Yasmine Amhis lors de la remise de son prix, en présence de Sébastien Candel, vice-président de l'Académie des sciences (PH/DR)
Chercheuse au Laboratoire de l’Accélérateur Linéaire (LAL) à Orsay, unité mixte de l'Institut national de physique nucléaire et de physique des particules (IN2P3), du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et de l'Université Paris-Sud, elle étudie les hadrons "beaux" produits dans les collisions de protons au Grand collisionneur de hadrons (LHC) du CERN en Suisse.
La plaquette distribuée par l’Académie des sciences pour l'occasion la présente ainsi :
« Yasmine Amhis a contribué de façon essentielle à l’expérience LHCb au CERN qui a trait à la physique des quarks lourds. Ce domaine est prometteur pour l’étude des déviations par rapport au modèle standard et aussi pour la compréhension du mécanisme responsable de la violation de la symétrie matière-antimatière CP (charge/parité).
Ses apports majeurs dans les domaines de l’instrumentation et de l’analyse des données lui ont permis d’effectuer des mesures importantes sur la violation de CP et les désintégrations des mésons B formés de quarks lourds. »
Partie de Kabylie vers la France pour ses études universitaires, elle a très tôt fait preuve d’une grande motivation pour la recherche, qui s’est concrétisée par un parcours scientifique remarquable lui conférant une reconnaissance internationale pour son expertise et sa capacité de coordination de groupes d’analyse.
La plaquette distribuée par l’Académie des sciences pour l'occasion la présente ainsi :
« Yasmine Amhis a contribué de façon essentielle à l’expérience LHCb au CERN qui a trait à la physique des quarks lourds. Ce domaine est prometteur pour l’étude des déviations par rapport au modèle standard et aussi pour la compréhension du mécanisme responsable de la violation de la symétrie matière-antimatière CP (charge/parité).
Ses apports majeurs dans les domaines de l’instrumentation et de l’analyse des données lui ont permis d’effectuer des mesures importantes sur la violation de CP et les désintégrations des mésons B formés de quarks lourds. »
Partie de Kabylie vers la France pour ses études universitaires, elle a très tôt fait preuve d’une grande motivation pour la recherche, qui s’est concrétisée par un parcours scientifique remarquable lui conférant une reconnaissance internationale pour son expertise et sa capacité de coordination de groupes d’analyse.
Issue du même village que l'immense écrivain, anthropologue et linguiste kabyle Dda Lmulud At Mɛammar, Yasmine Amhis n'est autre que la petite fille de Nna Djoher Amhis-Ouksel, 88 ans, enseignante, auteure, poétesse, gardienne de la mémoire kabyle en particulier et amazighe en général.