A la demande d’André Bojongo, père du joueur Albert Ebossé tué le 23 août 2014 après un match de football, l’hôpital Militaire de Douala a fait une autopsie du corps du défunt. L’autopsie "a révélé des fractures des vertèbres cervicales et de la clavicule", a indiqué Jean-Jacques Bertrand. Des blessures qui ne pourraient être causées par un jet de pierre.
Évoquant le rapport et les photos de l’autopsie, il a mis en cause les résultats avancés en Algérie au lendemain de la tragédie, accusant les autorités locales de vouloir étouffer l’affaire.
"J’ai, à deux reprises, par mails, par fax et lettres recommandées, demandé au procureur de Tizi Ouzou où en était son enquête, je n’ai eu aucune réponse. Même chose de la part de son club. C’est un dossier qui n’avance pas en Algérie. Nous avons le sentiment que les autorités en Algérie veulent minimiser ce drame. Nous souhaitons réveiller les esprits et les consciences", a-t-il ajouté.
Le compte rendu de l’examen de la dépouille d’Albert Ebosse qui tient sur 15 pages, avec des clichés insoutenables d'après le Docteur Mouné André médecin anatomo-pathologiste à l’hôpital militaire de Douala, présent à la conférence, présente à sa dernière feuille, la conclusion suivante :
« M. Albert Ebosse Bojongo est décédé des suites d’une agression brutale avec polytraumatisme crânien. Nous rappelons pour cela :
Sur le crâne
- 1) une embarrure de la calotte;
- 2) une fracture des os de la bose ;
- 3) une fracture des vertèbres cervicales.
Sur l’épaule gauche :
- 4) une luxation
- 5) une fracture maquée de la clavicule du même coté ».
Les avocats de la famille qui entendent rencontrer les hauts responsables du Cameroun et de la Confédération africaine de Football (CAF) ainsi que ceux de la FIFA, exhortent les autorités algériennes à "percer le mur du silence" pour que vérité soit faite sur cette affaire et que les coupables soient jugés.
wbw
SIWEL 141525 DEC 14
Évoquant le rapport et les photos de l’autopsie, il a mis en cause les résultats avancés en Algérie au lendemain de la tragédie, accusant les autorités locales de vouloir étouffer l’affaire.
"J’ai, à deux reprises, par mails, par fax et lettres recommandées, demandé au procureur de Tizi Ouzou où en était son enquête, je n’ai eu aucune réponse. Même chose de la part de son club. C’est un dossier qui n’avance pas en Algérie. Nous avons le sentiment que les autorités en Algérie veulent minimiser ce drame. Nous souhaitons réveiller les esprits et les consciences", a-t-il ajouté.
Le compte rendu de l’examen de la dépouille d’Albert Ebosse qui tient sur 15 pages, avec des clichés insoutenables d'après le Docteur Mouné André médecin anatomo-pathologiste à l’hôpital militaire de Douala, présent à la conférence, présente à sa dernière feuille, la conclusion suivante :
« M. Albert Ebosse Bojongo est décédé des suites d’une agression brutale avec polytraumatisme crânien. Nous rappelons pour cela :
Sur le crâne
- 1) une embarrure de la calotte;
- 2) une fracture des os de la bose ;
- 3) une fracture des vertèbres cervicales.
Sur l’épaule gauche :
- 4) une luxation
- 5) une fracture maquée de la clavicule du même coté ».
Les avocats de la famille qui entendent rencontrer les hauts responsables du Cameroun et de la Confédération africaine de Football (CAF) ainsi que ceux de la FIFA, exhortent les autorités algériennes à "percer le mur du silence" pour que vérité soit faite sur cette affaire et que les coupables soient jugés.
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