Le GPK avertit sur les conséquences d'une constitution libyenne basée sur la Charia islamique et appelle le CNT à adopter une voie démocratique

Le GPK a rappelé dans un communiqué transmis à Siwel qu'il a été a été parmi les premiers à reconnaître le Conseil National de Transition comme seule autorité légitime de la Libye mais qu'il ne veut pas croire que « ceux qui, hier, ont porté haut et fort les couleurs de la liberté libyenne puissent devenir, du jour au lendemain, ses négateurs », allusion faite aux appels à une constitution libyenne basée sur la Charia islamique.

« En proposant pour la future Libye, la charia comme source de lois, en consacrant la discrimination par le déni linguistique et identitaire, le projet constitutionnel en question fait planer le risque d'une confiscation de la victoire si chèrement acquise au prix de milliers de vies humaines », a-t-il indiqué.
C'est dans cette optique qu'il a salué le rôle des insurgés amazighs du Nefoussa dans ces batailles épiques. Un rôle jugé par le Gouvernement de Ferhat Mehenni comme « déterminant et que cet exemple mérite d'être étudié de près ».

L'Anavad (GPK) a rappelé aussi que « depuis le début de l’insurrection citoyenne libyenne, [nous] avons dénoncé le soutien politique et militaire apporté par le régime algérien au sanguinaire Kadhafi ».
Sans l'aide de l'Algérie, estime-t-il « il y a longtemps que le dictateur libyen serait tombé, ce qui aurait épargné bien des vies humaines ».

Le GPK a montré sa disposition à « coopérer avec les nouvelles autorités libyennes qui seront respectueuses des valeurs universelles et de l’ensemble des droits légitimes des Libyens ».
De son côté, le MAK de Tizi-Ouzou a appelé à une marche pour apporter entre autre le soutien des Kabyles aux Berbères libyens.

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SIWEL 231520 AOUT 11