Conférence de Tanger (Crédits photo Siwel)
La conférence de Tanger tenue à l’initiative de la Fondation Méditerranéenne de la Culture Amazighe de Tanger a aussi appelé à la reconnaissance des droits linguistiques et culturels amazighes en Tunisie et en Égypte et la fin de la colonisation espagnole aux Canaries et aux enclaves de Ceuta et Melilla.
De même que la déclaration finale a revendiqué auprès du CNT libyen l’officialisation de l’identité et de la langue amazighes.
Pour les personnalités amazighs participantes, « l’idéal initié lors de la conférence historique de Tanger tenue en 1958 exprimant le souhait des trois grands partis politiques d’alors de mettre sur pied, au lendemain de l’indépendance de l’Algérie, une union fédérale nord-africaine des peuples ; était détourné à travers la création en deux étapes (le 10/06/1988 à Zeralda et le 17/02/1989 à Marrakech), d’une organisation au sigle (UMA) ségrégationniste envers les Amazighs et au contenu si flou qu’il permet tous les vetos bloquant le fonctionnement et la réalisation de l’unité de nos peuples et de nos territoires ».
A titre d’illustration, elles rappellent que depuis février 1994, aucun sommet des chefs d’Etats qui la composent n’a pu avoir lieu. La Déclaration de Tanger a estimé donc que « la reconnaissance officielle de l’Amazighité en tant que langue, culture et identité en Afrique du nord est une condition inéluctable pour la stabilité, le développement socioéconomique durable ».
« L’Union des peuples nord-africains ne pourra se faire que sur une base fédérale équitable. », a estimé la déclaration.
La conférence de Tanger a réunis des personnalités amazighes, représentant la Kabylie, la Libye, laTunisie, l'Egypte, les Îles Canaries et le Maroc.
uz
SIWEL 240120 JUIL 11
De même que la déclaration finale a revendiqué auprès du CNT libyen l’officialisation de l’identité et de la langue amazighes.
Pour les personnalités amazighs participantes, « l’idéal initié lors de la conférence historique de Tanger tenue en 1958 exprimant le souhait des trois grands partis politiques d’alors de mettre sur pied, au lendemain de l’indépendance de l’Algérie, une union fédérale nord-africaine des peuples ; était détourné à travers la création en deux étapes (le 10/06/1988 à Zeralda et le 17/02/1989 à Marrakech), d’une organisation au sigle (UMA) ségrégationniste envers les Amazighs et au contenu si flou qu’il permet tous les vetos bloquant le fonctionnement et la réalisation de l’unité de nos peuples et de nos territoires ».
A titre d’illustration, elles rappellent que depuis février 1994, aucun sommet des chefs d’Etats qui la composent n’a pu avoir lieu. La Déclaration de Tanger a estimé donc que « la reconnaissance officielle de l’Amazighité en tant que langue, culture et identité en Afrique du nord est une condition inéluctable pour la stabilité, le développement socioéconomique durable ».
« L’Union des peuples nord-africains ne pourra se faire que sur une base fédérale équitable. », a estimé la déclaration.
La conférence de Tanger a réunis des personnalités amazighes, représentant la Kabylie, la Libye, laTunisie, l'Egypte, les Îles Canaries et le Maroc.
uz
SIWEL 240120 JUIL 11