Encore une fois la bêtise démontre qu'elle est sans limite et reste au service des fantasmes. Je ne sombrerais pas dans la définition des concepts mais le fantasme, dans toutes ses définitions étymologiques, échappe à la raison. Le fantasme, carburant des artistes, des hommes de lettres, de l'art et de la musique, est une folie nécessaire pour aller vers les champs de la sublimation. Ceci est vrai pour tout ce qui a été décrit ci-dessus et aussi pour les passions mais jamais, Mesdames et Messieurs, lorsqu'il est question de l'avenir d'un pays.
Quand il est question de la Kabylie je dirai clairement que toute surenchère affective et passionnelle doit être rigoureusement bannie. La Kabylie durant des décennies fut au secours de l'Algérie qui, pour la remercier, a fait preuve d'une incroyable ingratitude. La Kabylie s'est conduite avec un altruisme quasi parentaliste et démesuré, se privant de tout pour tout donner. La culture sacrificielle de la Kabylie atteignait des summums vertigineux en conduisant ses enfants les uns après les autres sur l'autel du sacrifice et pour qui ? Pour une Algérie fictive, et ce, bien avant que celle-ci ne naisse, bien avant même qu'elle soit un embryon dans l'utérus colonial. L'obsession unioniste qui rime avec un vieux vœu nous mena vers un déni pathologique de soi. Il n'est encore assez tôt amis il est temps de faire les bilans dont la suite est éminemment connue et certaine : Notre vœu ne fut nullement pieux mais faux et naïf. Le temps n'est point au regret mais à la détermination et au progrès. Le courage sera notre fer de lance dans ce combat décisif qui déterminera l'avenir de notre nation et des générations futures.
Nos aïeux ont accompli leur devoir, à nous de faire le notre.
Ils sont morts pour une Algérie algérienne aux lieu et place de l'Algérie française , nous vivrons pour une Kabylie kabyle au lieu de la Kabylie arabo-algérienne.
Vive la patrie, vive la Kabylie.
Yidir Oulounis
Quand il est question de la Kabylie je dirai clairement que toute surenchère affective et passionnelle doit être rigoureusement bannie. La Kabylie durant des décennies fut au secours de l'Algérie qui, pour la remercier, a fait preuve d'une incroyable ingratitude. La Kabylie s'est conduite avec un altruisme quasi parentaliste et démesuré, se privant de tout pour tout donner. La culture sacrificielle de la Kabylie atteignait des summums vertigineux en conduisant ses enfants les uns après les autres sur l'autel du sacrifice et pour qui ? Pour une Algérie fictive, et ce, bien avant que celle-ci ne naisse, bien avant même qu'elle soit un embryon dans l'utérus colonial. L'obsession unioniste qui rime avec un vieux vœu nous mena vers un déni pathologique de soi. Il n'est encore assez tôt amis il est temps de faire les bilans dont la suite est éminemment connue et certaine : Notre vœu ne fut nullement pieux mais faux et naïf. Le temps n'est point au regret mais à la détermination et au progrès. Le courage sera notre fer de lance dans ce combat décisif qui déterminera l'avenir de notre nation et des générations futures.
Nos aïeux ont accompli leur devoir, à nous de faire le notre.
Ils sont morts pour une Algérie algérienne aux lieu et place de l'Algérie française , nous vivrons pour une Kabylie kabyle au lieu de la Kabylie arabo-algérienne.
Vive la patrie, vive la Kabylie.
Yidir Oulounis