La délégation du MAK et les membres de la famille sinistrée des Iger Salem (PH/SIWEL)
Sur place, la délégation du MAK a trouvé la famille Iguernelala vivant une situation dramatique. Elle se trouve sans abri et livrée à elle-même. La famille a expliqué que le problème avait commencé une année auparavant, causé par des glissements de terrain. Elle a introduit plusieurs demandes d'intervention auprès des autorités locales : APC, Daira et Wilaya. Devant leur indifférence, le comité du village des Iger Salem s’est saisi de l’affaire et a interpellé encore une fois les autorités pour qu'elle interviennent avant qu'un drame ne se produise. Aucune réponse n’est donnée et durant les dernières intempéries, le pire a eu lieu.
La délégation du MAK, agissant pour le compte du Fonds de solidarité avec la Kabylie, a remis un don de cent mille dinars (100.000,00 DA) à la famille pour l’aider à reconstruire sa maison. Emu et par la présence et par le geste des donateurs, le fils ainé n'a pas retenu ses larmes. Sa maman, fille de martyre, a donné une bénédiction au MAK, au GPK, aux Kabyles en général et à l’élan de solidarité qui s’est constitué pour parer à la détresse qui a frappé la Kabylie.
« L'Etat à travers toutes ses institutions locales et nationales nous a abandonné. Tous nos cris de détresse n'ont pas été entendus. Pire, mon père qui est fils de chahid a été victime d'une agression verbale de la part du chef de daira qui au lieu de prendre en charge nos doléances lui a répondu avec mépris : sors-moi d'ici. » dira le fils ainé de la famille Iguernelala.
« En ce moment, nous n'avons pas de chez nous. La famille est éparpillée. Les hommes passent les nuits dans un appartement non fini : ni électricité, ni eau, ni sanitaires ... Les filles sont hébergées par les villageois. Mes deux sœurs étudiantes ne viennent plus puisqu'elles n'ont pas où dormir. Je suis marié avec deux enfants, plus mes 7 frères et 4 sœurs, nous nous trouvons jetés et oubliés par l'APC, la Daira, la Wilaya et l'ensemble des élus. Pour Ould Abbas et le gouvernement, on n'existe même pas » a-t-il ajouté.
« Si ce n'était l'élan de solidarité des villageois que je remercie infiniment, nous serions déjà morts, » déclara la mère à son tour.
Le président du MAK, très touché par le désastre qui a frappé cette famille, lui a exprimé le soutien fraternel de son mouvement et de tous les Kabyles.
cbd
SIWEL 270228 FEV 12
La délégation du MAK, agissant pour le compte du Fonds de solidarité avec la Kabylie, a remis un don de cent mille dinars (100.000,00 DA) à la famille pour l’aider à reconstruire sa maison. Emu et par la présence et par le geste des donateurs, le fils ainé n'a pas retenu ses larmes. Sa maman, fille de martyre, a donné une bénédiction au MAK, au GPK, aux Kabyles en général et à l’élan de solidarité qui s’est constitué pour parer à la détresse qui a frappé la Kabylie.
« L'Etat à travers toutes ses institutions locales et nationales nous a abandonné. Tous nos cris de détresse n'ont pas été entendus. Pire, mon père qui est fils de chahid a été victime d'une agression verbale de la part du chef de daira qui au lieu de prendre en charge nos doléances lui a répondu avec mépris : sors-moi d'ici. » dira le fils ainé de la famille Iguernelala.
« En ce moment, nous n'avons pas de chez nous. La famille est éparpillée. Les hommes passent les nuits dans un appartement non fini : ni électricité, ni eau, ni sanitaires ... Les filles sont hébergées par les villageois. Mes deux sœurs étudiantes ne viennent plus puisqu'elles n'ont pas où dormir. Je suis marié avec deux enfants, plus mes 7 frères et 4 sœurs, nous nous trouvons jetés et oubliés par l'APC, la Daira, la Wilaya et l'ensemble des élus. Pour Ould Abbas et le gouvernement, on n'existe même pas » a-t-il ajouté.
« Si ce n'était l'élan de solidarité des villageois que je remercie infiniment, nous serions déjà morts, » déclara la mère à son tour.
Le président du MAK, très touché par le désastre qui a frappé cette famille, lui a exprimé le soutien fraternel de son mouvement et de tous les Kabyles.
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SIWEL 270228 FEV 12