kabylie jusqu’en 2001. « Depuis que l’Algérie a tiré sur les enfants kabyles en 2001, la Kabylie a changé la teneur de ses revendications. Depuis 10 ans, la Kabylie ne présente plus que des revendications politiques dont la principale est d’avoir son parlement et son gouvernement régionaux. L’existence de partis politiques kabyles insérés dans le jeu du système algérien ne signifie nullement que la question kabyle soit résolue. » a-t-il affirmé.
Lyazid Abid a conclu en affirmant que « les tensions entre la Kabylie et le Gouvernement algérien dont parle le Gouvernement fédéral allemand n’ont jamais disparu ».
« Elles ont l’âge de l’Algérie, soit bientôt 50 ans. Et s’il n’y a pas toute la violence d’il y a quelques années cela n’est pas dû au dialogue avec les comités de la société civile kabyle, mais aux manœuvres dilatoires du régime qui a eu à l’usure les « dialoguistes » kabyles (…) Le peu de négociation qui ont eu lieu de décembre 2003 à avril 2004 n’étaient qu’une vaine tentative de faire participer la Kabylie aux élections présidentielles qui y avaient été boycottées quand même à plus de 95%. »
uz
SIWEL 191320 OCT 11