L’association Imache Amar a invité pour l'occasion trois universitaires pour expliquer la symbolique, l’origine et l’histoire de Yennayer.
Lasheb Ramdan, le premier à intervenir a accès sa communication sur l’histoire de Yennayer en évoquant toutes les hypothèses concernant l’origine du calendrier Amazigh avant de faire remarquer que Yennayer est érigé en journée fériée en Kabylie en dépit de sa non reconnaissance officielle par l’Etat Algérien.
Hsen Graichi et Massinissa Saidani, universitaires , avant d’expliquer la symbolique de Yennayer, ont tour à tour rendu un vibrant hommage à Imache Amar qui a défendu la démocratie kabyle au sein de l’ENA, première organisation politique créée par les kabyles en 1926.
Revenant au calendrier amazigh, Hsen Graichi considère que la date de 950 avant J-C témoigne de l’existence d’un Etat Amazigh mis sur pied par Chachnaq qui a vaincu les Pharaons qui étaient l’équivalent des USA d’aujourd’hui. « Yennayer est un repère historique qui témoigne d’une civilisation multimillénaire qui a traversé les temps. Nous avons la responsabilité de la préserver, de la développer et de la promouvoir ». Poursuit-il.
Hsen Graichi, a rappelé les valeurs kabyles qui fondent notre identité dont la solidarité avec les opprimés. A cet effet, il a invité l’assistance à participer à la marche du 12 janvier à Tizi Ouzou, dédiée au peuple mozabite victime de l’apartheid du régime algérien.
Il a insisté sur la nécessité de poursuivre le combat jusqu’à l’avènement des Etats amazighs : « les amazighs doivent instaurer leurs propres Etats , sinon, ils vont subir la mort absurde des aztèques ». Conclut-il.
Massinissa Saidani, quant à lui, il a consacré sa communication à la pensée politique de Imache Amar qu’il considère comme le précurseur du nationalisme Kabyle, et ce, pour avoir puisé sa vision dans la kabylité en essayant de promouvoir l’organisation socio-politique de la Kabylie à l’échelle de toute l’Algérie. Pour lui, le premier secrétaire général de l’ENA, a été en avance par rapport à son époque.
En guise de conclusion, Massi Saidani, a insisté sur le fait que le meilleur moyen de préserver sa culture et sa langue c’est de se doter d’un Etat.
Il y a lieu de rappeler que Hsen Graichi, a animé deux autres conférences sur le thème de Yennayer avant de venir à Ait Mesbah : la première dans la journée d’hier au village de Tighilt n Mahmoud, commune Souk Lethnine, dans la localité de Maatkas, sur invitation de l’association « TIGHILT-NNEGH », la deuxième dans la matinée d’aujoiurd’hui, à Ait Abdelmoumen, sur invitation de l’association « TALWIT ».
Lasheb Ramdan, le premier à intervenir a accès sa communication sur l’histoire de Yennayer en évoquant toutes les hypothèses concernant l’origine du calendrier Amazigh avant de faire remarquer que Yennayer est érigé en journée fériée en Kabylie en dépit de sa non reconnaissance officielle par l’Etat Algérien.
Hsen Graichi et Massinissa Saidani, universitaires , avant d’expliquer la symbolique de Yennayer, ont tour à tour rendu un vibrant hommage à Imache Amar qui a défendu la démocratie kabyle au sein de l’ENA, première organisation politique créée par les kabyles en 1926.
Revenant au calendrier amazigh, Hsen Graichi considère que la date de 950 avant J-C témoigne de l’existence d’un Etat Amazigh mis sur pied par Chachnaq qui a vaincu les Pharaons qui étaient l’équivalent des USA d’aujourd’hui. « Yennayer est un repère historique qui témoigne d’une civilisation multimillénaire qui a traversé les temps. Nous avons la responsabilité de la préserver, de la développer et de la promouvoir ». Poursuit-il.
Hsen Graichi, a rappelé les valeurs kabyles qui fondent notre identité dont la solidarité avec les opprimés. A cet effet, il a invité l’assistance à participer à la marche du 12 janvier à Tizi Ouzou, dédiée au peuple mozabite victime de l’apartheid du régime algérien.
Il a insisté sur la nécessité de poursuivre le combat jusqu’à l’avènement des Etats amazighs : « les amazighs doivent instaurer leurs propres Etats , sinon, ils vont subir la mort absurde des aztèques ». Conclut-il.
Massinissa Saidani, quant à lui, il a consacré sa communication à la pensée politique de Imache Amar qu’il considère comme le précurseur du nationalisme Kabyle, et ce, pour avoir puisé sa vision dans la kabylité en essayant de promouvoir l’organisation socio-politique de la Kabylie à l’échelle de toute l’Algérie. Pour lui, le premier secrétaire général de l’ENA, a été en avance par rapport à son époque.
En guise de conclusion, Massi Saidani, a insisté sur le fait que le meilleur moyen de préserver sa culture et sa langue c’est de se doter d’un Etat.
Il y a lieu de rappeler que Hsen Graichi, a animé deux autres conférences sur le thème de Yennayer avant de venir à Ait Mesbah : la première dans la journée d’hier au village de Tighilt n Mahmoud, commune Souk Lethnine, dans la localité de Maatkas, sur invitation de l’association « TIGHILT-NNEGH », la deuxième dans la matinée d’aujoiurd’hui, à Ait Abdelmoumen, sur invitation de l’association « TALWIT ».