UNAP, rencontre de Tanger 08/2011 (SIWEL)
« A la faveur de la chute de certaines dictatures du sous-continent, l’islamisme s’installe. Ce phénomène inquiète et interpelle en premier lieu les peuples concernés et leurs élites. Il est pour le moins paradoxal que ceux qui se sont vaillamment battus pour leur liberté la confient en fin de compte à ceux qui risquent de la leur confisquer. » lit-on dans un communiqué parvenu ce mardi à Siwel.
L'UNAP crée le 23 juillet dernier à Tanger (Maroc), par des représentants de peuples amazighs et présidée par Ferhat Mehenni a indiqué qu'« il ne saurait y avoir de démocratie sans liberté. Toute restriction des libertés publiques et démocratiques est une atteinte à la démocratie. Aujourd’hui, la nécessité de veiller sur cette valeur est un devoir pour chaque peuple, chaque association ou organisation, chaque citoyen de la région (…) Nos sociétés sont toutes plurielles sur les plans identitaire, linguistique, religieux et politique… Par conséquent, le respect des droits des minorités et des peuples reste inviolable ».
L'UNAP invite « la société civile de chaque pays, notamment ses élites, à s’organiser et à rester vigilante pour défendre bec et ongle ce trésor de guerre qu’est la liberté et qu’elle vient d’arracher de haute lutte à la dictature ».
L'Appel a souligné que « les nouveaux gouvernants seraient mal inspirés de vouloir imposer des lois scélérates en violation des chartes et conventions internationales sur les droits humains et les droits des peuples ».
L'UNAP a par ailleurs appelé la communauté internationale, à « la plus grande vigilance » et à « accompagner ces pays dans ces pénibles et incertaines transitions vers la démocratie ». « Le commerce et les intérêts géopolitiques ne doivent pas de nouveau assombrir l’horizon des droits humains. » indique l'Appel.
uz
SIWEL 132025 DEC 11
L'UNAP crée le 23 juillet dernier à Tanger (Maroc), par des représentants de peuples amazighs et présidée par Ferhat Mehenni a indiqué qu'« il ne saurait y avoir de démocratie sans liberté. Toute restriction des libertés publiques et démocratiques est une atteinte à la démocratie. Aujourd’hui, la nécessité de veiller sur cette valeur est un devoir pour chaque peuple, chaque association ou organisation, chaque citoyen de la région (…) Nos sociétés sont toutes plurielles sur les plans identitaire, linguistique, religieux et politique… Par conséquent, le respect des droits des minorités et des peuples reste inviolable ».
L'UNAP invite « la société civile de chaque pays, notamment ses élites, à s’organiser et à rester vigilante pour défendre bec et ongle ce trésor de guerre qu’est la liberté et qu’elle vient d’arracher de haute lutte à la dictature ».
L'Appel a souligné que « les nouveaux gouvernants seraient mal inspirés de vouloir imposer des lois scélérates en violation des chartes et conventions internationales sur les droits humains et les droits des peuples ».
L'UNAP a par ailleurs appelé la communauté internationale, à « la plus grande vigilance » et à « accompagner ces pays dans ces pénibles et incertaines transitions vers la démocratie ». « Le commerce et les intérêts géopolitiques ne doivent pas de nouveau assombrir l’horizon des droits humains. » indique l'Appel.
uz
SIWEL 132025 DEC 11