« Le premier problème qui nous a semblé être des plus urgents, c’est le problème des déchets. Il faut le dire notre village est loin d’être propre. C’est une atteinte à son honneur, mais aussi un danger sanitaire pour nos concitoyens » nous a déclarés d’emblée Ferhat, un jeune étudiant.
Un village totalement délaissé malgré plusieurs actions de protestation
Mais le constat noir ne s’est pas arrêté là. Ce village de près de 4 000 habitants n’est pas rattaché au réseau de gaz naturel. Il vit des pénuries d’eau en plein hiver et n’a aucune infrastructure sportive. Quant aux activités culturelles, elles se résument à quelques rares spectacles folkloriques.
Et pourtant, les villageois en sont conscients, nous a assurés ce jeune étudiant. Ils ont à maintes fois menés des actions de protestation, auprès de l’APC de Boudjelil et de la daïra de Tazmalt et rien n’est fait. Il nous a avoués que beaucoup sont atteints par la résignation, mais ce qui l’inquiète le plus c’est le phénomène de la drogue de plus en plus constaté chez des jeunes totalement délaissés.
1ère opération à l’effet immédiat : gestion des déchets du village
C’est dans ce climat de désolation que plusieurs jeunes souverainistes kabyles ont décidé d’agir. En commençant par une action simple et au résultat immédiat : nettoyer le village puis travailler sur une stratégie pour gérer les déchets. Deux opérations ont été menées, le 10 et le 20 janvier, et plusieurs citoyens ont rejoint les initiateurs de cette action. L’effet a été instantané. Plusieurs citoyens du village et des villages voisins ont salué l’initiative et ont demandé à participer aux prochaines actions. L’idée d’un système de recyclage a été souvent évoquée.
Les autorités algériennes manœuvrent pour mettre fin à ces actions :
L’appel à ces opérations a été affiché au nom de la section MAK-Anavad de Buɛziz-Aftis. Quelques jours après cette opération réussie, les organisateurs ont eu l’information que la police coloniale cherche à connaitre leur identité afin de les intimider. Qu’avons-nous fait de mal ? se demande Ferhat. « Nous sommes délaissés et quand on veut agir de nos propres mains avec l’argent qu’on cotise alors que nous sommes majoritairement des étudiants, on veut nous intimider. Si c’est l’appel fait au nom du MAK-Anavad et le drapeau kabyle qui dérangent, nous sommes déterminés à continuer à refaire la même procédure pour chacune des actions à venir » a t-il tenu à déclarer.
Prochaine opération : trouver une solution pour la gestion des déchets ménagers
Aujourd’hui, les militants se sont réunis afin de programmer une nouvelle opération de nettoyage et faire le point sur la stratégie de gestion des déchets. Des poubelles sont, d'ores et déjà, commandées et une sensibilisation auprès de chaque foyer du village sera menée pour la réussite de cette première action
La Coordination Régionale MAK-Anavad de Vgayet soutient :
Notre contact nous a informés également que le Président de la nouvelle Coordination MAK-Anavad de Vgayet, Kouceila Ikken, a rencontré à plusieurs reprises les militants de ce village et s’est engagé à faire le nécessaire pour les aider dans leurs actions pour le village.
« Nous reculons chaque jour. Rien ne sera fait si nous ne le faisons pas nous-même » a conclu notre interlocuteur.
Un village totalement délaissé malgré plusieurs actions de protestation
Mais le constat noir ne s’est pas arrêté là. Ce village de près de 4 000 habitants n’est pas rattaché au réseau de gaz naturel. Il vit des pénuries d’eau en plein hiver et n’a aucune infrastructure sportive. Quant aux activités culturelles, elles se résument à quelques rares spectacles folkloriques.
Et pourtant, les villageois en sont conscients, nous a assurés ce jeune étudiant. Ils ont à maintes fois menés des actions de protestation, auprès de l’APC de Boudjelil et de la daïra de Tazmalt et rien n’est fait. Il nous a avoués que beaucoup sont atteints par la résignation, mais ce qui l’inquiète le plus c’est le phénomène de la drogue de plus en plus constaté chez des jeunes totalement délaissés.
1ère opération à l’effet immédiat : gestion des déchets du village
C’est dans ce climat de désolation que plusieurs jeunes souverainistes kabyles ont décidé d’agir. En commençant par une action simple et au résultat immédiat : nettoyer le village puis travailler sur une stratégie pour gérer les déchets. Deux opérations ont été menées, le 10 et le 20 janvier, et plusieurs citoyens ont rejoint les initiateurs de cette action. L’effet a été instantané. Plusieurs citoyens du village et des villages voisins ont salué l’initiative et ont demandé à participer aux prochaines actions. L’idée d’un système de recyclage a été souvent évoquée.
Les autorités algériennes manœuvrent pour mettre fin à ces actions :
L’appel à ces opérations a été affiché au nom de la section MAK-Anavad de Buɛziz-Aftis. Quelques jours après cette opération réussie, les organisateurs ont eu l’information que la police coloniale cherche à connaitre leur identité afin de les intimider. Qu’avons-nous fait de mal ? se demande Ferhat. « Nous sommes délaissés et quand on veut agir de nos propres mains avec l’argent qu’on cotise alors que nous sommes majoritairement des étudiants, on veut nous intimider. Si c’est l’appel fait au nom du MAK-Anavad et le drapeau kabyle qui dérangent, nous sommes déterminés à continuer à refaire la même procédure pour chacune des actions à venir » a t-il tenu à déclarer.
Prochaine opération : trouver une solution pour la gestion des déchets ménagers
Aujourd’hui, les militants se sont réunis afin de programmer une nouvelle opération de nettoyage et faire le point sur la stratégie de gestion des déchets. Des poubelles sont, d'ores et déjà, commandées et une sensibilisation auprès de chaque foyer du village sera menée pour la réussite de cette première action
La Coordination Régionale MAK-Anavad de Vgayet soutient :
Notre contact nous a informés également que le Président de la nouvelle Coordination MAK-Anavad de Vgayet, Kouceila Ikken, a rencontré à plusieurs reprises les militants de ce village et s’est engagé à faire le nécessaire pour les aider dans leurs actions pour le village.
« Nous reculons chaque jour. Rien ne sera fait si nous ne le faisons pas nous-même » a conclu notre interlocuteur.