Ainsi va la justice algérienne : accusation mensongères et inculpation pour les victimes, indulgence pour les criminels et AMNISTIE pour les terroristes sanguinaires !
Hier, lors du procès en appel de Djaber Sekouti, un mozabite, poursuivi par la justice algérienne pour « détention d’armes », en vertu de l’article relatif « au matériel de guerre » (Art.39 ;ordonnance n° 97/06), le représentant du ministère public algérien, sans présenter la moindre preuve appuyant l’accusation, a demandé la confirmation de la condamnation à 18 mois de prison ferme déjà prononcée contre le citoyen mozabite.
En effet, malgré le manque flagrant de preuves, le tribunal de première instance avait déjà prononcé la sentence contre Djaber Sekouti. Pendant ce temps-là, les auteurs des assassinats commis contre les mozabites courent toujours dans Ghardaia sans avoir jamais été inquiétés par la justice algérienne alors-même que les vidéos existantes permettent parfaitement d’identifier les auteurs de ces assassinats, notamment celle du jeune mozabite assassiné à coup de poignard par une bande organisée de jeunes châambas.
Les « faits » qui sont reprochés à Djaber Sekouti remontent au 21 janvier 2014, lorsque la police a arrêté un véhicule conduit par une autre personne, Bachir Hammadi , également prévenu dans la même affaire. Et, selon l'enquête de la police algérienne, dont on a pu apprécier la neutralité dans les drames qui secouent les mozabites depuis novembre 2013, il a été relevé la présence de deux sacs dans ce véhicule dont l'un contenait une certaine quantité d'armes blanches.
Le sac en question est bien évidemment « supposé » appartenir à Djaber Sekouti. Les « faits » rapportés par l’enquête de police sont catégoriquement rejetés par l’accusé, ou plutôt la victime qui, malgré le manque flagrant de preuves, a été condamné par le tribunal de première instance à 18 mois de prison ferme.
C’est cette peine de 18 mois fermes que le représentant du ministère public algérien a demandé la confirmation, sans pour autant avancer la moindre preuve permettant d’étayer l’accusation. Le juge algérien qui présidait la Cour a par ailleurs estimé que la « simplicité » de l’affaire ne nécessitait pas autant d’avocats. Un collectif comprenant 5 avocats :Salah Debbouz, Rafik Chalabi, Mounir Dadi Oubbika, Fatiha Rahmouni et Noureddine Ahmine s’est effectivement constitué pour assurer la défense de Djaber Sekouti. La date de la délibération est fixée pour le 13 octobre 2014.
Le collectif d'avocats a également appris le déclenchement d’une grève de la faim du condamné mozabite Baba Nadjar Mohamed victime de l'injustice algérienne, depuis hier.
Ainsi va la justice algérienne : accusation mensongères et inculpation pour les victimes, indulgence pour les criminels et AMNISTIE pour les terroristes sanguinaires !
zp
SIWEL 301437 SEP 14
En effet, malgré le manque flagrant de preuves, le tribunal de première instance avait déjà prononcé la sentence contre Djaber Sekouti. Pendant ce temps-là, les auteurs des assassinats commis contre les mozabites courent toujours dans Ghardaia sans avoir jamais été inquiétés par la justice algérienne alors-même que les vidéos existantes permettent parfaitement d’identifier les auteurs de ces assassinats, notamment celle du jeune mozabite assassiné à coup de poignard par une bande organisée de jeunes châambas.
Les « faits » qui sont reprochés à Djaber Sekouti remontent au 21 janvier 2014, lorsque la police a arrêté un véhicule conduit par une autre personne, Bachir Hammadi , également prévenu dans la même affaire. Et, selon l'enquête de la police algérienne, dont on a pu apprécier la neutralité dans les drames qui secouent les mozabites depuis novembre 2013, il a été relevé la présence de deux sacs dans ce véhicule dont l'un contenait une certaine quantité d'armes blanches.
Le sac en question est bien évidemment « supposé » appartenir à Djaber Sekouti. Les « faits » rapportés par l’enquête de police sont catégoriquement rejetés par l’accusé, ou plutôt la victime qui, malgré le manque flagrant de preuves, a été condamné par le tribunal de première instance à 18 mois de prison ferme.
C’est cette peine de 18 mois fermes que le représentant du ministère public algérien a demandé la confirmation, sans pour autant avancer la moindre preuve permettant d’étayer l’accusation. Le juge algérien qui présidait la Cour a par ailleurs estimé que la « simplicité » de l’affaire ne nécessitait pas autant d’avocats. Un collectif comprenant 5 avocats :Salah Debbouz, Rafik Chalabi, Mounir Dadi Oubbika, Fatiha Rahmouni et Noureddine Ahmine s’est effectivement constitué pour assurer la défense de Djaber Sekouti. La date de la délibération est fixée pour le 13 octobre 2014.
Le collectif d'avocats a également appris le déclenchement d’une grève de la faim du condamné mozabite Baba Nadjar Mohamed victime de l'injustice algérienne, depuis hier.
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SIWEL 301437 SEP 14