La région de Kobané, la plus petite des trois régions du Kurdistan syrien, subit des attaques sans précédentes des jihadistes de Daesh depuis 15 septembre dans l'indifférence des gouvernement occidentaux. Malgré une coalition « anti-jihadiste » composée de dizaines de pays, les Kurdes mènent seuls une lutte légendaire contre Daesh, avec des armes légers.
Les Kurdes syriens, avec l'appui des combattants du PKK, montrent une grande résistance dans une petite région dont la Turquie est le seul accès face à une force sauvage qui a pris le contrôle d'une large zone en Irak dont Mossoul en une semaine au mois de juin.
DES ARMES OCCIDENTALES DONT MILAN AUX MAINS DE DAESH
Les jihadistes utilisent des armes américaines, russes, allemandes et françaises pour faire tomber la ville de Kobané. Des chars, missiles Grad russes, missiles thermiques américaines, obus, canons antiaériens et même ce fameux Milan, un missile antichar filoguidé développé conjointement par la France et l'Allemagne, qui sont entre les mains de ces barbares visent les Kurdes.
Récemment, les combattant kurdes syriens ont pris un lance-missiles Milan aux mains de Daesh. Les Unités de Défense du Peuple (YPG), forces armes kurdes constituées de femmes et d'hommes, ont montré la semaine dernière cette arme à un député allemand Jan van Aken.
Depuis le 15 septembre, Daesh a utilisé a deux reprises les missiles Grad de fabrication russe contre la région de Kobané. La première attaque a eu lieu le 18 septembre touchant le centre de la ville sans faire de victimes et la deuxième le 29 septembre visant le sud de la ville qui a fait deux morts parmi les civils.
Les Kurdes syriens combattent les barbares de Daesh depuis près de deux ans. Ces derniers ont subis des défaites successives et ont été chassés de dizaines de villes et villages. La dernière vaste offensive de Daesh, lancée début juillet contre la région de Kobané, a été échoué. Des centaines de membres de Daesh dont plusieurs émirs ont été tués.
Début août, une nouvelle campagne de barbaries a visé la région kurde yézidi de Sinjar, au Kurdistan irakien, massacrant des centaines, voire des milliers de personnes sans défense et forçant des centaines de milliers de personnes à fuir. Selon des sources yézidis, près de 5 000 personnes ont été massacrés et autant de personnes ont été enlevées.
LA STALINGRAD KURDE
Le 15 septembre, la région de Kobané a de nouveaux pris pour cible par trois axes avec des armes lourdes et le soutien incontestable de la Turquie qui, selon les témoins et les images publiées, a même envoyé des tanks aux jihadistes de Daesh pour faire tomber la ville kurde.
La ville de Kobané, située sur la frontières avec la Turquie, est complètement assiégée. Les combattants et combattantes kurdes mènent une résistance historique avec des armes légers, face aux tanks, obus et missiles. Plusieurs attaques fédayins ont également été menées pour repousser les barbares. Selon un responsable du PKK, Sabri Ok, "Cette attaque stratégique menée par Daesh se soldera par un échec stratégique".
Le commandant des YPG dans le front sud de Kobané, Andok, affirme de son coté que les jihadistes de Daesh ont toujours été vaincus face aux combattants kurdes et " leur attaques sont vouées à l'échec."
La résistance de Kobané esAt consadéré par les Kurdes comme la résistance de Stalingrad qui a changé le cours de l'histoire.
Kobané est le berceau de la révolution kurde syrien, lancée en juillet 2012. Il s'agit d'une révolution qui propose un conféderalisme démocratique pour le Moyen-Orient, protégeant les minorités ethnique et religieuses et l'égalité hommes-femmes.
VAGUE DE MANIFESTATIONS A TRAVERS L'EUROPE
Par ailleurs, les Kurdes de quatre parties du Kurdistan (Irak, Iran, Syrie et Turquie) et dans la diaspora sont dans les rues pour soutenir la résistance de Kobané, demandent aux gouvernements occidentaux de sortir de l'ambiguïté. Presque toutes les villes européens ont témoigné les manifestations kurdes ces derniers jours.
actukurde.fr
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Les Kurdes syriens, avec l'appui des combattants du PKK, montrent une grande résistance dans une petite région dont la Turquie est le seul accès face à une force sauvage qui a pris le contrôle d'une large zone en Irak dont Mossoul en une semaine au mois de juin.
DES ARMES OCCIDENTALES DONT MILAN AUX MAINS DE DAESH
Les jihadistes utilisent des armes américaines, russes, allemandes et françaises pour faire tomber la ville de Kobané. Des chars, missiles Grad russes, missiles thermiques américaines, obus, canons antiaériens et même ce fameux Milan, un missile antichar filoguidé développé conjointement par la France et l'Allemagne, qui sont entre les mains de ces barbares visent les Kurdes.
Récemment, les combattant kurdes syriens ont pris un lance-missiles Milan aux mains de Daesh. Les Unités de Défense du Peuple (YPG), forces armes kurdes constituées de femmes et d'hommes, ont montré la semaine dernière cette arme à un député allemand Jan van Aken.
Depuis le 15 septembre, Daesh a utilisé a deux reprises les missiles Grad de fabrication russe contre la région de Kobané. La première attaque a eu lieu le 18 septembre touchant le centre de la ville sans faire de victimes et la deuxième le 29 septembre visant le sud de la ville qui a fait deux morts parmi les civils.
Les Kurdes syriens combattent les barbares de Daesh depuis près de deux ans. Ces derniers ont subis des défaites successives et ont été chassés de dizaines de villes et villages. La dernière vaste offensive de Daesh, lancée début juillet contre la région de Kobané, a été échoué. Des centaines de membres de Daesh dont plusieurs émirs ont été tués.
Début août, une nouvelle campagne de barbaries a visé la région kurde yézidi de Sinjar, au Kurdistan irakien, massacrant des centaines, voire des milliers de personnes sans défense et forçant des centaines de milliers de personnes à fuir. Selon des sources yézidis, près de 5 000 personnes ont été massacrés et autant de personnes ont été enlevées.
LA STALINGRAD KURDE
Le 15 septembre, la région de Kobané a de nouveaux pris pour cible par trois axes avec des armes lourdes et le soutien incontestable de la Turquie qui, selon les témoins et les images publiées, a même envoyé des tanks aux jihadistes de Daesh pour faire tomber la ville kurde.
La ville de Kobané, située sur la frontières avec la Turquie, est complètement assiégée. Les combattants et combattantes kurdes mènent une résistance historique avec des armes légers, face aux tanks, obus et missiles. Plusieurs attaques fédayins ont également été menées pour repousser les barbares. Selon un responsable du PKK, Sabri Ok, "Cette attaque stratégique menée par Daesh se soldera par un échec stratégique".
Le commandant des YPG dans le front sud de Kobané, Andok, affirme de son coté que les jihadistes de Daesh ont toujours été vaincus face aux combattants kurdes et " leur attaques sont vouées à l'échec."
La résistance de Kobané esAt consadéré par les Kurdes comme la résistance de Stalingrad qui a changé le cours de l'histoire.
Kobané est le berceau de la révolution kurde syrien, lancée en juillet 2012. Il s'agit d'une révolution qui propose un conféderalisme démocratique pour le Moyen-Orient, protégeant les minorités ethnique et religieuses et l'égalité hommes-femmes.
VAGUE DE MANIFESTATIONS A TRAVERS L'EUROPE
Par ailleurs, les Kurdes de quatre parties du Kurdistan (Irak, Iran, Syrie et Turquie) et dans la diaspora sont dans les rues pour soutenir la résistance de Kobané, demandent aux gouvernements occidentaux de sortir de l'ambiguïté. Presque toutes les villes européens ont témoigné les manifestations kurdes ces derniers jours.
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